Par Djamila Seddiki - Reporters
Dix-neuf personnes présumées être à l’origine des incendies de forêt enregistrées par la wilaya de Tipasa les 6 et 7 octobre dernier ont été mises sous mandat de dépôt et six autres sont en fuite, a annoncé, hier après-midi, le Procureur de la République près le tribunal de Cherchell dans un point de presse.
Selon Kamel Chenoufi, les premiers résultats de l’enquête, déclenchée suite aux feux de forêt qui ont provoqué le décès de deux personnes prises au piège dans un poulailler et la destruction d’une soixantaine de maisons dont 20 entièrement brulées dans la daïra de Gouraya, ont tout de suite mis les enquêteurs de la gendarmerie et de la police sur la piste d’actes prémédités.
La suite de l’enquête aboutit à l’identification puis l’arrestation de 19 personnes réparties en quatre groupes présumées responsables ou impliquées de près ou de loin dans cet acte criminel qui vise à déstabiliser le pays et créer l’insécurité. Le Procureur ajoutera que ces criminels ont été aidés par d’autres instigateurs de l’intérieur et de l’extérieur du pays qui auraient, eux aussi, été identifiés.
Citant certains détails confirmés par l’enquête, le Procureur dira que les auteurs de l’acte ont utilisé des bouteilles de gaz butane pour déclencher les feux, selon les photos trouvées sur le téléphone portable de l’un des auteurs qui n’a pas hésité à filmer son acte.
Les enquêteurs ont exploité les différents messages écrits et transmis par le principal acteur à d’autres personnes se trouvant à l’étranger qui ont versé une somme d’argent en devises à l’intéressé.
Les bouteilles de gaz de butane ainsi que les téléphones portables, dont un comportant les photos ainsi que des documents administratifs, aussitôt envoyés à l’étranger comme preuve, ont été découvert par les enquêteurs dissimulés dans un lieu secret.
Selon le Procureur, les éléments du groupe n° 3 avaient incendié leurs propres maisons, tandis que leurs camarades du groupe n° 4 étaient chargés d’inciter les habitants de la région sinistrée avec leurs familles à manifester leur mécontentement. Ces pyromanes, selon les propos du Procureur, voulaient créer l’instabilité et, actuellement, les autorités judiciaires disposent de preuves irréfutables contre eux et sur le transfert des devises en Algérie à travers Western-Union, sans préciser le montant.
Questionné par notre confrère d’El Watan sur les pays étrangers où se trouvent les personnes impliquées dans ces actes criminels, le Procureur a confirmé la complicité avec des personnes qui résident à l’étranger, mais je ne peux pas en dire plus, dans l’intérêt de l’enquête, a-t-il argué.
Les personnes impliquées de l’étranger dans ces actes criminels feront l’objet d’un mandat d’arrêt international en même temps que d’autres personnes identifiées comme étant derrière ces incendies dans la wilaya de Tipasa qui a connu un week-end d’enfer, a-t-il ajouté.
Les premiers bilans de ces incendies font état de deux décès et d’une soixantaine de familles sinistrées qui sont hébergées à l’auberge de jeunesse de Gouraya en attendant leur relogement.
Les pertes matérielles sont en cours de recensement avec 500 ha de forêt détruits et 150 000 arbres fruitiers entièrement brûlés selon les responsables de la Conservation des forêts qui poursuit le travail sans compter les dégâts chez les éleveurs et les apiculteurs de la partie ouest de la wilaya qui avait enregistré 21 départs de feux.
Dix-neuf personnes présumées être à l’origine des incendies de forêt enregistrées par la wilaya de Tipasa les 6 et 7 octobre dernier ont été mises sous mandat de dépôt et six autres sont en fuite, a annoncé, hier après-midi, le Procureur de la République près le tribunal de Cherchell dans un point de presse.
Selon Kamel Chenoufi, les premiers résultats de l’enquête, déclenchée suite aux feux de forêt qui ont provoqué le décès de deux personnes prises au piège dans un poulailler et la destruction d’une soixantaine de maisons dont 20 entièrement brulées dans la daïra de Gouraya, ont tout de suite mis les enquêteurs de la gendarmerie et de la police sur la piste d’actes prémédités.
La suite de l’enquête aboutit à l’identification puis l’arrestation de 19 personnes réparties en quatre groupes présumées responsables ou impliquées de près ou de loin dans cet acte criminel qui vise à déstabiliser le pays et créer l’insécurité. Le Procureur ajoutera que ces criminels ont été aidés par d’autres instigateurs de l’intérieur et de l’extérieur du pays qui auraient, eux aussi, été identifiés.
Citant certains détails confirmés par l’enquête, le Procureur dira que les auteurs de l’acte ont utilisé des bouteilles de gaz butane pour déclencher les feux, selon les photos trouvées sur le téléphone portable de l’un des auteurs qui n’a pas hésité à filmer son acte.
Les enquêteurs ont exploité les différents messages écrits et transmis par le principal acteur à d’autres personnes se trouvant à l’étranger qui ont versé une somme d’argent en devises à l’intéressé.
Les bouteilles de gaz de butane ainsi que les téléphones portables, dont un comportant les photos ainsi que des documents administratifs, aussitôt envoyés à l’étranger comme preuve, ont été découvert par les enquêteurs dissimulés dans un lieu secret.
Selon le Procureur, les éléments du groupe n° 3 avaient incendié leurs propres maisons, tandis que leurs camarades du groupe n° 4 étaient chargés d’inciter les habitants de la région sinistrée avec leurs familles à manifester leur mécontentement. Ces pyromanes, selon les propos du Procureur, voulaient créer l’instabilité et, actuellement, les autorités judiciaires disposent de preuves irréfutables contre eux et sur le transfert des devises en Algérie à travers Western-Union, sans préciser le montant.
Questionné par notre confrère d’El Watan sur les pays étrangers où se trouvent les personnes impliquées dans ces actes criminels, le Procureur a confirmé la complicité avec des personnes qui résident à l’étranger, mais je ne peux pas en dire plus, dans l’intérêt de l’enquête, a-t-il argué.
Les personnes impliquées de l’étranger dans ces actes criminels feront l’objet d’un mandat d’arrêt international en même temps que d’autres personnes identifiées comme étant derrière ces incendies dans la wilaya de Tipasa qui a connu un week-end d’enfer, a-t-il ajouté.
Les premiers bilans de ces incendies font état de deux décès et d’une soixantaine de familles sinistrées qui sont hébergées à l’auberge de jeunesse de Gouraya en attendant leur relogement.
Les pertes matérielles sont en cours de recensement avec 500 ha de forêt détruits et 150 000 arbres fruitiers entièrement brûlés selon les responsables de la Conservation des forêts qui poursuit le travail sans compter les dégâts chez les éleveurs et les apiculteurs de la partie ouest de la wilaya qui avait enregistré 21 départs de feux.
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