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L’ancien député, Tahar Missoum, connu sous le surnom « spécifique », a été l’une des figures qui a animé la scène politique durant les dernières années du règne d’Abdelaziz Bouteflika. Ses sorties controversées au parlement ont fait rire des millions d’Algériens. Mais l’amuseur des foules et chouchou des plateaux de télévision en 2017 et 2018 est loin d’être un homme naïf et innocent qui veut seulement faire le buzz en faisant croire aux Algériennes et Algériens qu’il veut défendre les plus faibles face aux plus forts.
Tahar Missoum est un homme court derrière ses intérêts personnels purement mercantiles. Et son parcours, longtemps secret, en dit long sur sa personnalité excentrique. Quelques fois, le bonhomme joue au fou pour dépasser les limites du tolérable en mettant en exergue sa fausse espièglerie. Récemment, Tahar Missoum s’en est pris violemment au bâtonnier du barreau d’Alger, l’avocat Abdelmadjid Sellini. Tahar Missoum voulait séduire les juges et gagner leur soutien parce que l’homme, depuis la chute du régime Bouteflika, risque gros en raison de ses multiples affaires en justice.
Peu de gens le savent, mais Tahar Missoum n’est pas un “zawali” ni un digne représentant des pauvres de l’Algérie Profonde. Depuis le début des évènements du Hirak, l’ex-député tonitruant a quitté la wilaya de Médéa pour refaire sa vie à… Misserghin dans la wilaya d’Oran où il s’est acheté une grande ferme agricole dans laquelle il développe l’élevage ovin et bovin avec plus de 609 têtes de vaches laitières. L’ex-député tente développer aussi la production des produits laitiers. Et l’homme qui faisait le populiste pour défendre les exclus de l’Algérie d’en bas n’a jamais dit à ses compatriotes qu’il est aussi le propriétaire d’une maison…à Alicante en Espagne !
Oui, comme les dirigeants algériens qu’il dénonçait, Tahar Missoum préfère “blanchir son argent” en Europe là où il fait bon vivre. Pour passer inaperçu, Tahar Missoum conduit en ce moment une Passat Volkswagen immatriculée dans la wilaya d’Alger. Pourquoi ? Parce que dans la wilaya de Médéa, l’ex-enfant terrible de l’APN fait l’objet d’enquêtes judiciaires pour trafic de poudre de lait, un produit subventionné par l’Etat, dans son ancienne usine de fabrication des produits laitiers située dans la localité de K’sar El BouKhari.
A Oran, Tahar Missoum tente de se faire oublier et de se faire… Adopter par le nouveau régime afin qu’il lui efface cette ancienne ardoise salie par ses pratiques financières très sombres dans la wilaya de Médéa. Mais le passé finit toujours par nous rattraper. Les Algériens ne le savent pas, mais l’ascension de Tahar Missoum a commencé durant les années 90 lorsqu’il s’était lié au frère d’un puissant et sanguinaire chef terroriste dans le maquis de Médéa, le fameux Sayah Attia dit Cheikh Younès, surnommé le “Nasillard”.
De 1992 jusqu’à 1994, Tahar Missoum n’était qu’un Fellah infortuné. Il était, comme par hasard, l’ami d’Ahmed Attia, le frère du sanguinaire Sayah Attia, le chef terroriste qui était à l’origine du premier assassinat d’un ressortissant étranger durant la décennie noire, ressortissant un Espagnol exécuté le 2 décembre 1993 à Berrouaghia. Des connexions avec les cercles islamistes radicaux, le petit Fellah va rapidement intégrer les milieux affairistes de la wilaya de Médéa. Comment ? Par quel miracle ? Les rumeurs courent et affolent. Mais, n’allons pas loin pour ne pas choquer nos compatriotes dont certains ont beaucoup d’affection pour cet ex-député drôle et goguenard. Tahar Missoum est un homme qui n’a jamais cessé de surprendre. Mais il devrait faire attention à l’avenir, la nouvelle Algérie ne risque pas de lui réserver une place dans son jardin secret où les places sont limitées, très limitées.
