Commençons par le général Boustilla. Il est en grande partie responsable de la mort de 126 personnes en Kabylie lors du printemps noir. Bouteflika ne lui pas donné l'ordre de tirer sur les foules, mais il ne lui a pas non plus ordonné de cessez les tueries. Il est mort sans rendre de compte. Bouteflika n'est pas mort, mais lui non plus n'a pas rendu de comptes sur ces tueries. Après Boustilla, il y a eu le général Nouba. Nouba n'est pas resté suffisamment longtemps à la tête de la gendarmerie, mais assez pour se retrouver en taule. 15 ans de prison. A la prison de Blida, Nouba est en chaise roulante, perclus par la maladie. Deux choses en commun qu'il a avec Bouteflika : la chaise roulante et les soucis de santé. Après Nouba, il y a eu le général Belksir. Bouteflika et Said son frère l'ont nommé à la tête de la gendarmerie en sachant pertinemment qu'il était impliqué dans un cartel de drogue. En fuite à l'étranger, Belksir fait l'objet d'un mandat d'arrêt international. Le point commun entre ces trois généraux ? Bouteflika. Il ne serait pas tout à fait exagéré de penser que pour l'Algérie, les Bouteflika auront été un fléau aussi dévastateur que l'ont été les Banou Hillal.
✍🏻 Farid Alilat / 12 Août 2020
✍🏻 Farid Alilat / 12 Août 2020
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