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Kamel est mort, assassiné par un « seigneur de guerre »

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  • #16
    d'apres les temoignages et devant les gendarmes il tire a bout portant je ne vois pas comment ill va prouver son innocence

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    • #17
      Senfour

      Lis donc ça, Smail Mira s'explique :

      Smail Mira est en effet quelque part un produit de guerres. Le FLN, en quête de revigorer sa " légitimité révolutionnaire ", l’extrait de son ténébreux état d’instituteur à Yakouren pour le bombarder maire de Tazmalt. C’était en 1985. Il y restera dix-sept ans. Le multipartisme survient mais ne parvient pas à le déboulonner. Il se fait élire en 1990, se maintient comme DEC après la dissolution des municipalités et se fait encore réélire en 1997.
      L’histoire aurait pu en rester là si ce n’est qu’une autre guerre éclate entre temps. En 1993, l’Armée lui fait appel et l’intègre dans son dispositif " patriotique ". Là il confirme rapidement qu’il est le fils de son père en s’illustrant par des actions d’éclat contre les hordes islamistes. Du Djurdjura aux Bibans en passant par Bouzegza, il fait parler la poudre et devient la terreur des " tangos " .
      Il aurait pu continuer à crapahuter dans le sombre univers des maquis et n’être connu que des seuls initiés
      si Ait Ahmed n’en a pas décidé autrement, qui le projette sous les feux de la rampe en lui imputant directement l’assassinat du jeune Ouali Hamza dans le sillage des manifestations qui ont éclaté à Tazmalt à la suite de la mort de Matoub Lounès.
      Pour le leader du FFS, le maire de Tazmalt symbolise l’archétype de ce que la crise algérienne a enfanté de plus exécrable : un seigneur de la guerre. A l’instar de Hadj Ferguène, le FFS veut en faire l’exemple même de la dérive milicienne que la politique du " tout- sécuritaire " engendre.
      Loin de se laisser impressionner, Smail Mira multiplie tribunes et interviews et riposte avec une rare virulence à Ait Ahmed qu’il accuse de collusion avec l’islamisme armé. Il se laisse même aller à une certaine provocation. A la une d’un quotidien, l’homme s’affiche avec un PA et clame être à la tête d’ " une armée civile de 3000 personnes ". Son champ d’intervention s’étend de Béjaia à Boumerdes en passant par Bouira et Tizi Ouzou.
      Un procès en diffamation ouvert au tribunal d’Alger aboutit à la condamnation d’Ahmed Djeddai au dinar symbolique et à la publication d’excuses publiques, un jugement qui n’a jamais été exécuté soit dit en passant.

      A Tazmalt où Ait Ahmed est apparenté par alliance, les prétentions hégémonique du FFS ont toujours buté sur l’obstacle Mira. L’homme serait, dit-on, passé maître dans les dosages d’équilibre entre " Çofs " qui font et défont le pouvoir local.
      Les çofs ? Un legs des temps anciens, éteint partout ailleurs, qui demeure vivace dans cette contrée de la haute vallée de la Soummam. Même le RCD s’efface pour laisser place nette à celui qui est considéré comme le leader naturel du " clan d’en bas ". En 1997, Nordine Ait Hamouda, grand mandarin du RCD et lui aussi chef Patriote était venu, dans un précédent symptomatique de la prééminence des Çofs sur les partis , prêter main forte à Smail Mira contre la liste présentée par son propre parti.
      Mira s’en défend néanmoins. " Faites la revue de la composante de ma liste et vous remarquerez qu’elle renferme des éléments des deux Çofs. On ne peut pas dire autant des autres ", objecte-t-il. Et les " autres ", c’est l’ enfer ", comme dirait Sartre, et c’est immanquablement le FFS pour Smail Mira.
      La sociologie de la ville est en fait piégée par de lourds passifs historiques et sociétaux. Dans la furie des évènements de 2001, la demeure de Smail Mira est mise à sac, des archives historiques se rapportant au parcours de son père sont emportées. La statue de ce dernier, qui avait failli succéder au colonel Amirouche à la tête de la wilaya III, est furieusement abattue. " Une besogne de harkis revanchards ", estime Smail Mira lors d’un récent meeting. Avertis de son caractère impétueux, des " responsables haut placés " décident opportunément de le mettre au vert, à Oran puis Constantine, pendant ce sombre épisode. Il tente de prendre la clef des champs mais il est sans cesse repris. " Je n’aurais autrement pas hésité à faire un bain de sang ", regrette-t-il à posteriori.
      Absent du scrutin de 2002, où il avait préféré tenter sa chance à l’APW, sans succès, Smail Mira revient à son Tazmalt de prédilection où il s’affirme comme un sérieux prétendant au trône municipal. Les circonstances ont changé et le FFS n’est désormais plus dans la peau de l’opposant affranchi de tout bilan. Les rôles s’inversent et c’est désormais Smail Mira qui s’en donne à cœur joie sur les ratés de l’équipe municipale sortante qui lui avait succédé depuis octobre 2002. Ses sorties drainent les grandes foules et le placent dans une position de sérieux outsider sinon carrément de favori. Chevauchant l’air du temps, il se veut le candidat de la " réconciliation ", une idée apprêtée à la sauce Tazmaltaise. “Nous avons, clame-t-il, la sincère intention de passer outre les clivages traditionnels claniques séparant la population de la région, effacer la zizanie séculaire qu’alimente une partie de nos citoyens et entreprendre un vrai travail de réconciliation de tous les citoyens de cette ville en vue de procéder ensemble à l’édification d’une commune construite sur la justice, la solidarité, le respect des uns et des autres et la garantie de lendemains meilleurs pour les générations à venir ". Tout un programme.

