Cher infinité,
C'est pourtant pas difficile de se faire une vision sur ces deux partis. Le premier voudrait s'inscrire dans une dimension nationale (déjà en 1963), alors que ses militants se limitent à une composante des régions Berbérophone, quand au second les choses sont encore plus claires, dés sa création dans le bureau de Larbi Bélkheir, le but rechercher est sa rivalité avec le premier, donc neutraliser la Kabylie historiquement frondeuse par la division.
Oh que si! et même plus ... à l'ouverture démocratique le FFS qui avait un parcours, un ancrage en Kabylie pouvait espérer étendre son programme (Ait Ahmed, un personnage historique, avec une forte audience à l'internationale socialiste), rallier pas mal de régions à son projet... Malheureusement ce n'est pas le cas, à cause de la dualité acharnée avec son rival le RCD, il disputer son existence dans les fiefs de sa naissance à savoir Thaka Nth-Yahia, village de naissance de son leadeur Ait Ahmed. Alors comment espérer une dimension nationale quand des problèmes se posent dans sa propre localité? ...
Ah, pour ce qui est de l'alliance (directe ou indirecte) avec le pouvoir, Saadi a toujours sue y faire! ...
Des exemples ce n'est pas ce qui manque:
En 94 avec la gréve du cartable, c'est toute une génération d’élèves Kabyles qui à sacrifiés sur l’autel de la compromission avec Zerroual.
A la présidentielle de 99 n'étant pas candidat, il avait appeler au boycotte de peur de voir les voix de la Kabylie reportées sur Ait Ahmed...
En roublardises Saadi est passé maitre avec sa bonhomie de "démocrate utile" .
Il vous faut donc d’abord nous expliquer si ces deux partis, le Front des forces socialistes et le Rassemblement pour la culture et la démocratie, sont des partis nationaux ou kabyles et dans quelle mesure peuvent-ils dépasser le cadre régional et constituer une alternative démocratique viable pour tout le pays.
De toute façon, c'est malheureux mais jusqu'à présent leurs force n'émane que de l’instrumentalisation de l’identité et de l’ethnicité berbère, et qui constitue une ressource politique pour ces organisations politiques concurrentes en lutte pour imposer chacune sa propre stratégie. La création du RCD ne visait point à supplanter le FFS de Hocine Aït Ahmed pour le contrôle de la Kabylie.
Au contraire, il a toujours cherché un alliance visant à proposer une alternative démocratique au pouvoir algérien. Nous le savons maintenant, la volonté du RCD de collaborer avec les partis politiques et les tenants du pouvoir ne répondait qu'à une stratégie de légitimation et devenait nécessaire en vue de clouer le pouvoir au pilori.
Des exemples ce n'est pas ce qui manque:
En 94 avec la gréve du cartable, c'est toute une génération d’élèves Kabyles qui à sacrifiés sur l’autel de la compromission avec Zerroual.
A la présidentielle de 99 n'étant pas candidat, il avait appeler au boycotte de peur de voir les voix de la Kabylie reportées sur Ait Ahmed...
En roublardises Saadi est passé maitre avec sa bonhomie de "démocrate utile" .
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