Lors de son passage à paris pour préparer la visite de sarkozy à alger
Si le ministère des Affaires étrangères a relégué au second plan le sujet de la repentance, il n’a pas caché sa déception sur le fait qu’il y ait plus de commerce que d’investissement et qu’il y ait encore moins de degré de liberté dans la circulation des personnes.
Alger semble opter pour le pragmatisme dans ses relations avec Paris, notamment depuis l’élection de Nicolas Sarkozy. En réponse à une question sur la repentance, le ministre algérien des Affaires étrangères soulignera qu’il “faut laisser la porte ouverte à nos sociétés et à l’intelligence de nos peuples qui savent reconnaître lorsqu’ils sont dans le bon sens et lorsqu’ils doivent aller dans le bon sens. Alors, laissons faire le temps et portons l’espoir que cette question soit un jour réglée”.
Tout en prenant le soin de rappeler que les Européens ont régularisé ce type de problème après la Seconde Guerre mondiale en citant l’exemple de la Libye, qui a obtenu une repentance “qui ne porte pas son nom” de la part de l’Italie. Poursuivant, Medelci ajoutera qu’“il faut laisser la porte ouverte à l’espoir”, tout en notant que cet espoir est “porté de part et d’autre”.
Le chef de la diplomatie algérienne ne manquera pas d’insister sur la nécessité de parvenir à une solution en indiquant : “En effet, nous devons régler cette question qui, aujourd’hui, fait que notre avenir est encore arrimé au passé”, sans toutefois oublier d’appeler à ce que “notre avenir soit davantage arrimé à nos moyens d’aujourd’hui et à nos ambitions communes pour le futur”.
Quant à la question de savoir ce qu’il faut attendre de la visite en Algérie de Nicolas Sarkozy, Medelci a indiqué que “les deux présidents vont non seulement évaluer la situation, mais tracer des projections pour le futur, échanger leurs analyses, notamment sur des questions internationales”. Affirmant qu’“il y aura probablement des contrats mais ce n’est pas cela le plus important”. Le chef de la diplomatie algérienne estime néanmoins que “le plus important c’est de préparer le futur, et pour préparer ce futur, il faudrait se mettre, en tant qu’institution politique, au service d’une ambition qui est portée par nos sociétés et accompagnée par les entreprises et non l’inverse”.
Pour ce qui est des préparatifs de la visite d’État de Nicolas Sarkozy à Alger, Medelci a précisé : “ Nous sommes en fin de préparation”, estimant qu’il y a “des progrès” dans les dossiers “réels” de la coopération algéro-française mais qu’il faut “pouvoir mettre de façon plus synchrone”. Il déclarera à la presse qu’“il est intéressant, dans ces circonstances, d’évaluer la situation de la coopération entre les deux pays et de situer les défis que l’on doit relever ensemble”. Le ministre algérien estimera : “Nous devons pouvoir mettre de façon plus synchrone les objectifs commerciaux, les objectifs d’investissements et les objectifs d’échanges humains”.
En soulignant que “ces trois ensembles sont réels et qu’il y a des progrès dans chacun d’entre eux, mais qu’ils ne sont pas synchrones”. Il déplorera, à titre d’exemple, qu’il y a “plus de commerce que d’investissements et il y a encore moins de degré de liberté pour les échanges humains”.
Interrogé sur le projet d’Union méditerranéenne proposé par le président Sarkozy, Mourad Medelci a indiqué : “Nous avons levé beaucoup d’ambiguïtés quant à son contenu”, sans oublier de préciser qu’il y a “encore beaucoup de choses à clarifier”, en citant notamment les moyens à mettre en place, les ressources, son organisation et la coordination “entre les pays et en particulier entre pays européens qui aujourd’hui sont en train de travailler pour se mettre d’accord sur les conditions pour que cette union méditerranéenne voie le jour”. Il regrettera que l’espoir obtenu par les pays de la rive sud de la Méditerranée, avec le processus de Barcelone, ait pu se réaliser en partie seulement parce que, ajoutera-t-il, “nous sommes loin d’avoir bouclé les énergies mobilisables pour faire davantage”. Partant de là, le ministre déclarera que le projet d’union méditerranéenne “porte cet objectif selon lequel nous devons construire ensemble, mais il doit être déglobalisé pour qu’il puisse faire la preuve de sa faisabilité et il doit être porté, d’une manière ouverte et franche, par l’ensemble des partenaires concernés”. Selon lui, “il n’y a pas aujourd’hui de réserves, il y a simplement un délai à préciser”. Il expliquera que “les objectifs qui singularisent le projet d’union méditerranéenne par rapport au processus de Barcelone, c’est qu’il est fondé sur des projets concrets qui doivent apporter plus de développement de part et d’autre de la Méditerranée à travers des infrastructures communes, à travers des objectifs communs de défense de la mer qui nous est commune, à travers un programme de partenariat qui aujourd’hui est encore très en deçà de ce que nous pouvons faire ensemble”. En d’autres termes, “le concret est le maître mot de ce projet”, conclura-t-il.
