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Un deputé au dessus des lois

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  • #31
    Il faut que je rajoute que ces 3200 hommes et femmes qui ont été tués étaient tous des intellectuels, des lettrés ou des etudiants et parmi eux aussi des leaders.
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #32
      Concernant Smail Mira, je peux comprendre qu'il était extremement nerveux car les dernières legislatives lui ont ausi enlevé une certaine légitimité, c'est dur de perdre le pouvoir quand on l'a possédé. La panique qui a suivit ce regrettable accident pourrait expliquer beaucoup de choses.
      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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      • #33
        c'est sur qu'il échappera aux mains de la justice

        encore une deuxiéme fois

        son père doit sûrement se retourner dans sa tombe ( Chahid qui donné sa vie pour l'Algérie )
        Dernière modification par absente, 16 août 2007, 16h26.

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        • #34
          Nedjma

          Non pas cette fois là.
          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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          • #35
            Qui est Smaïl Mira ?

            Zwina rapporte ce qu'elle ou ce qu'il a lu dans la presse ou bien ce que la mémoire a pu lui ramener. Tout est juste dans ces écrits mais ce qui reste à connaître sur ce monstre à visage humain est encore plus effroyable.
            Smaïl Mira cache une certaine naïveté enfantine que le clan mafieux qui le manipule exploite abusivement. Les 02 assassinats qu'il a commis ne sont que les actions apparentes qu'il ne peut cacher ou que ces chefs ne peuvent pas camoufler. Il est très intéressant de connaître toutes les saloperies (pardonnez-moi le mot) qu'il a commises avec le soutien et les encouragements de certains walis (préfets si vous préférez) qui eux aussi ont une part du gâteau.
            Tant que des monstres comme cet individu (soutenu - protégé - encouragé) continuent d'évoluer normalement et de commettre impunément tous les dépassements interdits par la morale et par la justice, nous ne pouvons pas dire que nous avons un Etat fort avec une justice indépendante. Voilà bien des signes qui nous édifient sur l'état de santé de notre pays et qui nous dévoile toute la démagogie du pouvoir.
            Ce cas ne doit pas être le seul. Il doit en exister bien d'autres cas ailleurs mais la Kabylie a toujours cette particularité de dénoncer haut et fort toutes les déviations du système.
            Notre jeunesse est fatiguée de cette lutte sans fin et stérile. Notre jeunesse commence à battre de l'aile au point où les jeunes s'inscrivent dans les listes des desespérés.
            Si tu ne veux pas ton frère comme frère, tu mérites d'avoir ton ennemi pour seigneur.

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            • #36
              Aguelid

              Smail Mira s'est tout simplement fait prendre dans la spirale du pouvoir en oubliant qu'il etait le fils du Tigre de la Soummam et qu'à ce titre il aurait du avoir l'attitude digne d'un fils de moudjahdin. Son erreur c'est surement d'avoir oublié le combat de ses ancêtres et de s'être fourvoyé dans un système qui n'est pas le sien ni le notre. Il a tué un innocent il a des comptes à rendre si ce n'est devant la justice algerienne ce sera devant Taddart. Mais je crois qu'il a conscience de l'erreur monumentale qu'il vient de faire puisqu'il a lui même demandé la levée de son immunité parlemntaire. Il s'en sortira peut être sans trop de casse au niveau justice mais ce qui est certain et pire c'est qu'il a sali la mémoire de son père aux yeux de toute notre communauté et cela il ne pourra l'effacer car il s'est servit de son nom pour commettre tous ses mefaits.
              Dernière modification par zwina, 17 août 2007, 13h48.
              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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              • #37
                Levée de l'immunité

                Levée de l’immunité parlementaire pour Smail Mira
                La demande volontaire déposée par le député et chef Patriote de la wilaya de Béjaïa Smail Mira, concernant la levée de son immunité parlementaire aurait été entérinée par l’Assemblée populaire nationale (APN) et ce, lors de sa réunion lundi dernier. Selon le journal arabophone " El Khabar, le bureau de l’APN considère la demande effectuée par Smail Mira comme un " acte responsable de sa part ", ce qui facilitera par conséquent le travail de la justice. La même source affirme que cette décision de levée de l’immunité parlementaire prise par l’APN, est la première dans l’histoire de l’Algérie indépendante, en ajoutant que des dizaines de demandes auparavant avaient été refusées. Par ailleurs, Les autorités concernées, souligne le quotidien dans son édition d’hier, ont déjà commencé à travailler sur la levée de l’immunité parlementaire de Smail Mira. Cela n’aurait pas été le cas, si Mira n’avait pas déposé lui même demande, car dans ce genre d’affaires l’APN doit passer, au préalable, par d’autres procédures juridiques.

