Tortures VIOLS subis par Walid Nekiche : la LADDH exige une enquête indépendante dans l’affaire
Les révélations glaçantes du jeune étudiants sur les sévices subis dans le cadre de sa garde à vue et de son interrogatoire ont eu l’effet d’une bombe.
La Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH), demande une enquête indépendante sur l’affaire de l’étudiant Walid Nekiche qui a fait l’objet d’agressions en tout genre lors de sa garde à vue en novembre 2019, a déclaré le vice-président de la ligue, Said Salhi dans un entretien accordé au quotidien El Watan.
Selon lui, les faits dénoncés par la victime et les avocats devant la justice sont condamnés à la fois par les lois nationales et le droit international.
« La LADDH réitère sa demande d’ouverture d’une enquête indépendante et d’une information judiciaire pour situer toutes les responsabilités, actionner des poursuites judiciaires contre les responsables de ces crimes et rendre justice aux victimes de ces cruautés » a indiqué le militant.
D’après lui, la LADDH rappelle aussi son plaidoyer pour la ratification de «l’Opcat» Protocole facultatif de la convention des Nations unies contre la torture et demande la mise en place d’un mécanisme national de lutte et de prévention contre la torture tel que défini par l’Opcat.
En réponse à une question sur « la maltraitance des détenus du Hirak lors de leur arrestation par les services de sécurité », Said Salhi a déclaré que « les centres de garde à vue ne doivent pas être des zones de non-droit, les prévenus doivent être protégés dans leur dignité, les normes d’un procès équitable doivent être effectives d’autant que les prévenus sont censés être considérés innocents tant que la justice n’a pas rendu son verdict ».
« Aujourd’hui, le procès de Walid Nekiche remet en surface cette grave dérive. La torture s’exerce dans la majorité des cas, lors de la garde à vue dans les locaux des services de sécurité malgré les garanties contenues dans le droit national » a-t-il signalé.
Le jeune Walid Nekiche a affirmé devant la juge qu’il a été agressé sexuellement lors de sa garde à vue, « mais la justice algérienne n’a pas ouvert une enquête sur ces dépassements ».
« C’est déjà arrivée lors du procès de Karim Tabbou qui a déclaré lui aussi qu’il a été victime d’agressions physiques, idem avec Brahim Laalami. La LADDH a eu déjà l’occasion d’alerter l’opinion publique et d’interpeller les autorités. Nous avons déjà demandé une enquête sur de telles dérives et des poursuites, mais sans suite. Effectivement, la justice ne s’autosaisit jamais de ces cas, malgré les témoignages et les déclarations des victimes et leurs avocats » a précisé le vice président de la LADDH.
Pour Said Salhi, « le pouvoir judiciaire n’est pas indépendant. Le hirak a bien remis la question de l’indépendance de la justice, du respect des droits humains au centre de son combat. Il n’y aura pas un Etat de droit sans une justice forte et indépendante.
Radio-M
Les révélations glaçantes du jeune étudiants sur les sévices subis dans le cadre de sa garde à vue et de son interrogatoire ont eu l’effet d’une bombe.
La Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH), demande une enquête indépendante sur l’affaire de l’étudiant Walid Nekiche qui a fait l’objet d’agressions en tout genre lors de sa garde à vue en novembre 2019, a déclaré le vice-président de la ligue, Said Salhi dans un entretien accordé au quotidien El Watan.
Selon lui, les faits dénoncés par la victime et les avocats devant la justice sont condamnés à la fois par les lois nationales et le droit international.
« La LADDH réitère sa demande d’ouverture d’une enquête indépendante et d’une information judiciaire pour situer toutes les responsabilités, actionner des poursuites judiciaires contre les responsables de ces crimes et rendre justice aux victimes de ces cruautés » a indiqué le militant.
D’après lui, la LADDH rappelle aussi son plaidoyer pour la ratification de «l’Opcat» Protocole facultatif de la convention des Nations unies contre la torture et demande la mise en place d’un mécanisme national de lutte et de prévention contre la torture tel que défini par l’Opcat.
En réponse à une question sur « la maltraitance des détenus du Hirak lors de leur arrestation par les services de sécurité », Said Salhi a déclaré que « les centres de garde à vue ne doivent pas être des zones de non-droit, les prévenus doivent être protégés dans leur dignité, les normes d’un procès équitable doivent être effectives d’autant que les prévenus sont censés être considérés innocents tant que la justice n’a pas rendu son verdict ».
« Aujourd’hui, le procès de Walid Nekiche remet en surface cette grave dérive. La torture s’exerce dans la majorité des cas, lors de la garde à vue dans les locaux des services de sécurité malgré les garanties contenues dans le droit national » a-t-il signalé.
Le jeune Walid Nekiche a affirmé devant la juge qu’il a été agressé sexuellement lors de sa garde à vue, « mais la justice algérienne n’a pas ouvert une enquête sur ces dépassements ».
« C’est déjà arrivée lors du procès de Karim Tabbou qui a déclaré lui aussi qu’il a été victime d’agressions physiques, idem avec Brahim Laalami. La LADDH a eu déjà l’occasion d’alerter l’opinion publique et d’interpeller les autorités. Nous avons déjà demandé une enquête sur de telles dérives et des poursuites, mais sans suite. Effectivement, la justice ne s’autosaisit jamais de ces cas, malgré les témoignages et les déclarations des victimes et leurs avocats » a précisé le vice président de la LADDH.
Pour Said Salhi, « le pouvoir judiciaire n’est pas indépendant. Le hirak a bien remis la question de l’indépendance de la justice, du respect des droits humains au centre de son combat. Il n’y aura pas un Etat de droit sans une justice forte et indépendante.
Radio-M
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