Si le ministère des Affaires étrangères a relégué au second plan le sujet de la repentance, il n’a pas caché sa déception sur le fait qu’il y ait plus de commerce que d’investissement et qu’il y ait encore moins de degré de liberté dans la circulation des personnes.
Alger semble opter pour le pragmatisme dans ses relations avec Paris, notamment depuis l’élection de Nicolas Sarkozy. En réponse à une question sur la repentance, le ministre algérien des Affaires étrangères soulignera qu’il “faut laisser la porte ouverte à nos sociétés et à l’intelligence de nos peuples qui savent reconnaître lorsqu’ils sont dans le bon sens et lorsqu’ils doivent aller dans le bon sens. Alors, laissons faire le temps et portons l’espoir que cette question soit un jour réglée”.
Tout en prenant le soin de rappeler que les Européens ont régularisé ce type de problème après la Seconde Guerre mondiale en citant l’exemple de la Libye, qui a obtenu une repentance “qui ne porte pas son nom” de la part de l’Italie. Poursuivant, Medelci ajoutera qu’“il faut laisser la porte ouverte à l’espoir”, tout en notant que cet espoir est “porté de part et d’autre”.
Le chef de la diplomatie algérienne ne manquera pas d’insister sur la nécessité de parvenir à une solution en indiquant : “En effet, nous devons régler cette question qui, aujourd’hui, fait que notre avenir est encore arrimé au passé”, sans toutefois oublier d’appeler à ce que “notre avenir soit davantage arrimé à nos moyens d’aujourd’hui et à nos ambitions communes pour le futur”.
Quant à la question de savoir ce qu’il faut attendre de la visite en Algérie de Nicolas Sarkozy, Medelci a indiqué que “les deux présidents vont non seulement évaluer la situation, mais tracer des projections pour le futur, échanger leurs analyses, notamment sur des questions internationales”. Affirmant qu’“il y aura probablement des contrats mais ce n’est pas cela le plus important”. Le chef de la diplomatie algérienne estime néanmoins que “le plus important c’est de préparer le futur, et pour préparer ce futur, il faudrait se mettre, en tant qu’institution politique, au service d’une ambition qui est portée par nos sociétés et accompagnée par les entreprises et non l’inverse”.
Pour ce qui est des préparatifs de la visite d’État de Nicolas Sarkozy à Alger, Medelci a précisé : “ Nous sommes en fin de préparation”, estimant qu’il y a “des progrès” dans les dossiers “réels” de la coopération algéro-française mais qu’il faut “pouvoir mettre de façon plus synchrone”. Il déclarera à la presse qu’“il est intéressant, dans ces circonstances, d’évaluer la situation de la coopération entre les deux pays et de situer les défis que l’on doit relever ensemble”. Le ministre algérien estimera : “Nous devons pouvoir mettre de façon plus synchrone les objectifs commerciaux, les objectifs d’investissements et les objectifs d’échanges humains”.
En soulignant que “ces trois ensembles sont réels et qu’il y a des progrès dans chacun d’entre eux, mais qu’ils ne sont pas synchrones”. Il déplorera, à titre d’exemple, qu’il y a “plus de commerce que d’investissements et il y a encore moins de degré de liberté pour les échanges humains”.
Interrogé sur le projet d’Union méditerranéenne proposé par le président Sarkozy, Mourad Medelci a indiqué : “Nous avons levé beaucoup d’ambiguïtés quant à son contenu”, sans oublier de préciser qu’il y a “encore beaucoup de choses à clarifier”, en citant notamment les moyens à mettre en place, les ressources, son organisation et la coordination “entre les pays et en particulier entre pays européens qui aujourd’hui sont en train de travailler pour se mettre d’accord sur les conditions pour que cette union méditerranéenne voie le jour”. Il regrettera que l’espoir obtenu par les pays de la rive sud de la Méditerranée, avec le processus de Barcelone, ait pu se réaliser en partie seulement parce que, ajoutera-t-il, “nous sommes loin d’avoir bouclé les énergies mobilisables pour faire davantage”. Partant de là, le ministre déclarera que le projet d’union méditerranéenne “porte cet objectif selon lequel nous devons construire ensemble, mais il doit être déglobalisé pour qu’il puisse faire la preuve de sa faisabilité et il doit être porté, d’une manière ouverte et franche, par l’ensemble des partenaires concernés”. Selon lui, “il n’y a pas aujourd’hui de réserves, il y a simplement un délai à préciser”. Il expliquera que “les objectifs qui singularisent le projet d’union méditerranéenne par rapport au processus de Barcelone, c’est qu’il est fondé sur des projets concrets qui doivent apporter plus de développement de part et d’autre de la Méditerranée à travers des infrastructures communes, à travers des objectifs communs de défense de la mer qui nous est commune, à travers un programme de partenariat qui aujourd’hui est encore très en deçà de ce que nous pouvons faire ensemble”. En d’autres termes, “le concret est le maître mot de ce projet”, conclura-t-il.
K. ABDELKAMEL (Liberté)
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