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Inauguration d'une nouvelle statue à l’effigie du colonel Amirouche

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  • Inauguration d'une nouvelle statue à l’effigie du colonel Amirouche

    La nouvelle statue à l'effigie du colonel Amirouche a été dévoilée, avant-hier, jeudi 20 août, au lieu-dit Tranchée, à quelques encablures de Tassaft-Ouguemoun, village natal du chef de la Wilaya III historique qui vient ainsi d’être célébré par un nouvel édifice monumental présenté comme étant «plus conforme à l’image et à la personnalité» du chef de guerre qu’était le colonel Amirouche. Initié par la fondation qui porte le nom de ce chahid et l'APC d'Iboudrarène, l'événement s'est déroulé en présence de Salah Goudjil, président par intérim du Conseil de la Nation, du wali de Tizi-Ouzou et du représentant de l'APW.

    Des moudjahidine, des responsables, des élus locaux, ainsi que de nombreux citoyens ont tenu à assister à la cérémonie qui a coïncidé avec la célébration du 64e anniversaire du Congrès de la Soummam.
    Le choix de faire coïncider les deux événements n’est pas fortuit, pour le député indépendant Nordine Aït-Hamouda qui s'exprimait devant la caméra de Berbère Télévision. Il rappellera, à ce titre, le rôle joué par le colonel Amirouche en tant que chef de la Wilaya III dans l’organisation et la sécurisation du Congrès de la Soummam. Un événement, déplore-t-il, qui fait l'objet, présentement, d'attaques révisionnistes visant la remise en cause de la portée historique de cette rencontre.

    Évoquant, à son tour, le Congrès de la Soummam auquel, rappellera-t-il, la Wilaya 1 des Aurès n'a pas pu participer mais dont elle a soutenu les résolutions, S. Goudjil insistera sur le rôle déterminant de ce rendez-vous qui a donné une ossature organisationnelle à la Révolution, en définissant le cap et les objectifs de celle-ci, ainsi que le rôle dévolu à la population dans la guerre. «Nous avons soutenu un programme (les résolutions du Congrès de la Soummam, Ndlr) et non les hommes», précisera l’ancien moudjahid de la région des Aurès, qui a tenu à mettre en exergue le rôle majeur joué par Abane Ramdane dans la révolution du 1er Novembre.

    Un mouvement insurrectionnel qui, selon l’invité de la Fondation Amirouche, n'était pas un long fleuve tranquille puisqu'il y a eu des «susceptibilités et des divergences d'appréciation et d'analyse qui ont émaillé les rangs de la guerre de Libération.» Pourtant, celle-ci «a atteint ses objectifs, et ce, grâce à l'unité dans l'action révolutionnaire, loin de toute tutelle partisane ou de «zaïm», a appuyé S. Goudjil.

    À propos du colonel Amirouche, dont il est l’un des derniers moudjahidine encore en vie à l’avoir accueilli dans les Aurès et rencontré en Tunisie, l’ancien moudjahid a soutenu qu’il «était un moudjahid d’une envergure et d’une dimension nationales, qui plaçait l’unité nationale au-dessus de toutes autres considérations».

    C’est ce que dira, à propos de son père, N. Aït-Hamouda, lors de son intervention. Il soutiendra que le chef de la Wilaya III historique «appartient à toute l’Algérie qu’il a sillonnée de toutes parts», témoignant, au passage, de l’estime et de la considération dont jouissait le colonel Amirouche dans les rangs de la Révolution, notamment dans la région des Aurès.
    Le président de la Fondation-colonel Amirouche soulignera, enfin, que l’édification de cette statue est «une reconnaissance de la population locale» au combattant qu’était l’ex-chef de la wilaya III historique.
    Par ailleurs, le président par intérim du Conseil de la Nation n’a pas manqué d’évoquer la nouvelle phase historique que connaît l’Algérie sous l’impulsion du mouvement citoyen du 22 février, considérant que l’Algérie «a traversé le plus dur et s’engage dans une nouvelle ère de son Histoire».

    Il appelle la jeunesse à s’impliquer dans «la construction de la nouvelle Algérie», tout en faisant remarquer qu’il faut «faire la distinction entre l’État, qui doit être fort et stable, et le gouvernement qui, lui, change au gré des choix du peuple», en insistant sur «la nécessité de préserver l’État et construire une Algérie qui appartient à tous ses enfants».
    S. A. M.

    Lesoirdalgerie

  • #2
    Il serait judicieux de baptiser le nouveau stade de Tizi "stade colonel Amirouche" pourquoi pas , ou "stade de la liberté"
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

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    • #3
      Oui pour Amirouche...
      une statue de Matoub, victime de la nauséabonde GIA, homme si populaire dans sa région serait de mise aussi.
      ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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      • #4
        Il serait judicieux de baptiser le nouveau stade de Tizi "stade colonel Amirouche" pourquoi pas , ou "stade de la liberté"
        feu le colonel amirouche a déjà un des plus emblématique boulevard d'Alger en son nom ...
        ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
        On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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        • #5
          Perso , je ne suis pas fan de cette habitude de faire des statues à la gloire des gens .
          ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
          On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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