Selon les toutes dernières informations, le président Bouteflika mettra en branle son « Plan Troisème mandat » dès le départ d’Alger du président Nicolas Sarkozy. Ce plan comporte trois étapes.
Première étape (décembre 2007) : « Appeler le président à se présenter pour un troisième mandat ». C’est parti ! Après le FLN, c’est l’Union générale des travailleurs algérien (UGTA) de Abdelmadjid Sidi Said et l’ Union nationale de la jeunesse algérienne (UNJA) qui lancent cet «appel ». Le secrétariat national de l’UGTA, qui s’est réuni, hier, à Alger vient, en effet, de solliciter, «au nom des cadres syndicaux, des travailleuses et des travailleurs», le président Bouteflika, pour la poursuite de son action en agissant pour un nouveau mandat, «pour approfondir cet inlassable et intense effort pour le développement durable du pays».L’UGTA a rendu publique une déclaration dans laquelle elle tient´´avec conviction et avec la plus grande fraternité, à rendre hommage au Président Bouteflika, pour sa noble mission d’avoir permis au plan national d’asseoir une paix durable à travers la réconciliation nationale (...). Le même jour, L'Union nationale de la jeunesse algérienne (UNJA) dans un communiqué de son secrétariat général publié par le quotidien Sawt El-Ahrar, a salué les réalisations du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, et réitéré “son soutien absolu” au président de la République, et son appui à sa candidature pour un troisième mandat.
Deuxième étape : Réviser la Constitution avant avril 2008. Belkhadem l’a répété hier : le FLN demande à réviser la Constitution qui limite les mandats présidentiels à deux quinquennats. Il se dit « persuadé que Abdelaziz Bouteflika n’a pas abandonné son projet de révision constitutionnelle. A la question de savoir pourquoi le chef de l’Etat hésite à aller vers un référendum pour amender la Constitution, prévu pour décembre 2006 avant d’être renvoyé sine die, l’orateur répond : « N’allez pas vite en besogne, attendez pour voir. » Pour la révision de la Constitution, M. Belkhadem affirme qu’il y a des articles qui seront amendés par voie parlementaire et d’autres le seront par référendum.
Le quotidien L’Expression croit savoir que cette révision interviendra avant mars prochain par voie référendaire.
Troisième étape : Se faire désigner candidat du FLN (avant juin 2008)
Selon M. Belkhadem, le secrétariat exécutif du FLN se réunira durant la dernière semaine de décembre 2007 pour préparer la réunion du conseil national du parti à l’issue de laquelle le FLN demandera officiellement à Bouteflika de se présenter pour un troisième mandat. « Nous demanderons la révision de la Constitution et nous demanderons au président du parti, Abdelaziz Bouteflika, de se porter candidat », explique-t-il. Le président, ajoute-t-il, « peut refuser cette demande ». Mais il semble persuadé que Abdelaziz Bouteflika acceptera.
Entre-temps, la commission nationale du FLN pour une troisième mandature de Bouteflika. composée de « personnalités intellectuelles, historiques et religieuses » installée hier par Belkhadem préparera le Congrès extraordinaire qui désignera Bouteflika comme candidat du parti et qui pourrait se tenir avant juin 2008.
Conclusion : Abdelaziz Belkhadem ne se fait aucun souci : « Même en 2004, il y avait certains titres de la presse qui ont dit qu’il n’allait pas être réélu », a-t-il déclaré hier.
Lahouari K.
Première étape (décembre 2007) : « Appeler le président à se présenter pour un troisième mandat ». C’est parti ! Après le FLN, c’est l’Union générale des travailleurs algérien (UGTA) de Abdelmadjid Sidi Said et l’ Union nationale de la jeunesse algérienne (UNJA) qui lancent cet «appel ». Le secrétariat national de l’UGTA, qui s’est réuni, hier, à Alger vient, en effet, de solliciter, «au nom des cadres syndicaux, des travailleuses et des travailleurs», le président Bouteflika, pour la poursuite de son action en agissant pour un nouveau mandat, «pour approfondir cet inlassable et intense effort pour le développement durable du pays».L’UGTA a rendu publique une déclaration dans laquelle elle tient´´avec conviction et avec la plus grande fraternité, à rendre hommage au Président Bouteflika, pour sa noble mission d’avoir permis au plan national d’asseoir une paix durable à travers la réconciliation nationale (...). Le même jour, L'Union nationale de la jeunesse algérienne (UNJA) dans un communiqué de son secrétariat général publié par le quotidien Sawt El-Ahrar, a salué les réalisations du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, et réitéré “son soutien absolu” au président de la République, et son appui à sa candidature pour un troisième mandat.
Deuxième étape : Réviser la Constitution avant avril 2008. Belkhadem l’a répété hier : le FLN demande à réviser la Constitution qui limite les mandats présidentiels à deux quinquennats. Il se dit « persuadé que Abdelaziz Bouteflika n’a pas abandonné son projet de révision constitutionnelle. A la question de savoir pourquoi le chef de l’Etat hésite à aller vers un référendum pour amender la Constitution, prévu pour décembre 2006 avant d’être renvoyé sine die, l’orateur répond : « N’allez pas vite en besogne, attendez pour voir. » Pour la révision de la Constitution, M. Belkhadem affirme qu’il y a des articles qui seront amendés par voie parlementaire et d’autres le seront par référendum.
Le quotidien L’Expression croit savoir que cette révision interviendra avant mars prochain par voie référendaire.
Troisième étape : Se faire désigner candidat du FLN (avant juin 2008)
Selon M. Belkhadem, le secrétariat exécutif du FLN se réunira durant la dernière semaine de décembre 2007 pour préparer la réunion du conseil national du parti à l’issue de laquelle le FLN demandera officiellement à Bouteflika de se présenter pour un troisième mandat. « Nous demanderons la révision de la Constitution et nous demanderons au président du parti, Abdelaziz Bouteflika, de se porter candidat », explique-t-il. Le président, ajoute-t-il, « peut refuser cette demande ». Mais il semble persuadé que Abdelaziz Bouteflika acceptera.
Entre-temps, la commission nationale du FLN pour une troisième mandature de Bouteflika. composée de « personnalités intellectuelles, historiques et religieuses » installée hier par Belkhadem préparera le Congrès extraordinaire qui désignera Bouteflika comme candidat du parti et qui pourrait se tenir avant juin 2008.
Conclusion : Abdelaziz Belkhadem ne se fait aucun souci : « Même en 2004, il y avait certains titres de la presse qui ont dit qu’il n’allait pas être réélu », a-t-il déclaré hier.
Lahouari K.
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