Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Depuis la prison de Koléa : Rachid Nekkaz adresse une lettre au peuple algérien

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Depuis la prison de Koléa : Rachid Nekkaz adresse une lettre au peuple algérien

    Par Rédaction AE -04 décembre 2020 / 16 :27

    A l’occasion de son 1er anniversaire de détention, Rachid Nekkaz a adressé une lettre de la prison de Koléa au peuple algérien.

    « Après 365 jours de prison dont 244 jours de détention illégale et arbitraire j’ai décidé de m’adresser aux algériens », a écrit l’homme d’affaires algérien au début de sa lettre.

    Refusant de s’apitoyer sur son sort, Rachid Nekkaz, qui vit sa détention comme un otage, a préféré plutôt nous parler de la situation du pays et formuler une proposition « pragmatique » et « simple ».

    Ainsi, Rachid Nekkaz propose au peuple algérien « de prendre un nouveau chemin qui peut nous permettre de regarder la réalité en face sans avoir peur et de sortir notre Algérie bien-aimée de cette crise constitutionnelle pour restaurer la confiance entre notre peuple et nos décideurs ».

    Il propose également la formation pendant 12 mois d’un gouvernement de transition soutenu par l’armée nationale populaire, constitué de personnalités nationale respectées comme Mouloud Hamrouche, Ahmed Benbitour, Karim Tabbou , Zoubida Assoul , Abdelaziz Rahabid, Abdallah Djaballa, Mohcine Belabbas, Mostefa Bouchachi et d’autres.

    Rachid Nekkaz estime que « grâce à ce soutien populaire, ce gouvernement de transition aurait pour mission de jeter les fondations de l’Algérie du 21ème siècle avec, entre autres, comme objectif concret de récupérer nos richesses nationales et d’aider notre peuple à sortir de la misère sociale dans laquelle il est plongé, depuis un an, dans l’indifférence générale ».

    Il a tenu à exprimer toute sa gratitude, tout sa reconnaissance et ses sincères remerciements au peuple algérien et à toutes les personnes qui le soutiennent dans cette épreuve.

    Rachid Nekkaz a également évoqué « l’absence prolongée et inquiétante » du président de la république Abdelmadjid Tebboune, en rappelant que la dernière apparition publique du président remontait au 15 octobre 2020 au moment de la visite du ministre français des Affaires étrangères.

    L’hospitalisation du président Tebboune depuis le 28 octobre 2020 en Allemagne, suite à une infection par le Covid-19, nous appelle, selon M. Nekkaz, celle de son prédécesseur, le président Abdelaziz Bouteflika, dont l’absence paralyse le fonctionnement de l’État.

    « Malheureusement l’histoire semble aujourd’hui se répéter dangereusement », a conclu l’homme d’affaires dans sa lettre au peuple algérien.

    Pour rappel, Rachid Nekkaz a écrit, mardi dernier, une lettre au ministre de la Justice et garde des sceaux, Belkacem Zehgmati, dans laquelle il dénonce les conditions de sa détention.

    Algérie Éco

  • #2
    Il sera bientôt gracié par le Président de la république Djamel Nekkaz



    Dernière modification par MEC213, 05 décembre 2020, 11h52.

    Commentaire


    • #3
      Je pense que Nekkaz doit être libéré mais doit se retirer de la politique pour le moment
      Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
      (Paul Eluard)

      Commentaire


      • #4
        l usurpation en france

        L’usurpation de fonction
        in Non classé
        L’usurpation de fonction :

        Le 21 mars 2018, la chambre criminelle de la Cour de cassation a confirmé (n° 17-81.011[1]) un arrêt de la cour d’appel de Pau

        qui avait jugé un maire coupable du délit d’immixtion dans une fonction publique pour avoir procédé à des classements

        sans suite de contraventions. Ces actes méconnaissaient les dispositions de l’article 40-1 du Code de procédure pénale

        qui confère le pouvoir de décider des poursuites au procureur de la République.

        Lorsqu’un individu usurpe une fonction, il s’approprie indûment, de manière illégitime, des droits. Il peut le faire en utilisant

        des manœuvres ou une mise en scène.

