La nouvelle cour d’Alger accueillera à partir du 9 juin, la session criminelle ordinaire d’été, 122 affaires sont programmées. Une session dont la tenue reste conditionnée par la décision que prendront, d’ici là, les robes noires qui ont, rappelons-le, annoncé leur boycott du nouveau siège de la cour tant que les conditions qu’ils ont posées ne seront pas satisfaites.
Au programme de cette session, 35 affaires sont liées au terrorisme pour lesquelles différents chefs d’inculpation sont retenus. Il s’agit notamment de constitution d’un groupe terroriste, d’appartenance à un groupe armé, d'assassinat avec préméditation, de possession d’armes à feu, de vol avec utilisation d’arme à feu et d'atteinte à la sécurité de l’Etat. Les affaires de l’«émir» de Dellys et celle du bras droit de Hassan Hattab, l’ex-«émir» du GSPC, seront jugées.
Le procès de Hassan Hattab est enrôlé pour le 28 juin et mettra en cause aussi sept autres prévenus dont 4 sont toujours en fuite. De même, de nombreuses personnes ayant activé à l’étranger seront jugées pour appartenance à un groupe terroriste international. Il est également attendu la comparution du gardien de la prison de Serkadji, Hamid Mebarki, dans l’affaire de la mutinerie qui a eu lieu en février 1995 et qui s’est soldée par la mort d’une centaine de personnes, dont quatre gardiens de prison. Ce procès est prévu le 14 juin et mettra en cause ce seul accusé qui a écopé de la réclusion à perpétuité en mars 2001.
Inculpé de complicité de meurtre, de prise d’otages, de destruction des biens d’autrui et de complicité d’évasion de prisonniers, Hamid Mebarki devra encore une fois tenter de prouver son innocence. Il est à préciser que ce procès a été programmé une dizaine de fois depuis 2003, mais il a été à chaque fois renvoyé à la demande de la défense du prévenu, laquelle réclame la présence de certains témoins clés, tel le directeur qui gérait la prison à l’époque des faits.
L’autre affaire qui avait fait couler beaucoup d’encre à l’époque est celle de Bachir Frik, l’ex-wali d’Oran, qui avait été condamné en avril 2005 à huit ans de réclusion criminelle pour dilapidation de biens publics. L’inculpé comparaîtra en appel avec trois autres accusés le 24 juin prochain pour crier de nouveau son innocence comme il n’a cessé de le faire lors de la tenue de son procès devant le tribunal criminel de Abane Ramdane.
D’autres affaires de meurtre, de commerce et d’importation illicite d’armes seront également examinées lors de cette session, dont 8 sont relatives à la constitution d’association de malfaiteurs, d’assassinat avec préméditation et d’homicide volontaire avec arme à feu. Six autres concernent l’enlèvement, la séquestration et l’agression. Inculpées pour détournement de biens publics, falsification de documents officiels et dilapidation d’argent public, ainsi que pour faux et usage de faux, plusieurs personnes seront aussi jugées lors de cette session. Au total, 281 personnes seront jugées dont 37 sont toujours en fuite.
Par La Tribune
Au programme de cette session, 35 affaires sont liées au terrorisme pour lesquelles différents chefs d’inculpation sont retenus. Il s’agit notamment de constitution d’un groupe terroriste, d’appartenance à un groupe armé, d'assassinat avec préméditation, de possession d’armes à feu, de vol avec utilisation d’arme à feu et d'atteinte à la sécurité de l’Etat. Les affaires de l’«émir» de Dellys et celle du bras droit de Hassan Hattab, l’ex-«émir» du GSPC, seront jugées.
Le procès de Hassan Hattab est enrôlé pour le 28 juin et mettra en cause aussi sept autres prévenus dont 4 sont toujours en fuite. De même, de nombreuses personnes ayant activé à l’étranger seront jugées pour appartenance à un groupe terroriste international. Il est également attendu la comparution du gardien de la prison de Serkadji, Hamid Mebarki, dans l’affaire de la mutinerie qui a eu lieu en février 1995 et qui s’est soldée par la mort d’une centaine de personnes, dont quatre gardiens de prison. Ce procès est prévu le 14 juin et mettra en cause ce seul accusé qui a écopé de la réclusion à perpétuité en mars 2001.
Inculpé de complicité de meurtre, de prise d’otages, de destruction des biens d’autrui et de complicité d’évasion de prisonniers, Hamid Mebarki devra encore une fois tenter de prouver son innocence. Il est à préciser que ce procès a été programmé une dizaine de fois depuis 2003, mais il a été à chaque fois renvoyé à la demande de la défense du prévenu, laquelle réclame la présence de certains témoins clés, tel le directeur qui gérait la prison à l’époque des faits.
L’autre affaire qui avait fait couler beaucoup d’encre à l’époque est celle de Bachir Frik, l’ex-wali d’Oran, qui avait été condamné en avril 2005 à huit ans de réclusion criminelle pour dilapidation de biens publics. L’inculpé comparaîtra en appel avec trois autres accusés le 24 juin prochain pour crier de nouveau son innocence comme il n’a cessé de le faire lors de la tenue de son procès devant le tribunal criminel de Abane Ramdane.
D’autres affaires de meurtre, de commerce et d’importation illicite d’armes seront également examinées lors de cette session, dont 8 sont relatives à la constitution d’association de malfaiteurs, d’assassinat avec préméditation et d’homicide volontaire avec arme à feu. Six autres concernent l’enlèvement, la séquestration et l’agression. Inculpées pour détournement de biens publics, falsification de documents officiels et dilapidation d’argent public, ainsi que pour faux et usage de faux, plusieurs personnes seront aussi jugées lors de cette session. Au total, 281 personnes seront jugées dont 37 sont toujours en fuite.
Par La Tribune