Erigée en 2003 à la mémoire des martyrs du Printemps noir de Kabylie, la stèle du carrefour de Maillot-gare, 40 km à l’est de Bouira inaugurée par les délégués de la CCCWB, le 20 avril 2003 et qui a toujours été un des symboles de résistance citoyenne et à la mémoire collective d’une mobilisation sans faille contre l’injustice et la hogra, a été la cible d’un groupe de jeunes la semaine dernière.
Ces jeunes chômeurs auraient été dépêchés pour détruire la stèle afin, leur avait-on dit, d’ériger à sa place des locaux commerciaux qui allaient leur revenir de droit.
Sitôt, l’information connue par les citoyens de la commune d’Ahnif, et même des autres communes comme M’chedallah et Ath-Mansour, un vaste mouvement s’était opéré et le carrefour s’est vu en quelques minutes envahi par des centaines de jeunes pour dénoncer cette agression dont venait de faire l’objet cette stèle délaissée pour un moment mais que d’aucuns considéraient comme un sacrilège que de la détruire ou seulement oser le faire.
Aussi, après cette mobilisation spontanée de la population contre ce projet qui voulait effacer une mémoire collective pourtant encore fraîche, les délégués des comités citoyens locaux ont rendu publique au nom de la CCCWB une déclaration dans laquelle ils condamnent fermement cet acte visant à salir la mémoire collective de tous les Algériens épris de justice.
Dans cette déclaration, les délégués du mouvement citoyen qui considèrent cet acte comme étant une agression orchestrée par le pouvoir à travers ses relais mafieux, tiennent à mettre en garde les autorités en les interpellant à intervenir rapidement afin de parer à tout dérapage. D’après les rédacteurs de la déclaration, la personne qui est derrière les jeunes qui étaient venus détruire la stèle, est un ancien baron du parti unique discrédité déjà en 1984 par la la population d’Ahnif.
Par Le soir
Ces jeunes chômeurs auraient été dépêchés pour détruire la stèle afin, leur avait-on dit, d’ériger à sa place des locaux commerciaux qui allaient leur revenir de droit.
Sitôt, l’information connue par les citoyens de la commune d’Ahnif, et même des autres communes comme M’chedallah et Ath-Mansour, un vaste mouvement s’était opéré et le carrefour s’est vu en quelques minutes envahi par des centaines de jeunes pour dénoncer cette agression dont venait de faire l’objet cette stèle délaissée pour un moment mais que d’aucuns considéraient comme un sacrilège que de la détruire ou seulement oser le faire.
Aussi, après cette mobilisation spontanée de la population contre ce projet qui voulait effacer une mémoire collective pourtant encore fraîche, les délégués des comités citoyens locaux ont rendu publique au nom de la CCCWB une déclaration dans laquelle ils condamnent fermement cet acte visant à salir la mémoire collective de tous les Algériens épris de justice.
Dans cette déclaration, les délégués du mouvement citoyen qui considèrent cet acte comme étant une agression orchestrée par le pouvoir à travers ses relais mafieux, tiennent à mettre en garde les autorités en les interpellant à intervenir rapidement afin de parer à tout dérapage. D’après les rédacteurs de la déclaration, la personne qui est derrière les jeunes qui étaient venus détruire la stèle, est un ancien baron du parti unique discrédité déjà en 1984 par la la population d’Ahnif.
Par Le soir
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