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L’ancien député, Tahar Missoum, connu sous le surnom « spécifique », a été l’une des figures qui a animé la scène politique durant les dernières années du règne d’Abdelaziz Bouteflika. Ses sorties controversées au parlement ont fait rire des millions d’Algériens. Mais l’amuseur des foules et chouchou des plateaux de télévision en 2017 et 2018 est loin d’être un homme naïf et innocent qui veut seulement faire le buzz en faisant croire aux Algériennes et Algériens qu’il veut défendre les plus faibles face aux plus forts.
Tahar Missoum est un homme court derrière ses intérêts personnels purement mercantiles. Et son parcours, longtemps secret, en dit long sur sa personnalité excentrique. Quelques fois, le bonhomme joue au fou pour dépasser les limites du tolérable en mettant en exergue sa fausse espièglerie. Récemment, Tahar Missoum s’en est pris violemment au bâtonnier du barreau d’Alger, l’avocat Abdelmadjid Sellini. Tahar Missoum voulait séduire les juges et gagner leur soutien parce que l’homme, depuis la chute du régime Bouteflika, risque gros en raison de ses multiples affaires en justice.
Peu de gens le savent, mais Tahar Missoum n’est pas un “zawali” ni un digne représentant des pauvres de l’Algérie Profonde. Depuis le début des évènements du Hirak, l’ex-député tonitruant a quitté la wilaya de Médéa pour refaire sa vie à… Misserghin dans la wilaya d’Oran où il s’est acheté une grande ferme agricole dans laquelle il développe l’élevage ovin et bovin avec plus de 609 têtes de vaches laitières. L’ex-député tente développer aussi la production des produits laitiers. Et l’homme qui faisait le populiste pour défendre les exclus de l’Algérie d’en bas n’a jamais dit à ses compatriotes qu’il est aussi le propriétaire d’une maison…à Alicante en Espagne !
Oui, comme les dirigeants algériens qu’il dénonçait, Tahar Missoum préfère “blanchir son argent” en Europe là où il fait bon vivre. Pour passer inaperçu, Tahar Missoum conduit en ce moment une Passat Volkswagen immatriculée dans la wilaya d’Alger. Pourquoi ? Parce que dans la wilaya de Médéa, l’ex-enfant terrible de l’APN fait l’objet d’enquêtes judiciaires pour trafic de poudre de lait, un produit subventionné par l’Etat, dans son ancienne usine de fabrication des produits laitiers située dans la localité de K’sar El BouKhari.
A Oran, Tahar Missoum tente de se faire oublier et de se faire… Adopter par le nouveau régime afin qu’il lui efface cette ancienne ardoise salie par ses pratiques financières très sombres dans la wilaya de Médéa. Mais le passé finit toujours par nous rattraper. Les Algériens ne le savent pas, mais l’ascension de Tahar Missoum a commencé durant les années 90 lorsqu’il s’était lié au frère d’un puissant et sanguinaire chef terroriste dans le maquis de Médéa, le fameux Sayah Attia dit Cheikh Younès, surnommé le “Nasillard”.
De 1992 jusqu’à 1994, Tahar Missoum n’était qu’un Fellah infortuné. Il était, comme par hasard, l’ami d’Ahmed Attia, le frère du sanguinaire Sayah Attia, le chef terroriste qui était à l’origine du premier assassinat d’un ressortissant étranger durant la décennie noire, ressortissant un Espagnol exécuté le 2 décembre 1993 à Berrouaghia. Des connexions avec les cercles islamistes radicaux, le petit Fellah va rapidement intégrer les milieux affairistes de la wilaya de Médéa. Comment ? Par quel miracle ? Les rumeurs courent et affolent. Mais, n’allons pas loin pour ne pas choquer nos compatriotes dont certains ont beaucoup d’affection pour cet ex-député drôle et goguenard. Tahar Missoum est un homme qui n’a jamais cessé de surprendre. Mais il devrait faire attention à l’avenir, la nouvelle Algérie ne risque pas de lui réserver une place dans son jardin secret où les places sont limitées, très limitées.
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