Un déferlement de haine et de violence inouï s'abat dans les réseaux sociaux, ces jours-ci, sur la personne de Me Aouicha Bekhti, avocate de formation et militante des droits de la personne.
Conséquente avec son engagement pour une Algérie libre et démocratique, et résolument opposée à l'islamisme et son corollaire, le terrorisme, qui avait mis le pays à feu et à sang, Me Bekhti avait laissé entendre lors d'une récente intervention que le détenu Abdellah Benaoum, qui « est un ancien cadre de l'Armée islamique du Salut (AIS), ne méritait pas son soutien ni sa solidarité.» et qu' « il a encore les mains tachées du sang de ses compatriotes. »
Au-delà du bien fondé ou non de cette position somme toute franche et sans ambiguïté, les questionnements et débats qu'elle soulève méritent d'être abordés avec lucidité et sérénité.
Loin s'en faut. Un torrent d'insultes, d'invectives sexistes et d'appels au meurtre fuse des cercles islamistes, notamment ceux gravitant autour de la nébuleuse Rachad.
Les totalitaires obscurantistes évacuent les débats et tentent d'imposer leur diktat et de soumettre toute réflexion libre à la loi du sabre. Ils aiguisent leurs couteaux.
Nous les tenons responsables devant l'opinion publique nationale et internationale de tout dérapage.
Le pouvoir militaro-maffieux, qui espère retarder sa chute en attisant les flammes de la violence par son laxisme, voire sa complicité avec ses alliés islamistes, porte déjà amplement sa part d'imputabilité.
Eu égard à notre douloureuse histoire récente, celle de la décennie noire, dont les séquelles et les traumatismes continuent d'impacter le vécu national, et à l'aune de la révolution du Sourire, que le peuple algérien veut pacifique, nous avons le devoir historique et patriotique d'ouvrir une nouvelle ère de paix et de non-violence pour l'Algérie de demain. La violence, sous toutes ses formes, doit être bannie à jamais des mœurs politiques algériennes.
Nous dénonçons et condamnons avec la plus grande vigueur le lynchage médiatique et les menaces dont est victime Me Aouicha Bekhti.
Nous lui témoignons de notre indéfectible soutien et la rassurons de notre solidarité totale et agissante.
Pour une Algérie de paix et de tolérance.
Pour une culture de non-violence. ✍ Page: Solidarités Démocratiques / Canada / 16 Décembre 2020
Conséquente avec son engagement pour une Algérie libre et démocratique, et résolument opposée à l'islamisme et son corollaire, le terrorisme, qui avait mis le pays à feu et à sang, Me Bekhti avait laissé entendre lors d'une récente intervention que le détenu Abdellah Benaoum, qui « est un ancien cadre de l'Armée islamique du Salut (AIS), ne méritait pas son soutien ni sa solidarité.» et qu' « il a encore les mains tachées du sang de ses compatriotes. »
Au-delà du bien fondé ou non de cette position somme toute franche et sans ambiguïté, les questionnements et débats qu'elle soulève méritent d'être abordés avec lucidité et sérénité.
Loin s'en faut. Un torrent d'insultes, d'invectives sexistes et d'appels au meurtre fuse des cercles islamistes, notamment ceux gravitant autour de la nébuleuse Rachad.
Les totalitaires obscurantistes évacuent les débats et tentent d'imposer leur diktat et de soumettre toute réflexion libre à la loi du sabre. Ils aiguisent leurs couteaux.
Nous les tenons responsables devant l'opinion publique nationale et internationale de tout dérapage.
Le pouvoir militaro-maffieux, qui espère retarder sa chute en attisant les flammes de la violence par son laxisme, voire sa complicité avec ses alliés islamistes, porte déjà amplement sa part d'imputabilité.
Eu égard à notre douloureuse histoire récente, celle de la décennie noire, dont les séquelles et les traumatismes continuent d'impacter le vécu national, et à l'aune de la révolution du Sourire, que le peuple algérien veut pacifique, nous avons le devoir historique et patriotique d'ouvrir une nouvelle ère de paix et de non-violence pour l'Algérie de demain. La violence, sous toutes ses formes, doit être bannie à jamais des mœurs politiques algériennes.
Nous dénonçons et condamnons avec la plus grande vigueur le lynchage médiatique et les menaces dont est victime Me Aouicha Bekhti.
Nous lui témoignons de notre indéfectible soutien et la rassurons de notre solidarité totale et agissante.
Pour une Algérie de paix et de tolérance.
Pour une culture de non-violence. ✍ Page: Solidarités Démocratiques / Canada / 16 Décembre 2020