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La gestion des mosquées algeriennes

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  • #16
    il y'a un juste milieu à prendre.
    stanislas !
    ah la bonne blague ! evidement que chaque honnete homme aspirerait à prendre le '"juste milieu" pour bien reussir queque chose d'equitable et de durable, le hic c'est qu'on est pas dans n'importe quelle situation individuelle facilement gerable et distinguer l'honnete du sincere et de l'escroc du bandit, en politique, le juste milieu est trés aléatoire, et rien n'est jamais definitivement gagné et acquis !

    le fameux Churchill qui disait je crois qu'a part la Démocratie qui est loin d'etre parfaite, il n'ya pas d'autre sytéme politique meilleure dans ce bas monde, sauf evidement une découverte ulterieure ! il ne pensait pas mieux dire !
    parceque coté Démocratie comme les relations etat et mosquée ( ou eglise ) personne n'a encore trouvé le juste milieu et encore moins nos compatriotes pas trés fins lorsqu'il s'agit d'exagerations de toutes sorte !
    qui decide pour nous du fameux "juste milieu" ya sahbi ?

    - notre constitution ? elle est floue en la matiere, elle ménage la chevre et le choux mais n'y peut etre d'aucun secours quand l'une des parties ne joue pas correctement son role ( dans notre situation, les deux partie n'ont pas joué correctement leur role.... )
    - l'armée ? ce n'est pas son role dans une démocratie, à moins qu'on s'inspirerait de la turquie, encore que ce pays est officiellement laic.
    - notre institution présidentielle ? chaque président est tenté encore une fois de tirer la couverture religieuse pour lui quand les circonstances lui dictent de le faire !
    - une université comme Al azhar l'egyptienne ? une bonne trouvaille, mais qui a montré ses limites, tantot chambre d'enregistrement comme notre APN tantot une menace pour l'autorité !

    le juste milieu ya khouya, ce n'est ni l'imam du coin qui pourra te le trouver, ni le president, ni le chef de nos armées, c'est une decision qui s'arrache par des luttes politiques au gré de nos errances et nos erreurs, on n'a pas encore rien trouvé de bon jusqu'a présent, on voudrait innover, et l'innovation est plus que difficile, on ne veux pas copier, parceque chaque pays a son propre histoire, le mieux c'est de prier Allah et esperer que nos compatriotes n'abusent pas de leur prerogatives ! hélas, l'imam de mon quartier me nargue avec son haut parleur dés essoubh, et notre president respecté et respectable nous dit que le tremblement de terre à Boumerdes et les inondés de Bab el oued sont le chatiment de dieu,
    conclusion : le juste milieu, on peux rever mieux !
    Dernière modification par tizi oualou, 14 mai 2005, 21h51.

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    • #17
      @ait makki

      Je ne suis pas la pour disscuter du savoir religieu de tel ou tel imam......nul doute que Ali benhaj a un savoir en religion et n'a pas un homme corrompu mis a part ca !

      Il est le roi des nuls en politique. il n'a jamais voulu faire de concession
      Il etait toujours un jusqu'au boutiste .....

      Il devra repondre devant le bon Dieu pour les 200 000 victimes algeriennes.........le jour du jugement dernier

      @ tizi oulou

      Tu nous entraine dans des debats de hautes voltiges sur la separation de la mosquée et de l'etat...........il n'y aura jamais de separtion de la mosquée et de l'etat dans les pays musulmans... ca reste mon avis même la turquie n'as pas reussi même si elle porte le nom de laic ....

      Par contre je suis pour une cohabitaion harmonieuse entre les deux institutions ........ je reve peut étre l'histoire nous le dira......
      Dernière modification par Stanislas, 14 mai 2005, 22h07.
      “If you think education is expensive, try ignorance”
      Derek Bok

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      • #18
        Merci Stanislas pour tes compliments.Dans les forums où je suis passé,on me traitait plutot de fauteur de troubles,rarement de sage.
        S'agissant du sujet traité,il semble que nos vues soient plus proches qu'on ne le pensait.Ton point de vue est qu'il est du devoir de l'Etat de prendre en charge la religion pour éviter que des gens n'ayant pas la compétence requise en fassent usage pour semer le trouble et le désordre dans la société.Quant à moi,je partais du principe qu'il est dangereux que l'Etat s'arroge le droit de définir "le message authentique de l'islam"meme quand cet Etat est un Etat de droit avec une réelle séparation des pouvoirs.Et quand on affaire à un régime aussi peu démocratique que le notre,le danger devient encore plus grand.Notre point de divergence semble donc etre la vielle question de savoir s'il faut preserver la sécurité au détriment de la liberté ou l'inverse.
        Dans mon post d'hier j'ai évoqué une possible solution:la totale autonomie des institutions religieuses par rapport au pouvoir politique telle qu'elle a été expérimentée pendant des siècles dans l'ensemble du monde musulman.cette autonomie a permis à ces institutions de jouer le role de puissants contre-pouvoirs qui ont largement contribué à tempérer le despotisme des pouvoirs politiques,non pas en tant que forces politiques,mais plutot en tant que forces morales.Mais est-ce que les pouvoirs politiques actuels ont intéret à voir de tels contre-pouvoirs émerger?la réponse et assurément non.

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        • #19
          une possible solution:la totale autonomie des institutions religieuses par rapport au pouvoir politique telle qu'elle a été expérimentée pendant des siècles dans l'ensemble du monde musulman.cette autonomie a permis à ces institutions de jouer le role de puissants contre-pouvoirs qui ont largement contribué à tempérer le despotisme des pouvoirs politiques,non pas en tant que forces politiques,mais plutot en tant que forces morales.Mais est-ce que les pouvoirs politiques actuels ont intéret à voir de tels contre-pouvoirs émerger?la réponse et assurément non.
          bof !

          l'erreur a été donc que les algeriens et surtout ceux qui ont l'islam au coeur avaient accepté que leur religion soit representée par des partis politiques !
          maintenant, pouvons nous revenir en arriere ?

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          • #20
            Nous en Kabylie (ben oui encore) les choses sont très différentes. Déjà nos mosquées sont dirigées et surtout aidées par les vieux du village. Dans nos mosquées qui sont très nombreuses c'est vrai, en génral un saint est enterré. Malgré que de nombreux imams soient contre, nos mosquées abritent les mausolées de marabouts qui ont toujours prêchés la paix. Nous avons Sidi Balhoul, Sidi Mhand o Salah, Sidi Salah (père du précédent), Sidi Mohand Ouali (frère du précédent), Sidi Zid (si quelqu'un à des renseignements sur lui, ça m'interesse), Sidi Ould Abbès... et plein d'autres. Aucun d'entre eux n'a jamais demandé à ces fidèles de tuer ou de punir qui que ce soit car seul Allah a ce pouvoir. Au contraire dans leurs prêches qui est entendu par tous le village (merci la modernité et les micros) c'est le pardon et la recherche de la paix qui est demandé. Le Djemaa (là où l'on va pour la prière) est uniquement réservé aux hommes car il n'y a pas assez de place pour accueillir tous les fidèles. Une mosquée près d'Azazga (dont je tairais le nom...) accueille des centaines de jeunes ou moins jeunes musulmans venus etudier la science de certains marabouts très connus. Il est écrit dans le Coran que ce livre peut être interpréter de différentes manières, nos imams et marabouts ont choisis la paix, la miséricorde et le pardon, jamais ils n'ont prêcher la guerre ou le meurtre. Et qu'Allah continue à les protéger.....................................
            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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