                Smail Mira était président de l’APC de la commune de Tazmalt avant d’être élu lors des élections législatives du 17 mai dernier, député de la wilaya de Béjaïa sur la liste du RPR. Ce dernier était à l’origine du décès du jeune Kamal Saadi, originaire du village d’Iayachen, dans la commune de Aït M’likèche, à Tazmalt dans la wilaya de Béjaïa. La victime était âgée de 31 ans.

                Pour rappel, les faits remontent au 13 juillet dernier, lorsque, revenant d’un ratissage, Smaïl Mira aperçoit, au lieu dit Azrou N’thor, un jeune effectuant son jogging. Le chef Patriote, également député, demande ses papiers au jeune Kamel Saadi, lequel refuse d’obtempérer. Une altercation s’ensuit et une balle de l’arme de poing du député a atteint le jeune à l’abdomen. Transporté par Mira à l’hôpital d’Akbou, Kamel Saadi succombe une dizaine de jours plus tard suite à des infections rénales.
                Samira Oulebsir
                29/08/07
                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                • #38
                  Cette année 2007 est pleine de rebondissements.....
                  Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                  • #39
                    voilà..........;; contente?

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                    • #40
                      Oui .....
                      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                      • #41
                        tu feras partie du jury?

                        PS : fiole d'arsenic interdite au tribunal

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                        • #42
                          Non ce n'est vraiment pas un role que j'aimerais jouer.
                          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                          • #43
                            je te vois bien procureure

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                            • #44
                              Il faut que je rajoute que ces 3200 hommes et femmes qui ont été tués étaient tous des intellectuels, des lettrés ou des etudiants et parmi eux aussi des leaders.
                              Il est vrai que dans certaine régions militaires (zones), les étudiants qui ont rejoint l'ALN après la grève étaient plutot génant d'autant plus que parmi eux il y avait des enfants (garçons et filles) qui venaient de familles riches et qui ne s'acclimataient pas facilement à la vie au maquis.
                              D'ailleurs plusieurs de ces jeunes, et surtout les filles ne sont pas resté longtemps au maquis:
                              Certains sont carrément renvoyés chez eux... et les parents les ont envoyés étudier à l'étranger.
                              Certains sont morts ( à peine après quelques mois au maquis).
                              Et plusieurs garçons ont été envoyés en Tunisie (peut etre au Maroc à l'ouest).

                              Pour revenir au dégats causé par la bleuite, le modus opérandi était le suivant:
                              L'armée (ou la police) faisait un prisonnier le tuait (ou quand il y a un djoundi mort) ... le 2 bureau mettait dans ses poches des documents:
                              -Une lettre qui lui est soit disant envoyée par l'armée française.
                              -Sur certains corps, on mettait une lettre que le mort a soit disant adressé à un autre chef de zone.
                              1. On croyait que ces combattants communiquaient avec l'ennemi
                              2. On croyait que certains essayaient d'inciter des chefs à se rallier...

                              Les responsables qui trouvaient ces documenent cherchaient naturellement à TROUVER ce qui se passait.
                              On arretait donc ceux dont on trouvait les noms et comme ils niaient, c'était la torture ... et l'exécution.
                              Dernière modification par Avucic, 29 août 2007, 12h02.
                              L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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                              • #45
                                Avucic

                                Et si justement ceux qui ont été tué dans ma region dont plusieurs membres de ma famille etaient tous des intellectuels. L'un principalement l'a été car il etait un très proche de Messali Hadj mais tous les autres etaient ce que l'on peut qualifier des meneurs actifs. Effectivement il y a eu de simples fellaghas aussi tués mais c'etait bien pour la majorité le fait qu'ils soient des lettrés qui ont fait que leurs noms a été portés sur la liste. Ils ne se sont pas contentés de tuer ceux qui vivaient à Yakouren et aux alentours mais en ont aussi tués à Paris. Pourquoi des lettrés et des intellectuels : parce qu'il est bien plus facile de faire croire n'importe quoi à des illettrés. Après la rafle, une moudjahdine a menacé ceux qui avaient participé à ces massacres de les denoncer et Ait bouada se rappelle encore de ses cris lorsqu'ils l'y ont amené et torturé de plus il reste des temoins encore vivant qui etaient aussi present à l'interieur. C'est d'ailleurs Abderramane Mira (le père de Smain) dès qu'il a remplacé Amirouche qui a fait liberer tous ceux qui restaient encore emprisonnés suite à cette denonciation calomnieuse et qui a stoppé l'hecatombe. Sur la fameuse liste fournie par les services secrets français figuraient le nom de tous les chefs du MNA de la region.