        I). — L’USURPATION DE FONCTION
        — Le délit d’usurpation de fonction se trouve à l’article 433 – 12 du Code pénal.
        Délit contre l’autorité de l’État « est puni de

        trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende le fait, par toute personne agissant sans titre, de s’immiscer

        dans l’exercice d’une fonction publique en accomplissant l’un des actes réservés au titulaire de cette fonction ».

        Parmi les fonctions publiques protégées figurent celle de magistrat, de fonctionnaire de police, d’administrateur civil,

        d’huissier de justice, de notaire, de fonctionnaire d’un ministère, de greffier, de commissaire — priseur, de maire, de préfet,

        de secrétaire général ou de directeur général de chambre des métiers, d’autorités militaires, etc.

        — Le délit est constitué par la réunion d’un élément matériel et d’un élément moral.
        — LES MOBILES QUI ANIMENT LES AUTEURS DE CETTE INFRACTION SONT INDIFFÉRENTS AUX TRIBUNAUX.
        — L’ÉLÉMENT MATÉRIEL RÉSIDE DANS LE FAIT QUE LA PERSONNE A ACCOMPLI LES ACTES D’UNE FONCTION PUBLIQUE
        alors qu’elle n’en était pas titulaire, qu’elle n’avait pas de titre approprié. Et ce, quand bien même l’acte de la fonction

        publique usurpée a été régulièrement accompli.

        — CONCERNANT L’ÉLÉMENT MORAL, IL S’AGIT D’UN DÉLIT INTENTIONNEL, AU TITRE DE L’ARTICLE 121-3 DU CODE PÉNAL.
        Il est donc constitué dès lors que la personne a conscience qu’elle n’a pas la qualité pour exercer l’activité en question.

        Plus particulièrement et depuis un décret du 27 septembre 2004 (n° 2004-102), un article R.645-8-1 du Code pénal vient

        sanctionner l’usurpation de fonction de délégué ou de médiateur du procureur de la République : « le fait d’accomplir

        les actes réservés aux délégués ou médiateurs du procureur de la République ou d’user du titre attaché à ces fonctions,

        sans y avoir été habilité ou après avoir fait l’objet d’un retrait d’habilitation, est puni de l’amende prévue pour

        les contraventions de la 5e classe ».

        — AU TITRE DE L’ARTICLE 41-1 DU CODE DE PROCÉDURE PÉNALE,
        un délégué ou un médiateur du procureur de la République peut notamment procéder au rappel auprès de l’auteur des faits

        des obligations résultant de la loi, orienter l’auteur des faits vers une structure sanitaire, sociale ou professionnelle,

        demander à l’auteur des faits de régulariser sa situation en conformité avec la loi ou les règlements, demander à l’auteur

        des faits de réparer le dommage résultant de ceux-ci ou encore faire procéder à une mission de médiation entre l’auteur

        des faits et la victime, avec l’accord de cette dernière ou à sa demande.

        II). — LA CONFUSION AVEC L’EXERCICE D’UNE FONCTION PUBLIQUE
        OU L’UTILISATION DE DOCUMENTS OFFICIELS (L’USURPATION DE FONCTION)
        Il faut aussi noter que le Code pénal sanctionne les personnes ayant voulu créer une confusion dans l’exercice d’une fonction

        publique à l’égard d’autres personnes.

        — L’article 433-3 du Code pénal prévoit qu’« est puni d’un an d’emprisonnement et de
        15 000 euros d’amende le fait par toute personne d’exercer une activité dans des conditions de nature à créer dans

        l’esprit du public une confusion avec l’exercice d’une fonction publique ou d’une activité réservée aux officiers publics

        ou ministériels », mais aussi « d’user de documents ou d’écrits présentant, avec des actes judiciaires ou extrajudiciaires

        ou avec des documents administratifs, une ressemblance de nature à provoquer une méprise dans l’esprit du public ».

        — DANS LE PREMIER CAS, IL FAUT DES ACTES POSITIFS, C’EST-À-DIRE UNE ATTITUDE ACTIVE, À L’ORIGINE D’UNE CONFUSION
        dans l’esprit du public concernant l’exercice d’une fonction publique. Il faut que soit constatée une activité

        qui ressemble à celle que comporte l’exercice d’une fonction publique et que la personne exerçant cette activité ait conscience

        que son comportement soit de nature à provoquer une confusion dans l’esprit des autres personnes.

