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à contrario de toi, Charef était hostile au début même du hirak .
Pas vraiment Xenon. Ce ne serait pas honnête d'affubler Charef d'anti-hirak. Ce qu'on peut lui reprocher (et j'ai eu à le faire ici et sur son compte) est une certaine vision qu'il avait et consistant en une alliance Hirak-ANP pour se débarrasser du régime en place. Ce fut un manque de clairvoyance de sa part lorsque la suite a montré combien le défunt chef d'état major a d'abord été un frein pour la dynamique insufflée par les algériens et ensuite un "os" en imposant sa solution.
Dire que le Hirak dans sa version actuelle, sans projet, sans perspectives et tiraillé par des "forces" contradictoires et parfois inconciliables ... va vers un essoufflement ne fait pas de charef un anti-hirak. Il fait un constat que j'estime pertinent mais qui l'expose à l'invective des "jusqueboutistes" (qui souvent auront assuré leurs arrières).
Dawla madania Machi 3askaria est la base du tout projet politique viable.
Joli slogan. Autant que "Par le peuple et pour le peuple". En reprenant Ksouri (et un peu Charef), la paresse politique a voulu qu'on se contente de le chanter le vendredi au lieu d'engager le débat sur les équilibres politiques, les mécanismes effectifs et les pouvoirs de contrôle pour y arriver.
Rien de plus facile que d'occulter les difficultés actuelles et à venir entourant le Hirak et verser dans le gargarisme béat à la "Ila al amam". On pourrait même jouer du coloriage et graphie pour le crier. ça a l'avantage d'être ... politiquement correct et dans l'air du temps !!!!
Dernière modification par jawzia, 16 octobre 2020, 08h35.
Wallah ces Mafieux se mettent le doigt dans le nez, ils perdent leur temps.
Ce peuple ne lâchera de sitôt - Mafieux ils sont considérés, - Mafieux ils resteront toujours considérés, jusqu'à leur disparition forcée s'en suivent ! Ils sont finis, eux et leurs relais.
Hier soir à ALGER
Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !
Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.
En soutenant Tebboune. Certains croient qu'on peut obtenir plus de démocratie de Tebboune que des démocrates
Cher Shadok,
Combien de fois dois-je encore vous rappeler que les démocrates auxquels souvent vous faites allusion, n'existe pas. Leur lutte se situe sur un tout autre plan, et vous devriez vous réveiller un jour ou l'autre a cette grande vérité. Au risque de vous déplaire, je vous signale que vos ‘’démocrates’’ se sont toujours révélés être des fantaisistes ou des affairistes soit à la tête de l’État soit dans les oppositions. Ils ont toutefois réussi à mettre en place, avec la junte, un système ou la corruption a encore de très beaux jours devant elle. Le mouvement démocratique qu'on croyait naïvement être une étape dans le combat de notre peuple pour plus de justice sociale, pour plus d’équité, pour plus de liberté politique, a été totalement sacrifié sur l’autel par ses propres tenants. Vous m'avez compris, le peuple a été tout simplement trahi pour déstabiliser le pouvoir en place au profit des nations étrangères. La démocratie restera la plus inconnue dans ce décor. Il est indéniable que la pression qu’ils exercent actuellement sur tous leurs relais est de nature à fausser tout essor démocratique qui ne devient alors qu’une simple formalité.
A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs. Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.
Aucune réflexion n'est possible dans le climat actuel dans le contexte de la justice du téléphone.
Les militants, les activistes, certains responsables de partis de l'opposition, des avocats, des intellectuels qui commençaient à se réunir sont sous la coupe de la justice, sous les menaces et les intimidations soumis à des interdictions et des peines de prisons pour certains. Le hirak avait donné du souffle à l'activité militante et l'engagement des intellectuels des jeunes et des étudiants. La justice de zeghmati et la casquette ont brulé tout en actionnant la justice contre l'engagement politique et l'opinion.
