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Port de Annaba: Explosion meurtrière, Attentat du Mossad ? RAPPELLE

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  • Port de Annaba: Explosion meurtrière, Attentat du Mossad ? RAPPELLE

    23juillet1964 l'explosion du port de annaba

    Un jeudi plus exactement le soir du 23 juillet 1964 aux environs de 22h, une forte explosion avait secoué la ville de Annaba faisant 400 victimes (morts et disparus), ainsi que des milliers de blessés en plus des dégâts matériel et une perte inestimable d'une charge d'armes et de munition venant d'Egypte , un coup réussi du Mossad qui ne s'est pas caché en voulant envoyer un message a Abdenasser ainsi qu'a l’Algérie récemment indépendante . La déflagration a touché un bateau( L'Etoile d'Alexandrie) bourré d’armements et de munitions mouillant au port d'Annaba qui venait d'arriver d'Egypte c’était une propriété de l’état Algérien que l’état Égyptien gardait secrètement dans des ports d'Egypte en Alexandrie , Merssa Matrouh et Merssa Assaloume La paisible ville de Annaba est restée pour longtemps sous le choc et il y'en a mème qui traînent des séquelles jusqu’à nos jours avec des handicaps, les Annabis se souviennent de cette nuit d'horreur et ils racontent l'incident toujours avec beaucoup d’émotion Ce coup du Mossad n'est pas isolé car la haine du Mossad envers l’Algérie ne date pas seulement de cet incident.

    .


    les regrettés allah yerhamhoum, le président Benbella et le ministre de la défense Boumediene sur les lieux du drame


    Dernière modification par oudjda, 08 août 2020, 15h19.
    المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

  • #2
    L'explosion de Bône aurait causé la mort de plus de deux cents personnes La presse locale émet l'hypothèse d'un sabotage

    Les dernières informations en provenance de Bône confirment l'ampleur de la catastrophe causée par l'explosion dans le port algérien d'un cargo chargé de munitions : le nombre des morts s'élèverait à plus de deux cents, et les dégâts matériels seraient de l'ordre de 2 milliards de francs. L'enquête n'a pas encore permis de déterminer la cause de l'explosion, mais la presse algéroise soutient en général l'hypothèse d'un sabotage attribué à la " contre-révolution ".
    Alger, 25 juillet. - Les journaux algériens émettent, samedi matin, l'hypothèse d'un attentat perpétré par " la contre-révolution extérieure ". Un communiqué de la centrale syndicale U.G.T.A. paraît mettre en cause " le sionisme international ", accusation que la rumeur publique reprend d'ailleurs à son compte. En réalité, tant que l'enquête n'aura pas apporté de précisions, il sera difficile de se prononcer. Intervenant le lendemain de l'explosion des soutes à munitions de la caserne de Sidi-Ferruch qui a, en définitive, fait quatre-vingts morts et provoqué des dégâts considérables, il est difficile de croire que la catastrophe de Bône est due au hasard. Mais il n'est pas impossible non plus que les imprudences qui auraient provoqué l'accident de Sidi-Ferruch aient été également à l'origine de celui de Bône.

    En effet, dans les deux cas, c'est au moment du déchargement des munitions que la catastrophe s'est produite. Cependant, dans le second cas, l'ampleur de l'explosion et le fait qu'elle se soit produite sous la coque du navire laissent planer un sérieux doute
    LEMONDE:Par JEAN-FRANÇOIS KAHN Publié le 27 juillet 1964
    المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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    • #3
      1964 un cargo explosait dans un port algérien
      L’énigmatique attentat du Mossad à Annaba


