ALGERIEPART PLUS
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Les discussions qui ont réuni le ministre de l’Intérieur français, Gérald Darmanin, avec ses homologues algériens dont le ministre de l’Intérieur Kamel Beldjoud ont pris une dimension fortement politique alors qu’elles étaient censés porter sur des questions purement sécuritaires. Et pour cause, en guise de contrepartie à la demande formulée par les autorités françaises concernant l’expulsion des ressortissants algériens en situation irrégulière et impliqués dans la mouvance islamiste radicale en France, les autorités algériennes ont remis une liste d’opposants exilés en France, a appris Algérie Part de plusieurs sources sûres.
Cette extravagante demande des autorités algériennes a suscité un véritable dialogue de sourds entre la délégation algérienne et française. Le régime algérien a réclamé la tête d’opposants exilés en France dont certaines personnalités sont titulaires du statut de réfugié reconnu par la Convention de Genève de 1951 relative au statut des réfugiés, à savoir un texte de droit international qui définit à la fois ce qu’est un réfugié, quels sont ses droits et enfin quelles sont les obligations des Etats signataires à son égard. Aux yeux d’Alger, ces opposants exilés ne sont pas des personnes victimes de la répression politique. Les autorités algériennes ont qualifié ces personnalités de “repris de justice” ayant fui le pays et qui développent encore des activités subversives pouvant porter préjudice à la sécurité nationale en Algérie !
Face à cette demande des autorités algériennes, le ministre français Gérald Darmanin a répondu qu’en France, la justice est totalement indépendante et qu’elle est la seule instance souveraine en charge du traitement de ces questions. Quant à la requête des autorités françaises concernant l’expulsion des ressortissants algériens radicalisés, les hauts responsables algériens ont émis des réserves sur les éléments ayant entretenu des contacts réguliers avec les organismes de l’Etat Islamique en Syrie et en Irak. En clair, Alger ne risque pas d’accepter leur retour sur le territoire algérien, a-t-on appris auprès de nos sources. Les échanges entre les deux parties se poursuivent et de nouvelles négociations seront programmées ultérieurement, a-t-on encore pu confirmer.
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Les discussions qui ont réuni le ministre de l’Intérieur français, Gérald Darmanin, avec ses homologues algériens dont le ministre de l’Intérieur Kamel Beldjoud ont pris une dimension fortement politique alors qu’elles étaient censés porter sur des questions purement sécuritaires. Et pour cause, en guise de contrepartie à la demande formulée par les autorités françaises concernant l’expulsion des ressortissants algériens en situation irrégulière et impliqués dans la mouvance islamiste radicale en France, les autorités algériennes ont remis une liste d’opposants exilés en France, a appris Algérie Part de plusieurs sources sûres.
Cette extravagante demande des autorités algériennes a suscité un véritable dialogue de sourds entre la délégation algérienne et française. Le régime algérien a réclamé la tête d’opposants exilés en France dont certaines personnalités sont titulaires du statut de réfugié reconnu par la Convention de Genève de 1951 relative au statut des réfugiés, à savoir un texte de droit international qui définit à la fois ce qu’est un réfugié, quels sont ses droits et enfin quelles sont les obligations des Etats signataires à son égard. Aux yeux d’Alger, ces opposants exilés ne sont pas des personnes victimes de la répression politique. Les autorités algériennes ont qualifié ces personnalités de “repris de justice” ayant fui le pays et qui développent encore des activités subversives pouvant porter préjudice à la sécurité nationale en Algérie !
Face à cette demande des autorités algériennes, le ministre français Gérald Darmanin a répondu qu’en France, la justice est totalement indépendante et qu’elle est la seule instance souveraine en charge du traitement de ces questions. Quant à la requête des autorités françaises concernant l’expulsion des ressortissants algériens radicalisés, les hauts responsables algériens ont émis des réserves sur les éléments ayant entretenu des contacts réguliers avec les organismes de l’Etat Islamique en Syrie et en Irak. En clair, Alger ne risque pas d’accepter leur retour sur le territoire algérien, a-t-on appris auprès de nos sources. Les échanges entre les deux parties se poursuivent et de nouvelles négociations seront programmées ultérieurement, a-t-on encore pu confirmer.
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