Ils sont à l’origine des dysfonctionnements constatés
lors de la rentrée scolaire
Les véritables responsables resteront-ils impunis ?
echodoran.com
Les responsables du secteur de l’Education nationale et de l’APC ayant causé par leur négligence, l’accrochage très médiatisé entre une enseignante de l’école Benzerdjeb et le wali d’Oran, lors du premier jour de la rentrée scolaire (2020/2021), se sont finalement retrouvés avec le beau rôle dans cette histoire.
Alors que , les décideurs qui sont à l’origine de ce scandale, se sont éclipsé en ce moment pour fuir leurs responsabilités et les critiques, les réseaux sociaux se sont adonné à un véritable lynchage du chef de l’exécutif, lequel, il faut le dire, s’est attiré les foudres de guerre en rabrouant l’enseignante.
En effet, les responsables de cette mascarade n’ont pas été inquiétés pour l’heure actuelle à notre connaissance, alors que seul le wali d’Oran est jeté en pâture à la vindicte populaire. Il faudra noter, ici, que l’Etat paye, une armée de directeurs d’écoles, d’inspecteurs de l’enseignement et de responsables communaux pour justement, assurer une rentrée des classes paisibles et sans encombre pour le personnel éducatif et les élèves. Si tout ce beau monde avait fait tout simplement son travail, de remplacer le mobilier objet de la friction entre le wali et la maîtresse, cette scène désolante devant les élèves tenez vous bien, n’aurait pas eu lieu certainement. Ces mêmes responsables combinés du secteur éducatif et de la collectivité locale, ont eu suffisamment de temps (plus de sept mois de confinement) pour remédier à toutes les lacunes de cette école primaire.
Malheureusement, rien n’a été fait selon l’enseignante de l’établissement scolaire en question. N’y a-t-il pas un directeur ou directrice au niveau de cette école ? Encore faut-il noter, que ces mêmes responsables sont contraints de mettre à la disposition des éducateurs, tous les moyens matériels dont ils ont besoin pour améliorer leurs performances et leurs conditions de travail. A ce titre, le décret exécutif n°16-226 daté du 25/08/2016, relatif au statut type de l’école primaire fixe la mission des communes à l’égard des écoles primaires. Dans cet ordre d’idée, l’alinéa 21, cite que, « conformément à ses prérogatives, dans le domaine de la gestion des écoles primaires et de services sociaux scolaires, la commune veille à assurer, notamment, la prise en charge des dépenses liées à l’approvisionnement des écoles primaires, l’affectation du personnel de service chargé de l’entretien, du gardiennage et de la maintenance des locaux et de la gestion des cantines scolaires, la gestion des cantines scolaires avec la participation financière de l’Etat, la disponibilité des moyens de transport scolaire au profit des élèves, la formulation des besoins en matière de réalisation et d’implantation des écoles primaires et des classes d’extension nécessaires au sein des écoles primaires existantes et ce, conformément aux exigences de la carte scolaire.
La promotion, dans la limite de leurs moyens, des activités éducatives, sportives et culturelles complémentaires au profit des élèves des écoles primaires avec la contribution des parents, la sécurité aux abords des écoles primaires ainsi que les commodités de passage des élèves sur la voie publique ».
Des textes de lois qui sont ignorés
Dans la même foulée, l’article 36 du décret exécutif n°16-226 daté du 25/08/2016, relatif au statut type de l’école primaire, préconise clairement que, les crédits alloués à la gestion, à l’approvisionnement et à la rémunération des agents chargés de l’entretien, de la maintenance, du gardiennage et de la restauration sont inscrits au budget de la commune, conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur.
Alors où sont ces budgets ? Pourquoi, les enseignants et les parents de l’école Benzerdjeb se sont retrouvés contraints de nettoyer cette institution pédagogique avec leurs propres moyens selon l’enseignante ? Encore faut il savoir que, l’instruction ministérielle n°3098 datée du 10 Juillet 2018 , émise par la Direction générale du budget relevant du ministère des finances, suite aux doléances émanant de P/APC, éclaircit toute équivoque qui jusque jusque-là était de mise entre les contrôleurs financiers et les gérants des communes en matière de financement des équipements matériels et pédagogiques au profit des écoles primaires qui sont à la charge totale des collectivités locales, sauf pour la rémunération du personnel enseignant pris en charge par le ministère de tutelle (Education Nationale). Conformément, à ce texte législatif n° 3098 de la direction générale du budget , les contrôleurs financiers au niveau local, sont contraints d’approuver et de donner leur aval, concernant toute opération d’achat et dotation effectuée par les communes au bénéfice des écoles, notamment, en matière de mobiliers scolaires (Tables, bureautiques, outils pédagogiques et didactiques), mesures d’accompagnement (moyens anti incendie, éclairage interne, chaufferie, gardiennage, ravalement des façades, remplacement des carreaux brisés, entretien des sanitaires, fosses septiques et jardinage ....). Logiquement, si ces tâches sont exécutées à la lettre en temps opportun, pendant les grandes vacances d’été, la rentrée se serait passée sans encombre.
