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Attention, des voyageurs algériens arrivent sur le territoire national avec des tests antigéniques peu fiables

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  • Attention, des voyageurs algériens arrivent sur le territoire national avec des tests antigéniques peu fiables

    Attention, des voyageurs algériens arrivent sur le territoire national avec des tests antigéniques peu fiables

    ALGERIEPART PLUS

    14 JANUARY 2021

    Depuis plusieurs jours, de nombreux voyageurs algériens ont été autorisés à embarquer sur les vols spéciaux de rapatriement déployés par Air Algérie pour relier Paris à Alger sans se munir d’un test PCR négatif au COVID-19. Après s’être rendu à l’aéroport d’Orly (Paris), nous avons constaté que ces voyageurs pouvaient effectuer des tests antigéniques rapides pour un coût de 50 euros avec des résultats en 15 minutes et qui leur permettaient de monter à bord des vols spéciaux Paris-Alger. Cependant, il s’avère que ces tests antigéniques rapides sont très peu fiables et ne peuvent en aucun cas remplacer les tests PCR, les plus fiables scientifiquement pour déterminer si une personne est réellement négative au coronavirus COVID-19.

    Tous les médecins sont unanimes: seul le test PCR peut nous donner une certitude suffisante, même après 48 heures. Les tests antigéniques ne sont justement pas très fiables pour dépister les personnes sans symptômes. Et le risque de faux négatifs est important. Or, nous avons constaté de visu que des voyageurs algériens se déplacent jusqu’à l’aéroport d’Orly à Paris sans avoir effectué un test PCR dans un laboratoire pharmaceutique. Des agents d’Air Algérie et des services consulaires des représentations diplomatiques algériennes à Paris responsables des opérations de rapatriement orientent ces voyageurs vers le centre de tests antigéniques installé dans une annexe de Paris-Orly.

    Les passagers reçoivent ensuite un justificatif en version papier à l’issue de leur test à présenter à l’embarquement. Ensuite, ils montent à bord des avions d’Air Algérie pour entrer sur le territoire national et retrouver enfin leurs proches. Malheureusement, ce procédé est très dangereux pour la santé publique en Algérie. Et pour cause, la majorité des pays dans le monde ne reconnaissent encore que la validité des seuls tests RT-PCR de moins de 72 ou 48 heures pour l’admission des passagers en provenance de l’étranger. Le test antigénique est beaucoup moins performant que le test PCR actuel. Il ne nécessite pas d’analyse en laboratoire, et le résultat peut être connu en 10 minutes à 15 minutes.

    En Angleterre, une étude clinique a démontré que les tests antigéniques présentent jusqu’à 60 % de faux négatifs ! Tom Wingfield, de la Liverpool School of Tropical Medicine a révélé récemment les résultats décevants d’un essai réalisé localement : 25 % de la population avait été testée et 900 cas identifiés, mais « des données collectées ultérieurement ont montré que nous avions manqué 60 % des cas et qu’il n’y avait pas eu d’impact évident sur la réduction globale du nombre de cas. »

    En autorisant le rapatriement des voyageurs testés uniquement par des tests antigéniques, l’Algérie prend un risque sanitaire inconsidéré et s’expose à une nouvelle vague de contaminations au COVID-19. Le plus grand danger est incarné par l’importation de la nouvelle variante anglaise du virus, la souche la plus dangereuse de la COVID-19 qui est d’une contagiosité dramatique. Les autorités algériennes devraient intervenir en urgence pour corriger le tir et imposer uniquement les tests PCR négatifs aux voyageurs désireux de revenir sur le territoire national.

  • #2
    Les autorités sanitaires doivent faire trés attention dans les ports et aéroports en étant trés stricts , les "cadeaux empoisonnés" sont fréquents de nos jours
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

    Commentaire


    • #3
      Je ne sais pas ce qui va se passer, mais des alertes sont en cours + une réunion d'urgence des stratèges de l'OMS, est en cours en ce moment.

      Covid-19 : l'OMS prévient que l'épidémie pourrait ne pas s'arrêter malgré les vaccinations

      Les responsables scientifiques de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) affirment que l'épidémie ne sera pas endiguée par les campagnes de vaccinations et que le monde doit se préparer à vivre avec le Covid-19 de façon permanente. Explications.

      C'est le professeur David Heymann, président du groupe consultatif stratégique et technique de l’OMS sur les risques infectieux, qui l'a affirmé hier, alors que les campagnes de vaccination ont débuté un peu partout dans le monde : "Le destin du virus est de devenir endémique".

      En termes moins techniques, cet expert estime que la circulation du Covid-19 ne s'arrêtera pas. Elle restera permanente sur la planète. D'autres spécialistes des maladies infectieuses de l'OMS ont eux aussi confirmé cette position pessimiste lors de la conférence de presse de l'institution internationale, ce 28 décembre 2020.
      Pas d'immunité collective
      Le spécialiste des maladies infectieuse a justifié ses propos par une mauvaise compréhension de l'immunité collective : "Le monde a espéré que se crée une immunité collective, que la transmission du virus serait en quelque sorte réduite si suffisamment de personnes étaient immunisées (…) mais ce concept d'immunité collective a été mal compris."

