Du nouveau pour les porteurs de projets innovants. Ils ne seront plus soumis au parcours du combattant pour la création de leurs entreprises. Le système déclaratif sera désormais adopté. Un fonds sera dédié au financement des start-up. Le président de la République appelle à mettre un terme à la bureaucratie qui a brisé le rêve des jeunes et empêché de concrétiser leurs projets.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Le parcours traditionnel truffé d’embûches imposé par les banques aux porteurs de projets ne devrait plus constituer une entrave pour les jeunes porteurs de projets.
Un fonds leur sera désormais dédié. Il permettra le financement des projets innovants et l’accompagnement de leurs initiateurs.
En attendant qu’il soit financé par le secteur privé, son financement sera public.
L’annonce a été faite hier par Abdelmadjid Tebboune au cours de la première édition de la conférence annuelle des start-up. Autre annonce faite par le président de la République : l’adoption du système déclaratif qui viendra également soulager les porteurs de projets des lourdeurs administratives.
Présentant les contours du nouvel environnement en phase d’être mis en place, le ministre délégué chargé de l’Économie de la connaissance et des Start-up a évoqué la définition pour la première fois de la start-up, le soutien financier à travers le fonds d’investissements qui garantira un accompagnement financier et logistique alors que toutes les formalités se feront désormais en ligne via une plateforme opérationnelle dès le 15 octobre qui permettra d’ avoir des informations et d’être labellisés.
Les porteurs de projets sont assurés de bénéficier d’allégements fiscaux et d’un cadre légal plus flexible avec une nouvelle forme juridique à mi-chemin entre la SPA et la Sarl et qui s’appellera désormais le Spas.
Dans un bref discours au cours duquel il n’est nullement sorti du thème du jour, le président de la République a évoqué le «nouveau» modèle économique basé sur le savoir qui nécessite d’investir dans l’énergie des jeunes et de dessiner les contours de l’économie du savoir.
Le président de la République reconnaît que la concrétisation d’un tel projet nécessite une révision des mécanismes de financement pour mettre les porteurs de projets à l’abri de la bureaucratie des banques qui en a déjà découragé plus d’un.
Face aux jeunes porteurs de projets, le président de la République a promis que «l’ère de la bureaucratie est révolue», s’engageant à «mettre un terme à des pratiques qui ont empêché beaucoup de projets de se concrétiser».
Le défi du changement, assure Tebboune, ne se fera pas avec les vieilles mentalités, d’où l’appel qu’il a lancé hier afin que les walis et l’ensemble des intervenants facilitent l’accès au foncier pour la création d’incubateurs dans un délai de deux mois. Ils ont pour instructions de ne surtout pas «décourager la jeune génération» et de «ne pas casser le rêve de la jeunesse».
Le Premier ministre, pour sa part, dit espérer voir émerger une nouvelle génération d’hommes d’affaires et d’entrepreneurs.
N. I.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Le parcours traditionnel truffé d’embûches imposé par les banques aux porteurs de projets ne devrait plus constituer une entrave pour les jeunes porteurs de projets.
Un fonds leur sera désormais dédié. Il permettra le financement des projets innovants et l’accompagnement de leurs initiateurs.
En attendant qu’il soit financé par le secteur privé, son financement sera public.
L’annonce a été faite hier par Abdelmadjid Tebboune au cours de la première édition de la conférence annuelle des start-up. Autre annonce faite par le président de la République : l’adoption du système déclaratif qui viendra également soulager les porteurs de projets des lourdeurs administratives.
Présentant les contours du nouvel environnement en phase d’être mis en place, le ministre délégué chargé de l’Économie de la connaissance et des Start-up a évoqué la définition pour la première fois de la start-up, le soutien financier à travers le fonds d’investissements qui garantira un accompagnement financier et logistique alors que toutes les formalités se feront désormais en ligne via une plateforme opérationnelle dès le 15 octobre qui permettra d’ avoir des informations et d’être labellisés.
Les porteurs de projets sont assurés de bénéficier d’allégements fiscaux et d’un cadre légal plus flexible avec une nouvelle forme juridique à mi-chemin entre la SPA et la Sarl et qui s’appellera désormais le Spas.
Dans un bref discours au cours duquel il n’est nullement sorti du thème du jour, le président de la République a évoqué le «nouveau» modèle économique basé sur le savoir qui nécessite d’investir dans l’énergie des jeunes et de dessiner les contours de l’économie du savoir.
Le président de la République reconnaît que la concrétisation d’un tel projet nécessite une révision des mécanismes de financement pour mettre les porteurs de projets à l’abri de la bureaucratie des banques qui en a déjà découragé plus d’un.
Face aux jeunes porteurs de projets, le président de la République a promis que «l’ère de la bureaucratie est révolue», s’engageant à «mettre un terme à des pratiques qui ont empêché beaucoup de projets de se concrétiser».
Le défi du changement, assure Tebboune, ne se fera pas avec les vieilles mentalités, d’où l’appel qu’il a lancé hier afin que les walis et l’ensemble des intervenants facilitent l’accès au foncier pour la création d’incubateurs dans un délai de deux mois. Ils ont pour instructions de ne surtout pas «décourager la jeune génération» et de «ne pas casser le rêve de la jeunesse».
Le Premier ministre, pour sa part, dit espérer voir émerger une nouvelle génération d’hommes d’affaires et d’entrepreneurs.
N. I.
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