L’ex-patron des RG condamné à 3 ans de prison
par Mourad T.
A l’issue d’une audience qui aura duré plus de treize heures, l’ex-patron des renseignements généraux d’Annaba Samir B. et son adjoint Abboud B. ont été condamnés avant-hier vers 22 heures par la cour criminelle d’Annaba à 3 ans de prison et les deux autres officiers ont été relaxés.
Le principal mis en cause qui était accusé d’avoir dissimulé des documents officiels pouvant servir de preuves dans des affaires criminelles, de menaces, d’abus de pouvoir et d’enrichissement illicite, a tenté de démonter toutes les accusations portées contre lui.
Voulant donner un aspect politique à cette affaire, il était à chaque fois interrompu par la présidente qui lui ordonnait de se limiter aux questions qui lui étaient posées. Ces questions ciblaient les chefs d’accusation dont les plus importants concernaient ses relations avec des promoteurs et des hommes d’affaires importants d’Annaba, auxquels le mis en cause se serait associé pour s’enrichir «de façon illicite», une affaire où il devait déclarer qu’il avait seulement prêté à des amis de fortes sommes d’argent afin qu’ils les investissent dans des affaires commerciales, mais que certains l’auraient remboursé avec des chèques falsifiés.
Dans l’affaire de l’accident de la circulation survenu le 12 avril 2003 au cours duquel un chauffard ivre a tué un enfant qui traversait la route, au niveau de la cité de Boukhadra, avant de prendre la fuite et d’être pris en chasse par un chauffeur de taxi qui l’avait remis au commissariat d’El-Bouni, l’ex-patron des RG, qui était à l’époque chef de la sûreté d’El-Bouni, a été accusé d’avoir falsifié le P.-V.
en supprimant le fait que le chauffard avait pris la fuite, en complicité avec son adjoint B. Abboud, dans le but de rendre service à de tierces personnes. Autre grief, celui de la pression et des menaces que le mis en cause aurait exercées sur le juge d’instruction de Dréan, qui s’occupait d’une affaire de fraude fiscale dans laquelle un des proches de B. Samir avait été impliqué.
par Mourad T.
A l’issue d’une audience qui aura duré plus de treize heures, l’ex-patron des renseignements généraux d’Annaba Samir B. et son adjoint Abboud B. ont été condamnés avant-hier vers 22 heures par la cour criminelle d’Annaba à 3 ans de prison et les deux autres officiers ont été relaxés.
Le principal mis en cause qui était accusé d’avoir dissimulé des documents officiels pouvant servir de preuves dans des affaires criminelles, de menaces, d’abus de pouvoir et d’enrichissement illicite, a tenté de démonter toutes les accusations portées contre lui.
Voulant donner un aspect politique à cette affaire, il était à chaque fois interrompu par la présidente qui lui ordonnait de se limiter aux questions qui lui étaient posées. Ces questions ciblaient les chefs d’accusation dont les plus importants concernaient ses relations avec des promoteurs et des hommes d’affaires importants d’Annaba, auxquels le mis en cause se serait associé pour s’enrichir «de façon illicite», une affaire où il devait déclarer qu’il avait seulement prêté à des amis de fortes sommes d’argent afin qu’ils les investissent dans des affaires commerciales, mais que certains l’auraient remboursé avec des chèques falsifiés.
Dans l’affaire de l’accident de la circulation survenu le 12 avril 2003 au cours duquel un chauffard ivre a tué un enfant qui traversait la route, au niveau de la cité de Boukhadra, avant de prendre la fuite et d’être pris en chasse par un chauffeur de taxi qui l’avait remis au commissariat d’El-Bouni, l’ex-patron des RG, qui était à l’époque chef de la sûreté d’El-Bouni, a été accusé d’avoir falsifié le P.-V.
en supprimant le fait que le chauffard avait pris la fuite, en complicité avec son adjoint B. Abboud, dans le but de rendre service à de tierces personnes. Autre grief, celui de la pression et des menaces que le mis en cause aurait exercées sur le juge d’instruction de Dréan, qui s’occupait d’une affaire de fraude fiscale dans laquelle un des proches de B. Samir avait été impliqué.
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