        Un exemple en est donné dans un arrêt de la chambre criminelle de la Cour de cassation en date du 9 avril 2002 (n° 01-85.076[2]).

        — Les juges suprêmes ont confirmé un arrêt de la cour d’appel de Montpellier ayant condamné un agent privé de recherches
        pour exercice d’une activité dans des conditions de nature à créer dans l’esprit du public une confusion avec l’exercice d’une

        fonction publique.

        L’agent privé avait agi tels un commissaire de police ou un confrère d’un huissier de justice. Conscient qu’on le prenait

        pour l’un ou l’autre, il s’était introduit dans les locaux d’une entreprise à la suite d’un huissier, s’était fait remettre

        des documents, avait questionné des salariés et avait consulté des fichiers. On a aussi l’exemple d’une personne qui

        se présente au domicile d’un particulier en faisant faussement état de la qualité de policier, en présentant une carte

        professionnelle barrée de tricolore, dans un arrêt de la chambre criminelle de la Cour de cassation du 13 octobre 2009

        (n° 09-81.609).

        — DANS LE SECOND CAS, IL FAUT UN COMPORTEMENT D’IMITATION, AYANT POUR BUT DE DONNER UNE RESSEMBLANCE
        à des documents officiels. Le 29 février 1996, la chambre criminelle de la Cour de cassation (n° 95-82.007[3]) a sanctionné une

        personne ayant utilisé des formulaires ressemblant à s’y méprendre à une assignation par huissier pour forcer ses débiteurs à payer.

        Attention, lorsque l’imitation des documents officiels est fidèle et dépasse la simple ressemblance, il ne s’agit pas

        d’une confusion, mais d’une immixtion dans l’exercice d’une fonction publique au sens de l’article 433-12 du Code pénal.

        III). — LES SANCTIONS (L’USURPATION DE FONCTION)
        — Pour les personnes physiques,
        l’infraction d’usurpation de fonction est sanctionnée par trois ans d’emprisonnement

        et 45 000 € d’amende. Le délit d’exercice d’une activité dans des conditions de nature à créer dans l’esprit du public

        une confusion avec l’exercice d’une fonction publique est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende.

        Quant à l’usurpation de fonction de délégué ou de médiateur du procureur de la République, elle est sanctionnée

        par une amende de 1 500 €.

        — Les personnes morales
        peuvent être condamnées pour ces délits au quintuple du montant de l’amende prévu pour les personnes physiques.

        Enfin, des peines complémentaires sont prévues pour les personnes physiques et morales. Pour les premières,

        il peut s’agir de l’interdiction des droits civiques, civils et de famille, de l’interdiction, pour une durée de cinq ans

        au plus, d’exercer une fonction publique ou d’exercer l’activité à l’occasion de l’exercice de laquelle elle a été commise

        ou encore de l’affichage ou la diffusion de la décision prononcée. Pour les personnes morales, les peines de l’article 131-39

        du Code pénal sont applicables. Il s’agit notamment de l’interdiction, à titre définitif ou pour une durée de cinq ans au plus,

        d’exercer directement ou indirectement une ou plusieurs activités professionnelles ou sociales, du placement, pour une

        durée de cinq ans au plus, sous surveillance judiciaire ou encore de l’interdiction, pour une durée de cinq ans au plus,

        d’émettre des chèques autres que ceux qui permettent le retrait de fonds par le tireur auprès du tiré ou ceux qui sont

        certifiés ou d’utiliser des cartes de paiement.

        [1] https://www.legifrance.gouv.fr/affic...XT000036779501

        [2] https://www.legifrance.gouv.fr/affic...XT000007069816

        [3] https://www.legifrance.gouv.fr/affic...XT000007554376
        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

        Commentaire


        • #5
          Injustement incarcéré, la justice de zeghmati
          Depuis que j’ai entendu zeghmati parler, lorsqu’il a dit que ce gouvernement avait accompli en 1 an ce que d’autres n’ont pu faire en 20 ans, me suis dit qu’en plus d’être un plat-ventriste à visage découvert, il a démontré qu’il est aussi un menteur invétéré
          Votre ennemi c'est celui que vous n'avez pas encore invité à déjeuner Edgar Faure

          Commentaire

          Chargement...
          X