Le tribunal d’El-Khroub (w. Constantine) a reporté, hier, pour la deuxième fois, le procès du drame des 9 enfants mal circoncis, au 14 novembre prochain, suite à une requête déposée par les avocats de la défense. Ces derniers ont, en effet, demandé la présence d’un délégué des assurances dont relève la direction de l’hôpital d’El-Khroub.
Quatre accusés dans cette affaire, à savoir deux chirurgiens et deux techniciens de la santé, sont, rappelons-le, poursuivis pour négligence et faute professionnelle qui ont causé un handicap à vie à trois enfants parmi les neufs circoncis en 2005. Les mis en cause ont été suspendus de leurs fonctions pendant six mois, juste après le drame.
Plusieurs témoins ont été appelés à la barre afin d’apporter leur avis concernant les circonstances de cette circoncision collective. Il s’agit, en l’occurrence, des parents des victimes, d’un représentant de la commune d’El-Khroub, un représentant de l’hôpital et un délégué du secteur des assurances. Les événements de cette affaire remontent au mois d’octobre 2005, lors d’une circoncision collective, organisée dans une école primaire, à l’initiative de la mairie d’El-Khroub, au profit d’une cinquantaine d’enfants et qui a, malheureusement, tourné au drame.
Deux ans après, l’état de santé des neufs enfants reste toujours critique alors que trois autres ont pu récupérer leur verge, grâce à la chirurgie plastique. Sur les neuf victimes demeurant toujours sous contrôle médical, 6 souffrent encore du problème du gland. Parmi ces enfants, deux ont perdu leur verge et ils ont été transférés vers la Belgique, en janvier 2006. Mais après 21 jours, ils sont entrés chez eux dans le même état. À signaler que la prise en charge psychologique des enfants victimes a été négligée jusqu’à ce jour, malgré les promesses des autorités locales qui se sont vite détournées de la question, selon l’un des parents des enfants victimes, présent lors de l’audience.
source : Liberté
Quatre accusés dans cette affaire, à savoir deux chirurgiens et deux techniciens de la santé, sont, rappelons-le, poursuivis pour négligence et faute professionnelle qui ont causé un handicap à vie à trois enfants parmi les neufs circoncis en 2005. Les mis en cause ont été suspendus de leurs fonctions pendant six mois, juste après le drame.
Plusieurs témoins ont été appelés à la barre afin d’apporter leur avis concernant les circonstances de cette circoncision collective. Il s’agit, en l’occurrence, des parents des victimes, d’un représentant de la commune d’El-Khroub, un représentant de l’hôpital et un délégué du secteur des assurances. Les événements de cette affaire remontent au mois d’octobre 2005, lors d’une circoncision collective, organisée dans une école primaire, à l’initiative de la mairie d’El-Khroub, au profit d’une cinquantaine d’enfants et qui a, malheureusement, tourné au drame.
Deux ans après, l’état de santé des neufs enfants reste toujours critique alors que trois autres ont pu récupérer leur verge, grâce à la chirurgie plastique. Sur les neuf victimes demeurant toujours sous contrôle médical, 6 souffrent encore du problème du gland. Parmi ces enfants, deux ont perdu leur verge et ils ont été transférés vers la Belgique, en janvier 2006. Mais après 21 jours, ils sont entrés chez eux dans le même état. À signaler que la prise en charge psychologique des enfants victimes a été négligée jusqu’à ce jour, malgré les promesses des autorités locales qui se sont vite détournées de la question, selon l’un des parents des enfants victimes, présent lors de l’audience.
source : Liberté
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