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Tests PCR pour la Covid-19 en Algérie : pénurie de kits et délais trop longs

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  • #16
    Le chef du service des maladies infectieuses à l’EPH de Boufarik, Dr Mohamed Yousfi, se félicite que le problème de la disponibilité des kits PCR ne touche pas son établissement.

    « Du point de vue kits, nous sommes à l’aise. Depuis le mois d’avril, nous n’avons aucun problème à Boufarik. Nous avons un nombre suffisant pour effectuer les prélèvements sans aucun problème», atteste Dr Yousfi.

    En revanche, Dr Yousfi reconnaît que le problème se pose en termes de délais de réception des résultats de la PCR. En cause : une demande très importante en prélèvements et un IPA complètement submergé.

    « Il y a beaucoup de prélèvements et les laboratoires décentralisés de l’IPA, dans les différentes wilayas, n’arrivent pas à assurer les quantités nécessaires. Si bien que des prélèvements de ces mêmes wilayas arrivent à l’IPA. Depuis pratiquement 20 jours, l’Institut Pasteur est pratiquement submergé de prélèvements au point que les résultats reviennent après 10 jours », souligne Dr Yousfi.

    Pour l’EPH Boufarik, les résultats de la PCR « n’arrivent pas avant une semaine », relève-t-il, mettant ce retard sur le compte de la surcharge à l’IPA, qui est due, selon lui, aux nombreux prélèvements effectués sur des sujets asymptomatiques.
    Tout est là.. lol

    Dans les milieux hospitaliers.. TSA ne trouve que dalle à dire !

    l'Institut Pasteur est submergé depuis 20 jours.. depuis la hausse des cas !

    Nous avons 500 cas positif par jour à l'heure actuelle..
    Sans compter les milliers de cas négatifs !
    Les labos font donc leur boulot..
    Pas de leçons à leur donner..


    Mdrr..

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    • #17
      Les professionnels de la santé, interrogés par TSA, tirent la sonnette d’alarme. « Depuis pratiquement une quinzaine de jours ou plus, l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA) ne dispose plus de suffisamment de réactifs. Par conséquent, l’IPA a limité d’en fournir les autres laboratoires qui ont travaillé avec lui, notamment ceux des universités », affirme le Pr Mustapha Khiati, président de la Forem.

      Résultat : des laboratoires ont arrêté de faire de la PCR. « Je citerai le Centre de recherche en biotechnologie (CRBT, sous tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique) de Constantine, les laboratoires de Batna et de Béjaia et de Chlef, etc., tous alimentés par l’IPA », énumère-t-il.
      Le problème est dans le manque de réactifs. Les laboratoires qui sont censés aider l’Institut Pasteur, ont arrêté de faire les tests PCR !

      Ça c'est carrément la faute des autorités qui n'ont pas prévu un stock suffisant de réactifs.
      Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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      • #18
        Chaque semaine.. une nouvelle tendance !

        Après les hôpitaux, les prisons, voici le refrain de la semaine : le PCR

        Nous ne manquons pas de réactifs.. lol
        Les labos privés veulent une part du gâteau.. c'est tout !
        D'autres lobbies veulent pouvoir importer les réactifs eux-mêmes.. c'est clair !

        Mais ça n'arrivera pas !!

        C'est l'état qui gère la lutte contre le Covid.. pas les larmoyeurs !!



        Mdrr..

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        • #19
          Partout à travers l’Algérie, l’utilisation des tests PCR est en chute libre depuis le 19 juin.

          Selon les données de l’INSP (Institut National de la Santé Publique) : pour les régions Centre (-20,7 %), Est (-22,2 %) et Ouest (-26,3 %).

          COVID-19 : nouvelle inquiétante diminution de l’utilisation des tests PCR en Algérie

          Les tests de dépistage PCR manquent cruellement en Algérie et cette pénurie a de graves incidences sur les hôpitaux mobilisés dans la lutte contre la pandémie du COVID-19. C’est du moins ce que démontre une étude qui a été réalisée sur la base d’un rapport scientifique officiel et très approfondi de l’Institut National de la Santé Publique (INSP).

          L’INSP est l’un des rares organismes publics en Algérie qui publie des données scientifiques très fiables sur la situation épidémiologique qui prévaut dans notre pays. Et pour cause, l’Institut National de la Santé Publique a pour objet de réaliser des travaux d’étude et de recherche en santé publique permettant de fournir au ministère de la santé les instruments scientifiques et techniques nécessaires au développement des programmes d’action sanitaire et de promotion de la santé publique et à leur coordination intra et intersectoriel.