      Le scientifique a tenu à souligner que l'espoir d'une immunité collective avec le Covid-19 — s'il pouvait s'entendre au début de l'épidémie — n'était plus d'actualité. "Il semble que le destin du SRAS-CoV-2 [Covid-19] est de devenir endémique, comme l'ont fait quatre autres coronavirus humains, et qu'il continuera à muter au fur et à mesure qu'il se reproduit dans les cellules humaines, en particulier dans les zones de contaminations plus intenses", a conclu le professeur David Heymann.

      Menace faible ?
      Le chef du programme d'urgence de l'OMS, le docteur Mark Ryan s'est exprimé à son tour sur cet aspect endémique, tout en se voulant rassurant : "Le scénario probable est que le virus deviendra un autre virus endémique, qui restera en quelque sorte une menace, mais une menace de très faible niveau dans le contexte d'un programme de vaccination mondial efficace."

      Les vaccins peuvent aider à lutter contre la contamination, mais ne sont pas encore une garantie d'éradiquer la maladie, selon ce spécialiste : "Il reste à voir jusqu'à quel point les vaccins sont bien pris [par les populations] et jusqu'à quel point nous nous rapprochons d'un niveau de couverture qui pourrait nous donner l'opportunité d'aller vers l'élimination [du virus]". Mais le chef du programme d'urgence de l'OMS a tenu à rappeler que "l'existence d'un vaccin, même avec une efficacité très élevée, n'est pas une garantie d'éliminer ou d'éradiquer une maladie infectieuse."

      Une prochaine pandémie pire que la première
      Mark Ryan a aussi averti que la prochaine pandémie pourrait être plus grave que celle-ci. "Cette pandémie a été très grave… elle a affecté tous les coins de la planète. Mais ce n'est pas nécessairement la plus importante à laquelle nous serons confrontés", a-t-il déclaré. Pour le scientifique, "c'est un appel au réveil. Nous apprenons maintenant à mieux faire les choses : science, logistique, formation et gouvernance, comment mieux communiquer. Mais la planète est fragile (…) Nous vivons dans une société mondiale de plus en plus complexe. Ces menaces continueront. S'il y a une chose que nous devons tirer de cette pandémie, avec toute la tragédie et les pertes, c'est que nous devons agir ensemble. Nous devons honorer ceux que nous avons perdus en améliorant ce que nous faisons chaque jour."

      Mesures de distanciation conservées malgré les vaccins ?
      Le premier rôle des vaccins serait de "prévenir les maladies symptomatiques, les maladies graves et les décès", a aussi expliqué la docteure Soumya Swaminathan. Mais il reste un point important à connaître, selon la scientifique en chef de l'OMS : "Il faut voir si les vaccins réduiraient également le nombre d'infections ou empêcheraient les gens de transmettre le virus".

      C'est cette preuve scientifique qui manque et justifie le fait que les mesures de distanciation actuelles devront être conservées. "Je ne crois pas que nous ayons les preuves que l’un des vaccins va empêcher les gens de contracter l’infection et nous ne sommes donc pas convaincus qu'ils empêchent de la transmettre", a expliqué Soumya Swaminathan.

      Et de conclure, à propos des mesures barrières et la distanciation physique : "Je pense donc que nous devons supposer que les personnes qui ont été vaccinées doivent également prendre les mêmes précautions que les autres".

      TV5 Monde
      Ce n'est pas pour décourager, mais à un moment donné, il faut regarder la réalité en face.

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      • #4
        Pour les rapatriés, il faut signaler les faux qui résident en Algérie ou en France et font des allés retour fréquents.

        Concernant les pcr, ce n'est pas une garantie à 100% car un voyageur peut être contaminé en moins de 72 heures juste après avoir fait un test.

        La covid voyage voyage voyage. Alors le danger, l'alerte c'est surtout: "attention, les gestes barrières en Algérie sont très mal suivis", même par des médecins qui s'estiment déjà immunisés. C'est le fatalisme qui domine.
        Dernière modification par panshir, 14 janvier 2021, 14h04.

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        • #5
          Les algériens rentrant en Algérie ne sont pas des imbéciles pour faire prendre des risques à leur patrie et à leur famille. Beaucoup sont des malades qui ont subit de nombreux examens médicaux après des opérations chirurgicales garantissant qu'ils ne sont porteurs d'aucun virus ...
          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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          • #6
            Le plus grave, c'est que le virus a muté et se propage a une vitesse inquiétante. Aucun spécialiste dans le domaine ou virologue ne peut faire de pronistics sur sa résistance aux vaccins. Une variante de Covid est apparu au Japon alors que les pays s'efforcent de contenir deux autres souches contagieuses qui ont émergé au Royaume-Uni et en Afrique du Sud. Ce qui reste a faire? un peu de discipline. et puis les gestes barrières.
            البعره تدل على البعير

            Quand l’injustice devient la loi, la Résistance est un Devoir !✊🏼DZ

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            • #7
              + une réunion d'urgence des stratèges de l'OMS, est en cours en ce moment
              Je sais que ce n'est pas du 2ème degré citoyen, mais méfie toi de cette organisation de malheur dirigée en sous main par Bill Gates et consorts oligarches et l'Ethiopéen n'est à sa tête que khodra foug âcha.
              Les décisions se prennent ailleurs et elles ne font que rajouter l'huile sur le feu avecce pain beni du covid...

              Ne3'lbou cette OMS de malheur. Regarde ce qu'ils font en Inde, en Afrique...au Burindi ils ont zigouillé un président!
              J'ai appris que le courage n 'est pas l'absence de peur, mais la capacité de la vaincre. Nelson Mandela

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