vendredi 11 décembre 2020
par Alger republicain
Il y a 60 ans, le 11 décembre 1960, le colonialisme fut cruellement surpris par les gigantesques manifestations populaires pour l’indépendance. Ces journées historiques marquèrent un tournant irréversible dans la guerre du peuple algérien pour se libérer de l’oppression coloniale que la bourgeoisie française enchaînée par ses alliances pour un temps encore aux gros colons, tentait d’étouffer depuis l’insurrection armée du 1 er novembre 1954 par une féroce répression. C’était la première fois que le peuple sortait en masse dans les rues, défiant les tanks et les mitraillettes de la soldatesque coloniale. Les manifestations ont enterré le projet néocolonialiste de 3e force que De Gaulle était venu avaliser à travers sa tournée à Aïn Témouchent et à Orléansville (actuellement Chlef) sous le slogan mystificateur de « l’Algérie algérienne ». L’impérialisme continuera à manœuvrer pour défendre ses intérêts les plus vitaux en Algérie, sacrifiant ceux des colons et des armateurs. Mais il sera contraint d’entamer l’année suivante les négociations avec le GPRA dont il avait jusque-là refusé de reconnaître la qualité de représentant unique et légitime du peuple algérien en lutte pour son indépendance nationale. Un an et demi après, au prix encore de lourds sacrifices, le peuple algérien en liesse goûtera enfin au bonheur de la victoire.
A l’occasion de ces journées mémorables, nous re-publions quelques uns des articles qu’Alger républicain avaient consacrés à cet événement dans des éditions précédentes.
par Alger republicain
Il y a 60 ans, le 11 décembre 1960, le colonialisme fut cruellement surpris par les gigantesques manifestations populaires pour l’indépendance. Ces journées historiques marquèrent un tournant irréversible dans la guerre du peuple algérien pour se libérer de l’oppression coloniale que la bourgeoisie française enchaînée par ses alliances pour un temps encore aux gros colons, tentait d’étouffer depuis l’insurrection armée du 1 er novembre 1954 par une féroce répression. C’était la première fois que le peuple sortait en masse dans les rues, défiant les tanks et les mitraillettes de la soldatesque coloniale. Les manifestations ont enterré le projet néocolonialiste de 3e force que De Gaulle était venu avaliser à travers sa tournée à Aïn Témouchent et à Orléansville (actuellement Chlef) sous le slogan mystificateur de « l’Algérie algérienne ». L’impérialisme continuera à manœuvrer pour défendre ses intérêts les plus vitaux en Algérie, sacrifiant ceux des colons et des armateurs. Mais il sera contraint d’entamer l’année suivante les négociations avec le GPRA dont il avait jusque-là refusé de reconnaître la qualité de représentant unique et légitime du peuple algérien en lutte pour son indépendance nationale. Un an et demi après, au prix encore de lourds sacrifices, le peuple algérien en liesse goûtera enfin au bonheur de la victoire.
A l’occasion de ces journées mémorables, nous re-publions quelques uns des articles qu’Alger républicain avaient consacrés à cet événement dans des éditions précédentes.
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