Que penser de cette information! Attaque frontale du MSP contre le clan boutef!!!
Le Mouvement de la société pour la paix, MSP, ne croit pas (plus ?) à l’éventualité d’un troisième mandat pour Bouteflika. “Le troisième mandat ? C’est l’œuvre des brosseurs politiques” ! tranchera même le vice-président du MSP, Abdelmadjid Menasra.
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - L’ancien ministre de l’Industrie s’exprimait ainsi dans les colonnes de nos confrères d’El Khabar, dans son édition d’hier, lundi. Menasra considérera même une éventuelle révision de la Constitution dans le sens qui permettrait de briguer un troisième mandat présidentiel — en l’espèce, il s’agit là de Bouteflika — “un grave recul par rapport aux acquis démocratiques”. Partie prenante de l’alliance présidentielle et siégeant au gouvernement de Belkhadem avec sept ministres, le parti islamiste de Mahfoud Nahnah reste fidèle à sa ligne : opportunisme et entrisme mais toujours un pied de gardé dans l’opposition ! L’ex-ministre de l’Industrie s’en prendra donc sans surprise au… gouvernement. “L’on ne peut imputer la responsabilité de la crise sociale persistante depuis des mois à un seul ministre (l’actuel ministre du Commerce Hachemi Djaâboub est du MSP, ndlr) mais à l’ensemble du gouvernement qui a lamentablement échoué.” Tout en y demeurant, le MSP se désolidarise du gouvernement et entame ce qui a tout l’air d’une nouvelle étape de ses rapports avec Bouteflika. Il faut croire que si le MSP agit ainsi, c’est parce qu’il détient de “solides” informations : tout simplement que, pour une raison ou une autre, Bouteflika ne va pas présider aux destinées du pays au-delà de 2009. Inspiré et définitivement instruit par “l’amateurisme politique” du FIS, l’ex-Hamas qui a fait sa “mue” au milieu de la décennie 1990 a rejoint le pouvoir en 1997 et ne l’a plus jamais quitté. A l’image du FLN, du RND et des organisations de masse, il prend toujours la “bonne” position, au “bon” moment. Ainsi, les positions majeures du pouvoir sont toujours les siennes et à plus forte raison lorsqu’il s’agit d’une élection présidentielle ! C’est dire que la sortie du MSP en ce contexte de flou et d’illisibilité politique est tout sauf innocente.
K. A.
Le Mouvement de la société pour la paix, MSP, ne croit pas (plus ?) à l’éventualité d’un troisième mandat pour Bouteflika. “Le troisième mandat ? C’est l’œuvre des brosseurs politiques” ! tranchera même le vice-président du MSP, Abdelmadjid Menasra.
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - L’ancien ministre de l’Industrie s’exprimait ainsi dans les colonnes de nos confrères d’El Khabar, dans son édition d’hier, lundi. Menasra considérera même une éventuelle révision de la Constitution dans le sens qui permettrait de briguer un troisième mandat présidentiel — en l’espèce, il s’agit là de Bouteflika — “un grave recul par rapport aux acquis démocratiques”. Partie prenante de l’alliance présidentielle et siégeant au gouvernement de Belkhadem avec sept ministres, le parti islamiste de Mahfoud Nahnah reste fidèle à sa ligne : opportunisme et entrisme mais toujours un pied de gardé dans l’opposition ! L’ex-ministre de l’Industrie s’en prendra donc sans surprise au… gouvernement. “L’on ne peut imputer la responsabilité de la crise sociale persistante depuis des mois à un seul ministre (l’actuel ministre du Commerce Hachemi Djaâboub est du MSP, ndlr) mais à l’ensemble du gouvernement qui a lamentablement échoué.” Tout en y demeurant, le MSP se désolidarise du gouvernement et entame ce qui a tout l’air d’une nouvelle étape de ses rapports avec Bouteflika. Il faut croire que si le MSP agit ainsi, c’est parce qu’il détient de “solides” informations : tout simplement que, pour une raison ou une autre, Bouteflika ne va pas présider aux destinées du pays au-delà de 2009. Inspiré et définitivement instruit par “l’amateurisme politique” du FIS, l’ex-Hamas qui a fait sa “mue” au milieu de la décennie 1990 a rejoint le pouvoir en 1997 et ne l’a plus jamais quitté. A l’image du FLN, du RND et des organisations de masse, il prend toujours la “bonne” position, au “bon” moment. Ainsi, les positions majeures du pouvoir sont toujours les siennes et à plus forte raison lorsqu’il s’agit d’une élection présidentielle ! C’est dire que la sortie du MSP en ce contexte de flou et d’illisibilité politique est tout sauf innocente.
K. A.