Dans un post Facebook, l’ancien ministre Abdelaziz Rahabi évoque la question de l’instrumentalisation de la justice et la confiscation des libertés des militants politiques jetés systématiquement en prison. Pour lui, il s’agit d’une pratique d’un autre temps.
« La confiscation des libertés à travers des décisions de justice visant les militants politiques dans le cadre du Hirak ou dans un tout autre cadre, est une pratique d’une époque révolue », a indiqué Abdelaziz Rahabi, ajoutant que « ces pratiques inacceptables neutralisent les initiatives visant à trouver une sortie pacifique et consensuelle de la crise multidimensionnelle que traverse l’Algérie ».
M. Rahabi a tenu à rappeler que « le but de la justice n’est pas de limiter les libertés individuelles et collectives, mais plutôt de protéger les droits et libertés fondamentaux contre toute violation. Son essence est de protéger les citoyens des dérives et des pressions du pouvoir exécutif, ainsi que des divers groupes d’intérêt et d’influence ».
Et de conclure que « malheureusement, notre système judiciaire n’a pas encore été en mesure de se libérer du fardeau des pratiques l’ancien régime, dans sa tentative d’instaurer une justice véritablement indépendante. (…) la justice algérienne doit, aujourd’hui, prendre conscience de sa part de responsabilité historique dans le succès ou l’échec de la transition souhaitée vers la gouvernance démocratique ».
Algérie Focus
11-08-2020
« La confiscation des libertés à travers des décisions de justice visant les militants politiques dans le cadre du Hirak ou dans un tout autre cadre, est une pratique d’une époque révolue », a indiqué Abdelaziz Rahabi, ajoutant que « ces pratiques inacceptables neutralisent les initiatives visant à trouver une sortie pacifique et consensuelle de la crise multidimensionnelle que traverse l’Algérie ».
M. Rahabi a tenu à rappeler que « le but de la justice n’est pas de limiter les libertés individuelles et collectives, mais plutôt de protéger les droits et libertés fondamentaux contre toute violation. Son essence est de protéger les citoyens des dérives et des pressions du pouvoir exécutif, ainsi que des divers groupes d’intérêt et d’influence ».
Et de conclure que « malheureusement, notre système judiciaire n’a pas encore été en mesure de se libérer du fardeau des pratiques l’ancien régime, dans sa tentative d’instaurer une justice véritablement indépendante. (…) la justice algérienne doit, aujourd’hui, prendre conscience de sa part de responsabilité historique dans le succès ou l’échec de la transition souhaitée vers la gouvernance démocratique ».
Algérie Focus
11-08-2020
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