Par NAZIM BRAHIMI -13 octobre 202012
reporters.dz
Dans un espace publicitaire paru en arabe et en français sur le journal El Khabar, dans son édition d’hier, Souad Kouninef, poursuivie dans l’affaire éponyme et dont le verdict a été annoncé le 23 septembre dernier, a démenti avoir fait appel à un cabinet étranger pour la défendre.
Condamnée par défaut à la peine maximale de 20 ans de prison ferme, une amende de 8 millions de dinars et la confirmation du mandat d’arrêt international contre elle, Souad Kouninef exclut toute volonté de sa part de riposter à la décision du Tribunal.
«En premier lieu, je tiens à démentir catégoriquement les affirmations contenues dans divers écrits, je n’ai, à aucun moment, envisagé de faire appel à un cabinet étranger (américain ou autre) pour me défendre ou faire valoir mes droits en Algérie», a-t-elle écrit dans sa mise au point. «En effet, je n’ai nullement l’intention de politiser une affaire judiciaire au seul motif de ma bi-nationalité (algéro-suisse). Plus encore, on me prête faussement la volonté de «riposter contre la justice algérienne», dans le but de faire exercer des pressions étrangères et/ou politiques contre mon pays», a-t-elle soutenu.
«Cette affirmation, au-delà du fait qu’elle soit complètement fausse, est une négation des valeurs qui nous ont été léguées par notre défunt grand-père, qui a consacré sa vie à l’Algérie. D’autant plus que mon grand-père, qui fut membre de Djamaiyat El Oulema El Mouslimine, y avait fondé la première Medersa de l’association dans la ville de Mohammadia dans la wilaya de Mascara où il est mort en chahid», a ajouté Souad Kouninef.
Pour cette dernière, «cet engagement a été partagé par ma grand-mère, moudjahida de la première heure, ainsi que par son cousin avec qui elle a été élevée, le moudjahid Tami Medjber. Ce dernier, docteur en médecine et écrivain, a donné son nom à l’hôpital d’Aïn Turc, dans la wilaya d’Oran».
Souad Kouninef conclut sa lettre en soulignant que «le respect absolu de ces principes, transmis dans notre famille depuis des générations, se matérialise durant cette difficile épreuve, par la décision de mes frères de confier leur sort à la justice de notre pays et qui n’ont, à aucun moment, sollicité le concours juridique du pays de la nationalité transmise par notre mère».
Pour rappel, le Tribunal de Sidi-M’hamed a prononcé des peines allant de 12 à 20 ans de prison ferme et confiscation de tous les biens des frères Kouninef, propriétaires du groupe KouGC, poursuivis pour «trafic d’influence», «incitation d’agents publics pour l’obtention d’indus avantages», «blanchiment d’argent dans le cadre d’une organisation criminelle», «violation de la réglementation des marchés», «détournement de fonciers et de concessions», «non-respect des engagements contractuels dans la réalisation de marchés publics».
Réda, Noah-Tarek et Abdelkader-Karim ont écopé d’une peine ferme de 16, 15 et de 12 ans, assortie d’une amende de 8 millions de dinars et de la confiscation de tous leurs biens acquis durant les faits reprochés. Le Parquet avait requis auparavant des peines de 18 ans de prison ferme à l’encontre de Réda Kouninef, 15 ans contre Tarek-Noah et Abdelkader-Karim Kouninef. Le collectif d’avocats des prévenus a introduit auprès de la Cour d’Alger un pourvoi en cassation.
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Dans un espace publicitaire paru en arabe et en français sur le journal El Khabar, dans son édition d’hier, Souad Kouninef, poursuivie dans l’affaire éponyme et dont le verdict a été annoncé le 23 septembre dernier, a démenti avoir fait appel à un cabinet étranger pour la défendre.
Condamnée par défaut à la peine maximale de 20 ans de prison ferme, une amende de 8 millions de dinars et la confirmation du mandat d’arrêt international contre elle, Souad Kouninef exclut toute volonté de sa part de riposter à la décision du Tribunal.
«En premier lieu, je tiens à démentir catégoriquement les affirmations contenues dans divers écrits, je n’ai, à aucun moment, envisagé de faire appel à un cabinet étranger (américain ou autre) pour me défendre ou faire valoir mes droits en Algérie», a-t-elle écrit dans sa mise au point. «En effet, je n’ai nullement l’intention de politiser une affaire judiciaire au seul motif de ma bi-nationalité (algéro-suisse). Plus encore, on me prête faussement la volonté de «riposter contre la justice algérienne», dans le but de faire exercer des pressions étrangères et/ou politiques contre mon pays», a-t-elle soutenu.
«Cette affirmation, au-delà du fait qu’elle soit complètement fausse, est une négation des valeurs qui nous ont été léguées par notre défunt grand-père, qui a consacré sa vie à l’Algérie. D’autant plus que mon grand-père, qui fut membre de Djamaiyat El Oulema El Mouslimine, y avait fondé la première Medersa de l’association dans la ville de Mohammadia dans la wilaya de Mascara où il est mort en chahid», a ajouté Souad Kouninef.
Pour cette dernière, «cet engagement a été partagé par ma grand-mère, moudjahida de la première heure, ainsi que par son cousin avec qui elle a été élevée, le moudjahid Tami Medjber. Ce dernier, docteur en médecine et écrivain, a donné son nom à l’hôpital d’Aïn Turc, dans la wilaya d’Oran».
Souad Kouninef conclut sa lettre en soulignant que «le respect absolu de ces principes, transmis dans notre famille depuis des générations, se matérialise durant cette difficile épreuve, par la décision de mes frères de confier leur sort à la justice de notre pays et qui n’ont, à aucun moment, sollicité le concours juridique du pays de la nationalité transmise par notre mère».
Pour rappel, le Tribunal de Sidi-M’hamed a prononcé des peines allant de 12 à 20 ans de prison ferme et confiscation de tous les biens des frères Kouninef, propriétaires du groupe KouGC, poursuivis pour «trafic d’influence», «incitation d’agents publics pour l’obtention d’indus avantages», «blanchiment d’argent dans le cadre d’une organisation criminelle», «violation de la réglementation des marchés», «détournement de fonciers et de concessions», «non-respect des engagements contractuels dans la réalisation de marchés publics».
Réda, Noah-Tarek et Abdelkader-Karim ont écopé d’une peine ferme de 16, 15 et de 12 ans, assortie d’une amende de 8 millions de dinars et de la confiscation de tous leurs biens acquis durant les faits reprochés. Le Parquet avait requis auparavant des peines de 18 ans de prison ferme à l’encontre de Réda Kouninef, 15 ans contre Tarek-Noah et Abdelkader-Karim Kouninef. Le collectif d’avocats des prévenus a introduit auprès de la Cour d’Alger un pourvoi en cassation.