Les conditions du débat ne peuvent naitre qu'avec un retour du hirak, l'arrêt du harcèlement et des emprisonnement.
Le Hirak n'est pas une menace pour la stabilité puisque il est pacifique et tient à le demeurer.
Le retour du Hirak est un préalable à une construction plus viable. C'est un terreau, il fertilise et donne vie un des graines. Ce n'est pas un fantasme ou du délire.
D'abord parce que aujoud'hui tout est fermé et avec les anciennes méthodes où zaama Tebboune organise des consultations, constituer un gouvernement de coalitions, ...etc ça sera tout simplement la continuité du clientélisme, des pratiques habituelles, du partage de la rente, ...etc
Inutile d'attendre une sortie du marasme par cette voie, c'est la voie de la facilité dans laquelle certains se retrouvent bien parce qu'ils savent que leur place est de toutes manière assurée.
Le régime fait semblant de muter et il veut imposer de force et par la peur aux militants la fausse nouvelle Algérie dans laquelle on peut continuer à discuter dans le terrain du pouvoir mais pour ne rien changer.
C'est ce que souhaite Abed, rentrer dans le terrain du pouvoir et discuter selon ses règles évidemment pour faire semblant de travailler parce que rien ne va changer. Le régime doit demeurer pourvu que se qui savent manger continue à manger. Voilà le souhait de Abed et je sais que lui a le courage de le reconnaitre comme il reconnait que l'ALgérie est propriété des militaires qui doit pas changer, c'est la seule chose sacrée à ses yeux.
Dernière modification par Gandhi, 16 octobre 2020, 10h15.
Rebbi yerrahmek ya djamel.
"Tu es, donc je suis" Satish Kumar;"Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".
Dawla madania Machi 3askaria est la base du tout projet politique viable
Le projet politique viable, c'est d'étaler la vision de ce que consistera cette dawla madania, sinon ça reste un slogan que je ne qualifierais même pas de beau, il est complètement absurde et à coté de la plaque en ce qui concerne l'Algérie.
Sur le papier et la constitution, on a déjà un État civil, mais aussi dans les faits, les militaires n'ont même pas le 1/10 ème du pouvoir qu'on leur attribue, tout le pouvoir est (et a toujours été) au mains du Président de la République, les militaires, il peut les nommer et les dégommer à sa guise et même les jeter en prison et il ne s'en prive pas, je croyais qu'on avait fini avec ces histoires, quand Bouteflika avait mis fin au mythe de "Rabb Dzair" par un simple décret de fin de fonction, après avoir démantelé toute l'institution du DRS, quand les enquêtes de corruption devenaient gênantes, mais les mythes ont la peau dure.
Ces militants du Vendredi, avec plus de verve que de bon ton, devraient lire un peu sur la dictature des colonels en Grèce, la junte birmane, le régime militaire de Pinochet et les dictatures militaires d'Amérique latine dans les années 1970 ou encore le régime Syrien ou Égyptien, qui remplissent les cimetières plus que les prisons, pour savoir ce que c'est une véritable "dawla askaryia".
Cher Shadok,
Ne vous en faites pas, moi aussi je ne réagis qu'a des écrits et ne vous sentez plus jamais concerné. Ne regardez plus le doigt, mais la lune.
A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs. Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.
Si on regarde l'article de Charef uniquement d'un prisme de type "constat" puis des "résultats obtenus", son analyse tape à côté.
Les questions essentielles sont d'ordre politique (si on se contente uniquement de ce volet) :
-La majorité des algériens est-elle d'accord avec la politique des plus forts du moment -> réponse !
-Le pouvoir a-t-il obtenu la légitimité populaire -> réponse !
-Si on se projette dans l'avenir, peut-on estimer que la trajectoire du pays est bonne -> réponse !
-Les institutions du pays sont-elles en place -> réponse !
-La crise économique puis sociale qui se profile à l'horizon est-elle anticipée -> réponse !