      M. Bessa
      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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      • #18
        Zwina,

        Je ne vois la dedans aucune "explication" de ce crime crapuleux commis par ce milicien de Smail Mira. Je te rappelle qu'il a tue Ouali Hamza a bout portant, au vu et au su d'une foule de centaines de personne a Tazmalt en 1998.

        L'impunite dont il jouit l'a pousse finalement a recidiver avec Kamal Saadi. Combien d'autres crimes a commis ce seigneur de guerre? Ce n'est que le "bout de l'iceberg".

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        • #19
          Mohand1980

          Sauf que la vérité ce n'est pas exactement ça et que certains témoins de cette affaire n'ont pas la version rapportée par la presse algérienne tel le père d'Hamza :

          Il est vrai que le père de Hamza, Mustapha Ouali, avait rallié Mira avant d'accuser le FFS “d'avoir excercé des pressions sur lui”. Ce que Mustapha Ouali ne risque pas d'oublier c'est que l'un de ses enfants avait bénéficié en 1999 du statut de refugiés politique en France sous prétexte que Mira avait assassiné son frère !!!
          Le père d'Hamza Ouali a reconnu avoir subit des pressions pour donner cette version des faits. Il ne faut pas oublier que Smail Mira était le chef des patriotes de notre région. C'est lui et ses alliés de la région qui ont toujours tenus les islamistes hors de notre région et veillés sur la sécurité des villages. Il est certain qu'il s'est fait de nombreux ennemis car les Patriotes ne sont en odeur de sainteté ni auprès du gouvernement algérien pour qui ils sont des opposants actifs mais aussi la Mafia à qui ils ont souvent mis des batons dans les roues. Je ne parle pas des islamistes aujourd'hui alliés du gouvernement qui seraient très heureux de voir tomber celui qui s'est toujours opposé à eux. Il est une chose d'accuser un homme, il en est une autre de le prouver surtout quant il s'agit d'un homme tel que Mira qui s'il est innocent prouvera sa bonne foi car il n'est pas homme à se laisser calomnier sans réagir.

          Son père a sauvé des milliers de personnes en déjouant la bleuite qui était justement une campagne de rumeurs pour discréditer les chefs du FLN ; il a sorti de prisons des personnes injustement accusées de trahison à cause de fausses informations répandues par l'armée française. Cela il ne faut surtout pas l'oublier car certains ayant participé à cette manipulation sont toujours vivants et utilisent toujours les mêmes méthodes apprises du temps où ils étaient les taupes du Capitaine Léger.
          Dernière modification par zwina, 02 novembre 2007, 10h11.
          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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          • #20
            zwina
            Je voudrais franchement te poser une question
            Pour quoi t’acharnes-tu à prendre la défense de cet homme ?
            ça me surprend parce que tu es dans un terrain glissant, tu sais que chez nous l’auto défense c’est une vraie anarchie, c’est pas du hasard que cet homme soit présent et accusé dans les deux bavures..
            si tu accuse la presse algérienne de le calomnier pour des considérations politiques, ce que tu rapporte toi pour sa défense (à moins que tu le connaisse personnellement) ça provient directement de la presse non ?!
            Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

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            • #21
              Postra

              Non moi je n'ai pas besoin de la presse pour savoir qui est la famille Mira qui est très bien connue dans notre région et c'est pourquoi je suis si sceptique sur les accusations portées contre Smail Mira qui ne correspondent pas du tout avec la réalité et surtout avec le personnage. Il a combattu les islamistes et est aujourd'hui devenu comme tous les patriotes leur ennemi car il les a pourchassé et surtout battus dans notre région. Les islamistes sont aujourd'hui alliés du gouvernement algérien qui leur fait des courbettes et prennent un malin plaisir à régler leurs comptes avec les patriotes qui ne bénéficient d'aucune aide.

              Tous ceux qui ont combattu les hordes de sauvages qui ont déferlé sur l'Algérie pendant la decennie noire sont des Moudjahidins. C'est grâce à des hommes comme lui que nos villages ont été épargnés et cela moi je ne peux l'oublier alors jusqu'à preuve du contraire je reste persuadée que l'état algérien a tenté de faire encore un sale coup aux Patriotes comme ils l'ont déjà fait à nos anciens Moudjahidins.
              Dernière modification par zwina, 02 novembre 2007, 17h01.
              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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