          Dans son bulletin sur la situation sanitaire du pays datant du 19 juillet dernier et entièrement consacré à la situation épidémiologique liée au COVID-19, l’INSP note qu’au 19 juillet et à l’échelle nationale, les cas confirmés par PCR représente 31,9 % de l’ensemble des cas (confirmés et probables) de COVID-19 en Algérie. Cette proportion était de 38,9 % au 19 juin, soit un recul de 18,4 %. Un chiffre ridiculement bas qui démontre la quasi-inexistence d’une politique de dépistage en Algérie. Une incurie incompréhensible alors que la pandémie ne cesse de faire des ravages à travers le pays.

          Le rapport de l’INSP note que l’utilisation des tests de dépistage PCR est en nette diminution dans toutes les régions sanitaires et à des degrés presque similaires pour les régions Centre (-20,7 %), Est (-22,2 %) et Ouest (-26,3 %). La région Sud enregistre une diminution de moindre importance ; le pourcentage de cas PCR+ était de 58 % le 19 juin, il a chuté à 52 % le 19 juillet, soit une baisse de 10,3 %.

          Partout à travers l’Algérie, l’utilisation des tests PCR est en chute libre. Rappelons enfin que seuls ces tests diagnostiques virologiques (RT-PCR) permettent de détecter la présence du virus via un prélèvement par voie nasale. Les prélèvements sont effectués sur prescription médicale, par un professionnel de santé. Ce sont les tests les plus fiables scientifiquement et les seuls recommandés par les experts et les chercheurs dans la lutte contre la pandémie du COVID-19. L’Algérie est encore l’un des rares pays au monde qui n’a pas développé une politique de dépistage massif ou ciblé de sa population.

          Algérie Part
          23 Juillet 2020
          Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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          • #20
            Voilà Algerie Part .. voilà Abdou Semmar

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            • #21
              le premier responsable du secteur, le ministre de la santé a, il y quelques jours, pointé des dysfonctionnement. sauf que lorsque ca arrive 5 mois apres la declaration de la pandémie c'est de génant. on est toujours en mode réactif, 5 mois apr`s, au lieu d'etre en mode actif et planifié.

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              • #22
                Ça prêterait à inquiétude que le ministre de la santé ne pointe pas les dysfonctionnements..

                Il serait un mauvais gestionnaire s'il ne le faisait pas..

                Rien est parfait.. lol

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                • #23
                  Le manque de tests PCR et les retards dans l'obtention des résultats est un problème réel. C'est tout le monde qui le dit.

                  ENTRETIEN – Dr Lyes Merabet : « Le test PCR n’est disponible ni pour les malades ni pour le personnel »

                  Dr Lyes Merabet, président du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), est revenu dans cet entretien sur la gestion de la crise du coronavirus (Covid-19) en Algérie.

                  Comment expliquez-vous l’augmentation des contaminations parmi le personnel soignant ?

                  Premièrement, on est dans une situation où on recense officiellement plus de 600 cas de coronavirus par jour. Les 600 cas sont ceux qu’ils sont diagnostiqués par PCR. Alors que plus de 50 % ce sont des cas qui sont diagnostiqués par les scanners médicaux.

                  On est dans une situation d’ascension par rapport à la courbe épidémique donc le personnel de santé est plus exposé au covid-19 qu’il y a quelques mois.

                  Le deuxième facteur, c’est le manque de moyens de protection il y a des structures où le minimum du matériel n’existe pas. Dans les grandes villes les moyens sont dispensés mais en quantité insuffisante pour couvrir réellement les besoins.

                  Pour le troisième facteur, c’est la fatigue qui est due au rythme soutenu. Les membres du personnel soignant sont fatigués car ils sont sous pression au niveau professionnel et par rapport à leurs vies de famille. Beaucoup ne rentre pas chez eux. Surtout lorsqu’on a une importante charge de travail.

                  Plusieurs praticiens de santé ont déploré un retard des résultats de dépistages au coronavirus. Confirmez vous cela ?

                  Déjà il faudrait qu’il soit disponible. Nous on dénonce le fait que le test PCR n’est disponible ni pour les malades ni pour les professionnels de la santé.

                  Et quand il (test PCR, ndlr) est disponible, les résultats arrivent au bout de 10 à 14 jours ! Ca n’a aucun sens surtout pour les enquêtes épidémiologiques.

