Abdelaziz Bouteflika nourrissait de la haine et de la rancœur pour le FLN pour des raisons personnelles. Les faits connus sous sa présidence et ceux qui sont portés à la connaissance du public depuis sa chute étayent cette idée de vouloir se venger, humilier, salir. D'abord parce que l'officier chargé des recrutements au sein de l'ALN a refusé que Bouteflika rejoigne la révolution en 1956 en raison du passé douteux de son père.
Il aura fallu l'intervention de Mustapha Bouabadallah, notamment auprès de Boussouf, pour que Bouteflika devienne maquisard. Ensuite parce que son père est décédé d'une mort mystérieuse en 1958. Il en veut au FLN pour cette mort ? C'est d'autant plus une énigme qu'il n'évoque presque jamais son père. Il en a même trouvé un de substitution en la personne de Boumediene.
Enfin parce qu'il a été humilié par le FLN dont il a été banni de 1981 avant d'être réintégré en 1988. Pour toutes ses raisons et pour d'autres aussi il s'est vengé du FLN. Il a mis à la tête du FLN deux personnages qui auraient dû croupir en prison avant même qu'ils franchissent le siège du parti.
D'ailleurs le premier est en fuite à l'étranger et l'autre est à la prison d'El Harrach. Ainsi, Bouteflika a mis Amar Saadani à la tête du FLN alors que Saadani a déjà fait l'objet d'une condamnation au tribunal d'El Oued pour coups et blessures. Il était déjà condamné quand il a pris la présidence de l'APN en 2004. Bouteflika le savait mais a laissé faire. Il savait aussi que Saadani était lourdement impliqué dans un scandale de détournement de subventions agricoles. Il avait son dossier entres les mains, mais il l'a quand même désigné SG du FLN en 2013.
Il y a pire que Saadani. Il y a Djamel Ould Abbés qui a remplacé Saadani à la tête du FLN en 2005. La mère adoptive de Djamel Ould Abbés, qui tenait un boxon dans une ville de l'Ouest, a été exécutée par l'ALN pour collaboration avec l'armée française. La maîtresse de Ould Abbès a subi le même sort pour les mêmes raisons et lui même a échappé au même sort. Il ne se trouvait pas sur les lieux au moment où le groupe est venu liquider sa maîtresse. Il a détalé au Maroc avant de se fabriquer une carrière de révolutionnaire puis d'usurpateur avec un faux diplôme obtenu en Allemagne. Bouteflika savait tout cela mieux que personne tant Ould Abbés était souvent agrippé aux jupons de sa mère. Rien que pour cela, Ould Abbés n'était pas éligible pour diriger le FLN.
Et puis, il y a Ould Abbés l’obséquieux, le guignol, le charlatan, le mystificateur et le corrompu. Donc voilà les deux hommes à qui Bouteflika a donné les clés du FLN. Le premier fuit la justice pour se réfugier à l'étranger et le second va sans doute finir sa vie en prison. Si cela ne relève pas d'un esprit de vengeance, d'une volonté de détruire, d'avilir..... Ah, avant que j'oublie. Il y a le frère, Said. Lui donnait ses ordres au SG du FLN alors qu'il était en état d'ivresse
Farid Alilat
03-09-2020
(Publié sur sa page Facebook)
Il aura fallu l'intervention de Mustapha Bouabadallah, notamment auprès de Boussouf, pour que Bouteflika devienne maquisard. Ensuite parce que son père est décédé d'une mort mystérieuse en 1958. Il en veut au FLN pour cette mort ? C'est d'autant plus une énigme qu'il n'évoque presque jamais son père. Il en a même trouvé un de substitution en la personne de Boumediene.
Enfin parce qu'il a été humilié par le FLN dont il a été banni de 1981 avant d'être réintégré en 1988. Pour toutes ses raisons et pour d'autres aussi il s'est vengé du FLN. Il a mis à la tête du FLN deux personnages qui auraient dû croupir en prison avant même qu'ils franchissent le siège du parti.
D'ailleurs le premier est en fuite à l'étranger et l'autre est à la prison d'El Harrach. Ainsi, Bouteflika a mis Amar Saadani à la tête du FLN alors que Saadani a déjà fait l'objet d'une condamnation au tribunal d'El Oued pour coups et blessures. Il était déjà condamné quand il a pris la présidence de l'APN en 2004. Bouteflika le savait mais a laissé faire. Il savait aussi que Saadani était lourdement impliqué dans un scandale de détournement de subventions agricoles. Il avait son dossier entres les mains, mais il l'a quand même désigné SG du FLN en 2013.
Il y a pire que Saadani. Il y a Djamel Ould Abbés qui a remplacé Saadani à la tête du FLN en 2005. La mère adoptive de Djamel Ould Abbés, qui tenait un boxon dans une ville de l'Ouest, a été exécutée par l'ALN pour collaboration avec l'armée française. La maîtresse de Ould Abbès a subi le même sort pour les mêmes raisons et lui même a échappé au même sort. Il ne se trouvait pas sur les lieux au moment où le groupe est venu liquider sa maîtresse. Il a détalé au Maroc avant de se fabriquer une carrière de révolutionnaire puis d'usurpateur avec un faux diplôme obtenu en Allemagne. Bouteflika savait tout cela mieux que personne tant Ould Abbés était souvent agrippé aux jupons de sa mère. Rien que pour cela, Ould Abbés n'était pas éligible pour diriger le FLN.
Et puis, il y a Ould Abbés l’obséquieux, le guignol, le charlatan, le mystificateur et le corrompu. Donc voilà les deux hommes à qui Bouteflika a donné les clés du FLN. Le premier fuit la justice pour se réfugier à l'étranger et le second va sans doute finir sa vie en prison. Si cela ne relève pas d'un esprit de vengeance, d'une volonté de détruire, d'avilir..... Ah, avant que j'oublie. Il y a le frère, Said. Lui donnait ses ordres au SG du FLN alors qu'il était en état d'ivresse
Farid Alilat
03-09-2020
(Publié sur sa page Facebook)
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