Pour sauver sa place, le patron de la société d'Etat pétrolière Sonatrach tente par tous les moyens d'écarter les cadres susceptibles de lui faire de l'ombre.
Le président directeur général de Sonatrach, Toufik Hakkar, est de plus en plus fébrile. Inquiet de se voir remplacé à la tête du géant public pétrolier, il s'est lancé dans le limogeage méthodique de ses rivaux. Selon nos informations, les derniers à avoir fait les frais de cette purge sont Toufik Hamdane (directeur associations de Sonatrach), Faiz Zane (directeur central Engineering & Management) et Farid Ghezali, ex-vice-président stratégie du groupe qui était jusqu'alors son conseiller.
Pourquoi Hakkar craint le trio
Soutenu par le premier ministre Abdelaziz Djerad, natif comme lui de la ville de Khenchala (nord - Africa Intelligence du 18/02/20), Toufik Hakkar redoute l'influence des trois hommes et les soutiens dont ils disposent. Toufik Hamdane et Faiz Zane sont proches de la présidence, tandis que Farid Ghezali a le soutien total du ministre de l'énergie Mohamed Arkab. Ghezali était également l'un des prétendants pour le poste de PDG de Sonatrach en février, lors du remplacement soudain de Kamel-Eddine Chikhi (Africa Intelligence du 17/03/20).
Valse des départs
Le départ de ces trois hommes n'est pas le seul signe de la fébrilité d'Hakkar. Début juin, ce dernier a également limogé le directeur des ressources humaines du groupe, Mohamed Hadji, qu'il soupçonne d'avoir fait fuiter l'information de la démission d'Hadj Djilali Abouda au quotidien algérien Algerie Part. Abouda, nommé vice-président chargé des finances de Sonatrach quelques semaines plus tôt, avait refusé d'assumer le passif de l'ancien titulaire du poste, M'Hamed Karoubi, dont il met en cause la fiabilité des bilans financiers.
Hadji occupe actuellement un bureau à la direction générale de Sonatrach, en attendant d'être nommé à une autre fonction. Un jeu de chaises musicales qui suscite le mécontentement d'une partie des cadres supérieurs de Sonatrach.
Africa Intelligence.
Le président directeur général de Sonatrach, Toufik Hakkar, est de plus en plus fébrile. Inquiet de se voir remplacé à la tête du géant public pétrolier, il s'est lancé dans le limogeage méthodique de ses rivaux. Selon nos informations, les derniers à avoir fait les frais de cette purge sont Toufik Hamdane (directeur associations de Sonatrach), Faiz Zane (directeur central Engineering & Management) et Farid Ghezali, ex-vice-président stratégie du groupe qui était jusqu'alors son conseiller.
Pourquoi Hakkar craint le trio
Soutenu par le premier ministre Abdelaziz Djerad, natif comme lui de la ville de Khenchala (nord - Africa Intelligence du 18/02/20), Toufik Hakkar redoute l'influence des trois hommes et les soutiens dont ils disposent. Toufik Hamdane et Faiz Zane sont proches de la présidence, tandis que Farid Ghezali a le soutien total du ministre de l'énergie Mohamed Arkab. Ghezali était également l'un des prétendants pour le poste de PDG de Sonatrach en février, lors du remplacement soudain de Kamel-Eddine Chikhi (Africa Intelligence du 17/03/20).
Valse des départs
Le départ de ces trois hommes n'est pas le seul signe de la fébrilité d'Hakkar. Début juin, ce dernier a également limogé le directeur des ressources humaines du groupe, Mohamed Hadji, qu'il soupçonne d'avoir fait fuiter l'information de la démission d'Hadj Djilali Abouda au quotidien algérien Algerie Part. Abouda, nommé vice-président chargé des finances de Sonatrach quelques semaines plus tôt, avait refusé d'assumer le passif de l'ancien titulaire du poste, M'Hamed Karoubi, dont il met en cause la fiabilité des bilans financiers.
Hadji occupe actuellement un bureau à la direction générale de Sonatrach, en attendant d'être nommé à une autre fonction. Un jeu de chaises musicales qui suscite le mécontentement d'une partie des cadres supérieurs de Sonatrach.
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