                  On le sait très bien, c’est les enquêtes épidémiologiques sur le terrain qui vont nous guider pour casser la chaine de transmission et pour intervenir rapidement. Donc lorsqu’on reçoit les résultats avec un retard de plus de 10 jours, ça sert à rien. Je pense qu’on est vraiment à côté de la plaque par rapport aux enquêtes.

                  Que pensez-vous des dernières décisions prises par l’Etat dans le cadre de la lutte contre le coronavirus ?

                  Le confinement n’a jamais été mis en place en Algérie. Moi je le considère comme un couvre-feu. C’est vrai il y avait un confinement général à Blida durant le mois de mars dernier. Ça a fonctionné et ça a donné des résultats.

                  Si on avait élargi le confinement autour de la wilaya de Blida (les wilayas limitrophes, ndlr), je pense qu’on aurait eu un meilleur résultat. Moi et mon syndicat, nous l’avons proposé.

                  21 juillet 2020
                  Algerie 360
                  Dernière modification par shadok, 23 juillet 2020, 17h28.
                  Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

                  Commentaire


                  • #24
                    Kayen echemma...

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                    • #25
                      Kayen echemma...
                      MDR

                      Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

                      Commentaire


                      • #26
                        Y a aussi "smayem" si tu veux, toute une palette...

                        Commentaire


                        • #27
                          C'est incroyable comment le régime algérien amnipule les chiffres !
                          La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

                          Commentaire


                          • #28
                            Il ne sert à rien de ramener la chose à la chique.. c'est pas drôle !

                            Les choses sont bien plus chic que ça.. lol

                            Comme je l'avais souligné.. c'est une affaire de lobby !
                            TOUS les laboratoires d’analyses médicales privés en Algerie appartiennent à des professeurs (en activé ou retraités).
                            Seuls les professeurs ont le droit au fameux sésame (agrément) qui permet cette activité professionnelle/commerciale..

                            Les laboratoires privés souhaitent un dépistage massif pour des raisons évidentes..
                            On parle de milliers de patients par jour dont les analyses seraient pris en charge par l'état..
                            Les labos souhaitent pouvoir importer les kits et les réactifs aussi.. pour traiter un maximum de patients !

                            Mais ma fihach .. la réponse est NON !

                            Le Covid n'est pas un marché commercial.. mais une pandémie !

                            Rebbi y'enoub nchallah..


                            Mdrr..

                            Commentaire


                            • #29
                              c'est pas drôle !
                              Je te le fait pas dire.
                              Comme je l'avais souligné..
                              Souligner, surligner,... tu peux utiliser tes coloriages comme tu veux, cela ne change en rien le machin. De la médiocrité a l'état pure.
                              professeurs
                              Bah oui, dans ce pays, il faut être du niveau d'un Tahkout ou d'un Haddad...
                              dépistage massif
                              T'es fou! Dépister les gueux! Non mais et puis quoi encore?

                              Commentaire


                              • #30
                                Il faut arrêter de trouver des excuses ridicules

                                Les labos privés n'ont aucune influence sur l'Institut Pasteur, un organisme étatique

                                C'est à l'État de prévoir une quantité suffisante de réactifs pour l'Institut Pasteur et les labos des CHU

                                Extrait d'un article d'El-Watan :

                                Dépistage de la Covid-19 : La longue attente des résultats des tests PCR

                                Les cas asymptomatiques constituent la majorité des prélèvements. Les laboratoires des CHU à l’arrêt pour problème de réactifs.

                                Malgré la multiplication des centres de diagnostic à travers le pays depuis le début de l’épidémie et qui sont actuellement au nombre de trente, le test PCR demeure la problématique majeure rencontrée par les personnels de santé, en plus du manque de lits d’hospitalisation, les réserves d’oxygène et les moyens de protection en ce moment du rebond inquiétant de l’épidémie.

                                La disponibilité des kits de prélèvement ne se pose pas, affirment les spécialistes, mais les réactifs, le moyen pour identifier le virus, constituent un véritable casse-tête.

                                L’Institut Pasteur d’Algérie et ses annexes sont submergés par le nombre de prélèvements acheminés de toutes les wilayas du pays en raison de pannes des machines et de manque de réactifs dans les autres laboratoires des établissements de santé, notamment dans les CHU.

                                Selon des sources concordantes, l’IPA enregistre plusieurs milliers de tests en instance dont la majorité relève de cas asymptomatiques.

                                El-Watan
                                18 juillet 2020
                                .......
                                Dernière modification par shadok, 24 juillet 2020, 14h55.
                                Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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