-Une fois que cette crise sera installée par la force des choses, le citoyen algérien est-il prêt à y faire face -> réponse !
Admettons que le hirak est mort, enterré, comme aime à marteler Charef, qui prendra en charge le pays ? l'armée, tebboune, tarika tidjania, DRS, BRI, l'EN ou bien le mec qui s'active à augmenter la production des membres inférieurs des oiseaux !
D'une manière générale et à la lumière des faits et uniquement des faits une partie importante des algériens (on ne peut pas quantifier cette partie faute d'élections propres) ne serait pas d'accord avec la politique actuelle, la question lacinante est donc :
Qu'elle (la majorité silencieuse désignée par Charef) livre son avis ou qu'elle se taise à jamais (à moins que ce charef ait interrogé chaque individu de cette majorité silencieuse un par un pour avoir conclu finalement que el soukout alamet el rida).
Je voudrai lever un malentendu, qui dénature les propos de Charef et prit en hypothèse pousse vers des raisonnements erronés, en usant d'une métaphore.
Lorsqu'on dit que le Barça est en fin de cycle, personne ne comprend cela comme la "mort" du grand Barça mais comme le fait que l'équipe a atteint une limite et qu'avec le temps ne fera que régresser. La fin de cycle suggère une nouvelle approche, une nouvelle dynamique, un changement de style ... en somme "SE REINVENTER".
Abed Chareb voit que le hirak dans sa forme actuelle ( marches des vendredi) fini.
Je le pense aussi non pas pour les raisons fallacieuses qu'il énumère mais tout simplement à cause de la répression et de la pandémie.
Il n'y aura pas d'autre forme de hirak parce que le régime verrouille tout par tous les moyens.
Dernière modification par Bachi, 17 octobre 2020, 15h27.
ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément
Je crois que le pouvoir a imposé sa feuille de route et a pu casser le hirak .
Le pouvoir a pu imposer sa feuille de route : élection d'un président,nouvelle constitution sans participation des citoyens qui sera soumise le premier novembre au référendum d'une manière formelle et qui sera acceptée à plus de 80%.
..
Le hirak a été bâillonnée par les mesures sanitaires, sécuritaires et répressives.
Les algériens vont connaître des emprisonnements et une répression sans précédent après le référendum.
Dernière modification par ELKSOURI, 17 octobre 2020, 15h23.
>>>Lorsqu'on dit que le Barça est en fin de cycle, personne ne comprend cela comme la "mort" du grand Barça mais comme le fait que l'équipe a atteint une limite et qu'avec le temps ne fera que régresser.
Si je me réfère à la première phrase qu'il a employé = "Le hirak est fini, son cycle est achevé", donc cela suppose, pour lui, qu'il va se réincarner (après la mort) sous un autre format.
Ensuite il enchaîne, en endossant le rôle du médecin légiste, pour signer définitivement l'acte de décès et ne donne aucun espoir aux proches, je cite "S’accrocher au hirak relève de la paresse intellectuelle ou du manque d’imagination pour créer une nouvelle vie politique", ce qui signifie que l'électrocardiogramme est plat. Il a même noté l'heure du décès (en fait il n'était pas précis ni sur les causes de la mort ni sur les circonstances ni sur l'heure exacte, c'est difficile étant donné qu'à la fin il n'était même pas sûr du décès).
Toujours en tant que médecin légiste , il pratique l'autopsie du FLN et met sur la table son rapport, tenant tant bien que mal à attribuer les mêmes causes de décès.
Il fini par dire qu'il faut oublier le hirak, car il n'appartient à personne mais il appartient désormais à l'histoire. J'en déduis d'après ce qu'il a écris : si vous voulez qu'on vous écoute, trouvez un autre moyen pour gueuler (et surtout faites le dans les règles du jeu qui vous ont été imposées, sous peine de rejoindre mon ex-ami Drareni).
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