      23 juillet 1964.
      Si cette date coïncide avec le douzième anniversaire de la prise de pouvoir de Nasser et des“officiers libres” en Égypte, elle est pour l’Algérie un jour macabre. Tragique et dramatique, mais surtout oubliéau grand dam de plusieurs centaines de familles.Il s’agit de la première grande tragédie de l’Algérie post-Indépendance. Ce jeudi-là, aux environs de 22h, uneforte explosion avait secoué la ville de Annaba faisant entre 100 et 400 victimes (morts et disparus), ainsi quedes milliers de blessés. Des chiffres que répètent à satiété, 45 ans après, les familles des victimes ainsi qued’anciens travailleurs du port, en se référant à ce qu’ils ont vu et aux différentes sources officielles ethospitalières de l’époque qu’ils ont pu contacter.La déflagration a touché un bateau bourré d’armements et de munitions mouillant au port. La quasi-majoritédes victimes était des dockers réquisitionnés de “force” pour le déchargement. Selon les témoignages que nousavons pu recueillir auprès des familles des victimes, l’explosion était d’une telle force qu’elle a été entendue àdes dizaines de kilomètres alentour. Le bateau avait pris feu, rendant le port “lumineux” de très loin et la villede Annaba était couverte par un gros nuage noir. L’avant du bateau a été retrouvé à des centaines de mètresdu port, touchant l’hôpital Ibn-Sina. D’autres débris ont été retrouvés à trois kilomètres du lieu de ladéflagration.En plus des centaines de morts et de disparus, l’explosion avait causé aussi la “disparition” de plus de 400tonnes d’armements et de munitions et des pertes financières de plus de 20 millions de dollars.Entre “impérialistes”, “réactionnaires” et IsraéliensLe lendemain même, le président Ahmed Ben Bella, accompagné de son ministre de la Défense, le colonelHouari Boumediène, s’était déplacé sur les lieux. Les autorités algériennes avaient conclu à l’attentat. Unebombe avait ainsi été placée par un commando dans le bateau avant d’être actionnée. Officiellement, des“agents impérialistes et réactionnaires” avaient été accusés ce jour-là sans plus de détails sur leurs “origines”.On a ainsi évoqué “les services français de la cinquième colonne” ainsi que les “ultras de l’Algérie française”mais chaque fois, les Israéliens étaient désignés soit comme instigateurs directs, soit comme “complices”. Pourla plupart des témoins et des familles des victimes, le doute est même inexistant. Le Mossad serait directementimpliqué dans l’explosion du Star of Alexandria, dont les restes de l’épave serait toujours au fond des eaux duport de Annaba. Toutefois, les détails de l’opération du commandorestent toujours “flous” et, à ce jour, personne n’a pu donner de réponses précises aux nombreuses questionsen suspens.La “lecture” de l’attentat faite à l’époque (toujours d’actualité d’ailleurs) serait un double message lancé par leMossad. Le premier à Nasser (huit ans après la crise du Suez et trois ans avant la guerre du Kippour) et l’autre àl’Algérie dont l’aura révolutionnaire de l’époque gênait trop les Israéliens dans leur “démarche” colonisatrice auMoyen-Orient. Les liens très étroits qu’entretenaient les deux Présidents ne pouvaient que soulever le courrouxdes Israéliens. Précisons au passage que moins de deux mois avant cette explosion, soit le 29 mai 1964, l’OLPétait créée.





      Le Mossad et l’Algérie : une vieille histoire
      La présence et les “coups” des services secrets israéliens ne datent pas de ce 23 juillet. Après ledéclenchement de la Révolution algérienne, et bien avant l’Indépendance, le Mossad sévissait déjà en Algérie,précisément à Constantine.
      Dès 1956, il avait entraîné et armé des cellules composées de jeunes Juifs de la villepour contrer les éléments de l’ALN.
      Une opération “téléguidée” par deux agents : Shlomo Havillo (en poste àParis en 1956) et son “subalterne” Avraham Barzalai. Une information qu’avait publiée le quotidien israélienMaariv en mars 2005.
      Il y a quelques mois, une histoire d’espionnage avait éclaté. Accusé de travailler pour le Mossad, un Algérien de44 ans a été condamné, en janvier dernier, par la cour de Tizi Ouzou à 10 ans de réclusion ferme pour “collecteet transmission au profit d’une puissance étrangère d’informations sensibles et confidentielles dont l’usageporte atteinte à l’économie et à la défense nationales”.
      Les services israéliens étaient aussi désignés commeprobables kidnappeurs d’Ali Belaroussi et Azzedine Belkadi, les deux diplomates algériens enlevés à Bagdad en2005.Un fait qui est tout à fait plausible eu égard à la longue liste d’assassinats des services sionistes.
      Commentoublier celui de l’ex-directeur général du Théâtre national algérien, Mohamed Boudia, le 28 juin 1973 rue desFossés-Saint-Bernard à Paris (les détails de l’opération ont été divulgués dans le livre Mossad, un agent desservices secrets israéliens parle, édité en 1990, de Claire Hoy et Victor Ostrovsky)



