Source : Liberté
Une collaboration entre les ministères de l’Éducation et de l’Intérieur sera mise en œuvre pour traquer les comportements intégristes dans les établissements scolaires.
L’intégrisme est de retour dans nos écoles.C’est là une vérité palpable. En témoigne le cas incroyable de cette enseignante de français à qui un groupe d’élèves de 2e année secondaire avait intimé l’ordre de porter le hidjab, car selon eux, laisser apparaître ses jambes pendant le mois de Ramadhan est “haram”.
Ce qu’a vécu cette enseignante aura eu tout de même le mérite d’interpeller au plus haut niveau les responsables de l’État qui ont décidé d’agir avec fermeté. C’est en tout cas ce que nous avons cru comprendre, à travers les propos du ministre de l’Éducation qui nous a fait part de la détermination de l’État “à sévir” face à ce phénomène.
Comme première réaction à la menace subie par cette enseignante, Boubekeur Benbouzid a décidé la mise en place d’une commission d’enquête en chargeant personnellement trois directeurs de l’éducation de la wilaya d’Alger pour prendre attache avec l’établissement dans lequel le fait s’est produit. Mais le plus important, c’est ce qui se passera à l’avenir. En effet, Boubekeur Benbouzid nous a parlé d’un travail en commun qui se fera désormais entre son département et le ministère de l’Intérieur.
“C’est pour donner un signal fort, que personne ne bouge”, nous a-t-il déclaré hier. Quelle forme prendra cette collaboration ? Verra-t-on dans les prochains jours des brigades de police faire des descentes inopinées dans les établissements scolaires à problème ?
Ce qui est sûr, c’est que Benbouzid a décidé de frapper sans plus tarder pour endiguer ce phénomène d’intolérance que lui-même avait combattu dans les années quatre vingt-dix en expurgeant les manuels scolaires des contenus intégristes, à l’image de “la toilette du mort” ou “le jugement dernier” enseignés aux élèves en guise d’éducation religieuse. Sévir donc sera désormais le mot d’ordre.
Et cela en traduisant devant le conseil de discipline tout élève qui se rendrait coupable d’actes d’intolérance vis-à-vis des enseignants. Ces mêmes enseignants sont également invités à porter systématiquement à la connaissance de l’administration des faits témoignant d’une attitude intolérante de la part des élèves.
Outre le bâton, à travers une plus grande rigueur disciplinaire, le ministre de l’Éducation compte faire aussi dans la prévention, notamment dans les quartiers où les établissements scolaires où les élèves sont exposés à la tentation intégriste.
Une collaboration entre les ministères de l’Éducation et de l’Intérieur sera mise en œuvre pour traquer les comportements intégristes dans les établissements scolaires.
L’intégrisme est de retour dans nos écoles.C’est là une vérité palpable. En témoigne le cas incroyable de cette enseignante de français à qui un groupe d’élèves de 2e année secondaire avait intimé l’ordre de porter le hidjab, car selon eux, laisser apparaître ses jambes pendant le mois de Ramadhan est “haram”.
Ce qu’a vécu cette enseignante aura eu tout de même le mérite d’interpeller au plus haut niveau les responsables de l’État qui ont décidé d’agir avec fermeté. C’est en tout cas ce que nous avons cru comprendre, à travers les propos du ministre de l’Éducation qui nous a fait part de la détermination de l’État “à sévir” face à ce phénomène.
Comme première réaction à la menace subie par cette enseignante, Boubekeur Benbouzid a décidé la mise en place d’une commission d’enquête en chargeant personnellement trois directeurs de l’éducation de la wilaya d’Alger pour prendre attache avec l’établissement dans lequel le fait s’est produit. Mais le plus important, c’est ce qui se passera à l’avenir. En effet, Boubekeur Benbouzid nous a parlé d’un travail en commun qui se fera désormais entre son département et le ministère de l’Intérieur.
“C’est pour donner un signal fort, que personne ne bouge”, nous a-t-il déclaré hier. Quelle forme prendra cette collaboration ? Verra-t-on dans les prochains jours des brigades de police faire des descentes inopinées dans les établissements scolaires à problème ?
Ce qui est sûr, c’est que Benbouzid a décidé de frapper sans plus tarder pour endiguer ce phénomène d’intolérance que lui-même avait combattu dans les années quatre vingt-dix en expurgeant les manuels scolaires des contenus intégristes, à l’image de “la toilette du mort” ou “le jugement dernier” enseignés aux élèves en guise d’éducation religieuse. Sévir donc sera désormais le mot d’ordre.
Et cela en traduisant devant le conseil de discipline tout élève qui se rendrait coupable d’actes d’intolérance vis-à-vis des enseignants. Ces mêmes enseignants sont également invités à porter systématiquement à la connaissance de l’administration des faits témoignant d’une attitude intolérante de la part des élèves.
Outre le bâton, à travers une plus grande rigueur disciplinaire, le ministre de l’Éducation compte faire aussi dans la prévention, notamment dans les quartiers où les établissements scolaires où les élèves sont exposés à la tentation intégriste.
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