                                La bleuite prend d'autant mieux que la vie clandestine accentue les rivalités individuelles et sociales - notamment entre les intellectuels et les autres -,
                                Ce fut une véritable hécatombe. Tout autour du centre d’interrogatoire, il y avait un semblant de cimetière ou plus exactement un charnier. Les victimes étaient à peine enfouies à la hâte au point où quelques jours plus tard des crânes, des membres et même des cadavres entiers émergèrent de la terre, comme s’ils refusaient leur sort, voulant ainsi ‘‘réapparaître au grand jour’’ et narguer leurs bourreaux. Une vision macabre s’offrait aux passants qui ignoraient l’endroit ou qui n’ont pu l’éviter. D’ailleurs tous les alentours étaient interdits d’accès. Une puanteur suffocante se dégageait et agressait le visiteur avant même de voir le tableau macabre. Parfois, des charognards seront surpris en train de rôder entre les cadavres ou de traîner un membre arraché ou un lambeau de chair dans la gueule. Un ancien compagnon m’avait raconté, quarante ans après, que lors de son passage devant un charnier, il entendit des gémissements et lorsqu’il s’en approcha, il vit l’horreur : parmi les corps entassés pêle-mêle, il a vu un membre qui bougeait encore
                                Le voilà qui change de décor en 1957. Il troque ses mocassins contre des pataugas, indispensables chaussures de combat, tout aussi efficaces que des bottes de sept lieues pour crapahuter dans la rocaille, la boue ou les ronces. Il découvre un tout autre univers. Il s’y installe pour y poursuivre le combat inachevé. Au maquis, la vie est autre. « Puis, vint la période de suspicion... Les sinistres purges. Les djounoud n’aiment pas parler de ces temps terrifiants. C’est l’enfer sur la terre... La folie s’est emparée d’eux... Eux, ce sont les chefs...et les inquisiteurs. Tu pouvais mourir pour un oui ou pour un non. Tes bourreaux sont tes propres frères (...) Le seul qui reste encore en vie, c’est Moh El Mahfoudh. C’était un commissaire politique.
                                Brutalement, la réponse à tous mes questionnements tombe comme une sentence : ‘‘Qui t’a dit de descendre sur la route goudronnée et d’opérer sans mon autorisation ?’’ Eberlué, j’ai mis un moment à comprendre et à établir un lien entre l’embuscade réussie contre l’adjudant et son arrestation et la situation dans laquelle j’étais à présent empêtré. D’instinct, je répondis : ‘‘Oh ! Alors que somme-nous censés faire ici ?’’
                                ‘‘Maintenant je vais te montrer ce que nous sommes censés faire’’, me dit-il menaçant. L’affaire se corsait. Je me trouvais donc face à un tribunal militaire. Pis, un conseil de guerre. J’ai poursuivi mes suppliques en direction de Si El Mafoudh, faute d’arguments à une telle accusation. Comment en effet se défendre de l’imputation d’une faute, alors qu’on considère que l’acte accompli relève plutôt du devoir.
                                ‘‘Assieds-toi !’’ Je m’assois tout en mesurant l’immense injustice dont j’étais l’objet. Je me rendais compte de la profondeur du désespoir de tous ceux qui ont enduré ce que je subissais. Beaucoup d’hommes de valeur, redoutant de tels arbitraires, ont été précipités dans le camp de l’ennemi. Puis, Si El Mahfoudh lâche la sentence : ‘‘Condamné à mort !’’ Et c’est tout le troupeau de Panurge qui, chacun l’un après l’autre, égrène le châtiment. ‘‘Condamné à mort ! Condamné à mort ! Condamné à mort !...’’ La terre s’est ouverte sous mes pieds. Me voilà, à l’unanimité du conseil, condamné à être exécuté parce que j’ai monté une embuscade à l’issue de laquelle j’ai fait prisonnier un sous-officier ennemi. ‘‘Qui t’a demandé de descendre sur la route goudronnée, pourquoi as-tu agi sans que je ne t’en donne l’ordre !’’
                                Dernière modification par zwina, 29 août 2007, 10h14.
                                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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