La moitié des jeunes du Maghreb veulent quitter leurs pays, selon une enquête !
A1
Par Nabil Semyane| 08 Octobre 2020 | 22:15
Les jeunes algériens âgés de 18 à 24 ans sont massivement tentés par l’aventure de quitter le pays pour aller quérir un ailleurs meilleurs.
C’est du moins la conclusion à laquelle est parvenue l’agence ASDA’A BCW relayé par Radio France Internationale (RFI) et plusieurs médias. On y apprend en effet que parmi ces bataillons de jeunes qui tentent de traverser la Méditerranée pour demander l’asile, les Tunisiens et les Algériens sont de «loinmajoritaires».
Il en ressort en effet que plus d’un jeune sur deux de 17 pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient souhaite quitter son pays, le «plus souvent pour des raisons économiques.
En contrairement à ce qu’on pouvait penser, l’enquête révèle que la France ne fait plus partie des cinq pays les plus demandés et ce depuis l’année 2013.
L’étude menée par cette agence basé à Dubaï souligne également que plus de 42% des jeunes âgés de 18 à 24 ans songent à tenter leur chance dans un autre pays que le leur, et que 15% d’entre eux, «sont déjà passés du rêve à la réalité et ont entamé des démarches pour émigrer».
Cette enquête a été menée auprès d’un échantillon de 4.000 jeunes composé aussi bien d’hommes que de femmes, en janvier d’abord c’est à dire avant l’apparition du coronavirus, puis au mois d’août dernier pour prendre en compte la pandémie et ses conséquences.
Il y est précisé que le chômage qui affecte un jeune sur trois (deux fois plus que la moyenne mondiale) est la «première motivation» les poussant à tenter leur chance ailleurs.
Ils sont prés de 77% de jeunes libanais à vouloir quitter leur pays à cause de la prolifération de la corruption.
C’est pourquoi, les Émirats voisins sont cités comme étant la destination de prédilection des ces candidats à l’émigration suivis des États-Unis, du Canada, du Royaume-Unis et de l’Allemagne.
En clair, les jeunes ont jeté leur dévolu sur des pays qu’ils considèrent économiquement viables et qui pourraient donc leur offrir plus de chances de trouver des postes de travail.
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Par Nabil Semyane| 08 Octobre 2020 | 22:15
Les jeunes algériens âgés de 18 à 24 ans sont massivement tentés par l’aventure de quitter le pays pour aller quérir un ailleurs meilleurs.
C’est du moins la conclusion à laquelle est parvenue l’agence ASDA’A BCW relayé par Radio France Internationale (RFI) et plusieurs médias. On y apprend en effet que parmi ces bataillons de jeunes qui tentent de traverser la Méditerranée pour demander l’asile, les Tunisiens et les Algériens sont de «loinmajoritaires».
Il en ressort en effet que plus d’un jeune sur deux de 17 pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient souhaite quitter son pays, le «plus souvent pour des raisons économiques.
En contrairement à ce qu’on pouvait penser, l’enquête révèle que la France ne fait plus partie des cinq pays les plus demandés et ce depuis l’année 2013.
L’étude menée par cette agence basé à Dubaï souligne également que plus de 42% des jeunes âgés de 18 à 24 ans songent à tenter leur chance dans un autre pays que le leur, et que 15% d’entre eux, «sont déjà passés du rêve à la réalité et ont entamé des démarches pour émigrer».
Cette enquête a été menée auprès d’un échantillon de 4.000 jeunes composé aussi bien d’hommes que de femmes, en janvier d’abord c’est à dire avant l’apparition du coronavirus, puis au mois d’août dernier pour prendre en compte la pandémie et ses conséquences.
Il y est précisé que le chômage qui affecte un jeune sur trois (deux fois plus que la moyenne mondiale) est la «première motivation» les poussant à tenter leur chance ailleurs.
Ils sont prés de 77% de jeunes libanais à vouloir quitter leur pays à cause de la prolifération de la corruption.
C’est pourquoi, les Émirats voisins sont cités comme étant la destination de prédilection des ces candidats à l’émigration suivis des États-Unis, du Canada, du Royaume-Unis et de l’Allemagne.
En clair, les jeunes ont jeté leur dévolu sur des pays qu’ils considèrent économiquement viables et qui pourraient donc leur offrir plus de chances de trouver des postes de travail.
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