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Rôle important de la société civile dans la construction de l’Algérie nouvelle

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  • Rôle important de la société civile dans la construction de l’Algérie nouvelle

    OUARGLA - Le rôle important de la société civile dans la construction de l’Algérie nouvelle a été souligné mardi à Ouargla par le conseiller du Président de la République, chargé du mouvement associatif et de la communauté nationale à l'étranger, Nazih Benramdane.

    "Le Président de la République attache une grande importance au rôle attendu des acteurs de la société civile, que ce soit les associations locales, les organisations nationales, les syndicats professionnels et estudiantins et autres, dans la construction de l’Algérie nouvelle," a affirmé M. Benramdane au cours d’une rencontre de consultation avec la société civile locale.

    Lors de cette rencontre de consultation sur les voies de progression de la société civile vers plus d’efficacité dans la décision locale, organisée à l’Université Kasdi Merbah, le conseiller du Président de la République, chargé du mouvement associatif et de la communauté nationale à l'étranger a évoqué, comme "indices concrets, et non démagogiques, de cette importance accordée à la société civile", les larges facilités offertes, aux niveaux central et local, par le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, notamment pour l’agrément des associations.

    M. Benramdane a fait état, en outre, de l’existence de cellules au niveau de l’ensemble des communes à travers le pays, susceptibles de garantir "l'accompagnement des volontés de création de nouvelles associations, en plus de la désignation de plus de 1.700 salles à travers le pays à même d’être mises à la disposition des associations pour la tenue de leurs rencontres constitutives."
    La durée d’étude par les instances concernées des demandes de constitution d’associations a été réduite à dix (10) jours, a-t-il assuré lors de cette rencontre qui entre dans le cadre d’une série de rencontres du type à travers le pays.

    Tout en soulignant les efforts déployés par le Gouvernement pour un décollage économique, en dépit de la crise sanitaire, le chargé du mouvement associatif et de la communauté nationale à l'étranger a salué, par ailleurs, l’élan de solidarité manifesté par les associations de la société civile et leur accompagnement des institutions de l’Etat face à la pandémie de la Covid-19.

    Nazih Benramdane a mis en exergue, en outre, la volonté politique affichée par le Président de la République de promouvoir le rôle de la société civile et le raffermissement de ses liens avec les institutions de l’Etat, dans le cadre de la démocratie participative au service de l’intérêt général du pays et l’amélioration du cadre de vie du citoyen.

    La rencontre a été l’occasion aussi pour les représentants de la société civile locale de soulever une série de préoccupations et de suggestions qui seront examinées et cristallisées, dans le cadre d’une stratégie nationale d’encadrement de la société civile afin de contribuer à la construction de l’Algérie nouvelle.
    Parmi ces suggestions, la mise sur pied d’une fédération de wilaya de la société civile pour servir de trait d’union entre les associations, la modification du statut des associations de sorte à promouvoir leurs actions, en plus du bénéfice du soutien financier d’institutions économiques.

    Les intervenants ont également plaidé pour l’implication du mouvement associatif dans le développement local, l’ouverture de canaux de dialogue avec les autorités locales (wilaya, daira, commune), l’élaboration d’une plateforme électronique regroupant les acteurs de la société civile, la mise en place de mécanismes pour la formation des membres d’associations, ainsi que le jumelage entre les associations.

    04 août 2020

    APS

  • #2
    Depuis 1962, la société civile a été nié et si quelques associations existaient, elles servaient des personnes politiques et n'etaient pas autonomes. Je suis médusé et surpris que le gouvernement décide une liberté de création d'associations libres et autonomes ?
    J'en suis incrédule. Qu'en pensez-vous ?

    Commentaire


    • #3
      Les intervenants ont également plaidé pour l’implication du mouvement associatif dans le développement local, l’ouverture de canaux de dialogue avec les autorités locales (wilaya, daira, commune), l’élaboration d’une plateforme électronique regroupant les acteurs de la société civile, la mise en place de mécanismes pour la formation des membres d’associations, ainsi que le jumelage entre les associations.
      Il faudrait leur dire que la plateforme existe déjà, c'est le forum Algerie DZ

      la société civile a été nié et si quelques associations existaient, elles servaient des personnes politiques et n'etaient pas autonomes. Je suis médusé et surpris que le gouvernement décide une liberté de création d'associations libres et autonomes ?
      De nombreuses associations sont totalement autonomes et ne servent aucun politique. Une association n'est pas obligée de faire appel au gouvernement pour obtenir des financements, un bon gestionnaire peut trouver d'autres sources pour réaliser les actions. S'ils libèrent la création d"'associations c'est très certainement parce qu'ils ont compris que des associations locales seront plus efficaces que les services publics pour assister les plus démunis ou les futurs entrepreneurs. Le tissu associatif est très important en Algérie, même à l'étranger, dans des pays comme la France ou le Canada, ce sont les algériens qui constituent le plus d'associations. Yennayer est devenu une fête célébrée même à la maire de Paris ou de New York, ce sont des associations algériennes à qui l'on doit cette réussite.
      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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