      Les familles des victimes de “darbate el-babor”...
      En mémoire des dockers, un hommage a été organisé par l’association Machaâl el chahid, jeudi dernier, aupalais de la Culture de Annaba. Une rencontre qui a été l’occasion pour que les langues se délient après tantd’années de “non-écoute” ou de silence. Il faut dire que c’est la première fois depuis 45 ans qu’une initiative aété prise pour ces familles. “Cela n’a pas été facile d’avoir l’accord des autorités pour rendre cet hommage”,nous dira Hocine Gouasmia, le président de l’association. “J’ai dû batailler ferme pour pouvoir organiser cetterencontre des familles qui avaient tant besoin d’exprimer leur douleur et demander au moins une stèle pourleurs proches”, précise-t-il.La cérémonie a vu plusieurs personnes se relayer au micro pour apporter leurs témoignages. Il s’agissaitessentiellement d’enfants de victimes qui tous étaient unanimes à dénoncer “l’attitude des autorités” à leurencontre. Selon eux, tout a été fait pour les faire taire et clore le dossier. “On est même allé jusqu’à dire quetoutes les veuves s’étaient remariées, et donc qu’il n’y avait rien à faire pour revenir à l’explosion”, dira l’und’eux presque en criant.



      Le témoignage le plus poignant aura été celui de Soualah Alila Maâmer. En pleurs, il raconte ce qu’il a vécu, “satragédie”. “J’avais 10 ans, et nous habitions au quartier de l’Orée rose. Quand ça a explosé, tout Annaba estdevenue rouge à cause du feu. On courait dans tous les sens pour retrouver mon père qui était docker et qu’onsavait au port en train de travailler. Il a fallu attendre le lendemain matin pour pouvoir le chercher dans leshôpitaux. J’étais avec ma cousine. Elle était très courageuse. C’est elle qui cherchait le corps de mon père ensoulevant les draps des morts. C’était plus des lambeaux humains que des corps. C’était horrible. Le plus cruel,c’est qu’on n’a jamais retrouvé mon père, et à ce jour nous n’en avons trouvé aucune trace. Notre malheur estdevenu encore immense devant l’inaction des responsables, que ce soit la wilaya, la daïra ou l’APC”. Soualahcontinue son récit, entrecoupé de chaudes larmes : “Au début, on nous avait octroyé des carnets d’enfants dechouhada mais dès 1967, on nous les a retirés sans explication. Jusqu’à maintenant, nos droits sont bafoués.”Parmi les enfants des victimes, il y avait Mabrouk Abdelbaki, 6 ans en 1964, et dont la date de naissance estle... 23 juillet.



      Mais aussi des questionnements
      Nous avons rencontré également, lors de cet hommage, un rescapé du drame, Omar. Il avait au moment desfaits 20 ans et travaillait en tant que docker. “Ce jour-là, on nous avait réunis au centre d’embauche et le chefnous avait dit qu’on était obligé de travailler. Nous avions tous protesté en lui répondant que tout ce quitouchait l’armée ne nous concernait pas. Sa réaction était claire et nette. Il nous a répondu que nous étions tous d
      es moudjahidine et que c’était le devoir de chacun de nous de faire ce travail, tout en précisant que celui quine travaillera pas sera suspendu à vie”.Omar a eu la vie sauve grâce à son père, lui aussi docker, qui, tout en rejoignant le port pour le déchargement,avait interdit à son fils de faire de même. Avant de nous quitter, et tout en affirmant que la “main sioniste”n’était pas loin, il n’hésita pas à se poser des questions en chuchotant : “Ce que je ne comprends surtout pas,c’est pourquoi on n’avait pas déchargé tout cet arsenal au port d’Alger qui était beaucoup plus grand. L’autrechose que je n’arrive pas à digérer, c’est pourquoi il a fallu le faire au port de Annaba et non sur les autres quaisqui étaient beaucoup plus adéquats.” Il n’en dira pas plus, préférant se “faufiler” vers la sortie avec les autresmembres des familles des victimes.
      liberté-algerie (2009)
      Dernière modification par oudjda, 08 août 2020, 15h28.
      المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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      • #4
        Le Mossad et l’Algérie : une vieille histoire
        etre attaqué par le mossad et les sionistes n'est pas donné a tout le monde.
        dans ce monde ya deux, ceux qui sont attaqué par les sionistes(algerie,,,) et ceux qui sont aidé par les sionistes(maroc,,,)

        la destructions des armes et munition destinés a l'armée algérienne ne peux être bénéfique que pour le maroc après son agression a la nouvelle Algerie indépendante
        entre les marocains et les sionistes aussi une trés vielle histoires qui ne date pas que de nos jours une histoire solide mais dans l'autre sens

        le sens de l'entraide et collaborations et mercenariat.
        et vive a république Algerienne indépendante
        المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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