Aribi Mokhtar
lors de la rentrée scolaire
Les véritables responsables resteront-ils impunis ?
echodoran.com
Les responsables du secteur de l’Education nationale et de l’APC ayant causé par leur négligence, l’accrochage très médiatisé entre une enseignante de l’école Benzerdjeb et le wali d’Oran, lors du premier jour de la rentrée scolaire (2020/2021), se sont finalement retrouvés avec le beau rôle dans cette histoire.
Alors que , les décideurs qui sont à l’origine de ce scandale, se sont éclipsé en ce moment pour fuir leurs responsabilités et les critiques, les réseaux sociaux se sont adonné à un véritable lynchage du chef de l’exécutif, lequel, il faut le dire, s’est attiré les foudres de guerre en rabrouant l’enseignante.
En effet, les responsables de cette mascarade n’ont pas été inquiétés pour l’heure actuelle à notre connaissance, alors que seul le wali d’Oran est jeté en pâture à la vindicte populaire. Il faudra noter, ici, que l’Etat paye, une armée de directeurs d’écoles, d’inspecteurs de l’enseignement et de responsables communaux pour justement, assurer une rentrée des classes paisibles et sans encombre pour le personnel éducatif et les élèves. Si tout ce beau monde avait fait tout simplement son travail, de remplacer le mobilier objet de la friction entre le wali et la maîtresse, cette scène désolante devant les élèves tenez vous bien, n’aurait pas eu lieu certainement. Ces mêmes responsables combinés du secteur éducatif et de la collectivité locale, ont eu suffisamment de temps (plus de sept mois de confinement) pour remédier à toutes les lacunes de cette école primaire.
Malheureusement, rien n’a été fait selon l’enseignante de l’établissement scolaire en question. N’y a-t-il pas un directeur ou directrice au niveau de cette école ? Encore faut-il noter, que ces mêmes responsables sont contraints de mettre à la disposition des éducateurs, tous les moyens matériels dont ils ont besoin pour améliorer leurs performances et leurs conditions de travail. A ce titre, le décret exécutif n°16-226 daté du 25/08/2016, relatif au statut type de l’école primaire fixe la mission des communes à l’égard des écoles primaires. Dans cet ordre d’idée, l’alinéa 21, cite que, « conformément à ses prérogatives, dans le domaine de la gestion des écoles primaires et de services sociaux scolaires, la commune veille à assurer, notamment, la prise en charge des dépenses liées à l’approvisionnement des écoles primaires, l’affectation du personnel de service chargé de l’entretien, du gardiennage et de la maintenance des locaux et de la gestion des cantines scolaires, la gestion des cantines scolaires avec la participation financière de l’Etat, la disponibilité des moyens de transport scolaire au profit des élèves, la formulation des besoins en matière de réalisation et d’implantation des écoles primaires et des classes d’extension nécessaires au sein des écoles primaires existantes et ce, conformément aux exigences de la carte scolaire.
La promotion, dans la limite de leurs moyens, des activités éducatives, sportives et culturelles complémentaires au profit des élèves des écoles primaires avec la contribution des parents, la sécurité aux abords des écoles primaires ainsi que les commodités de passage des élèves sur la voie publique ».
Des textes de lois qui sont ignorés
Dans la même foulée, l’article 36 du décret exécutif n°16-226 daté du 25/08/2016, relatif au statut type de l’école primaire, préconise clairement que, les crédits alloués à la gestion, à l’approvisionnement et à la rémunération des agents chargés de l’entretien, de la maintenance, du gardiennage et de la restauration sont inscrits au budget de la commune, conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur.
Alors où sont ces budgets ? Pourquoi, les enseignants et les parents de l’école Benzerdjeb se sont retrouvés contraints de nettoyer cette institution pédagogique avec leurs propres moyens selon l’enseignante ? Encore faut il savoir que, l’instruction ministérielle n°3098 datée du 10 Juillet 2018 , émise par la Direction générale du budget relevant du ministère des finances, suite aux doléances émanant de P/APC, éclaircit toute équivoque qui jusque jusque-là était de mise entre les contrôleurs financiers et les gérants des communes en matière de financement des équipements matériels et pédagogiques au profit des écoles primaires qui sont à la charge totale des collectivités locales, sauf pour la rémunération du personnel enseignant pris en charge par le ministère de tutelle (Education Nationale). Conformément, à ce texte législatif n° 3098 de la direction générale du budget , les contrôleurs financiers au niveau local, sont contraints d’approuver et de donner leur aval, concernant toute opération d’achat et dotation effectuée par les communes au bénéfice des écoles, notamment, en matière de mobiliers scolaires (Tables, bureautiques, outils pédagogiques et didactiques), mesures d’accompagnement (moyens anti incendie, éclairage interne, chaufferie, gardiennage, ravalement des façades, remplacement des carreaux brisés, entretien des sanitaires, fosses septiques et jardinage ....). Logiquement, si ces tâches sont exécutées à la lettre en temps opportun, pendant les grandes vacances d’été, la rentrée se serait passée sans encombre.
Aribi Mokhtar