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Les terroristes de l’ex-AIS reviennent à la charge

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  • Les terroristes de l’ex-AIS reviennent à la charge

    Alors que le pays n’a pas encore pansé les plaies du 11 décembre
    Les terroristes de l’ex-AIS reviennent à la charge

    Source : La Dépêche de Kabylie



    L’ancien émir sanguinaire de l’AIS à l’ouest du pays, Ahmed Benaicha a, dans une interview accordée à un confrère arabophone, estimé que du moment que la solution politique de la crise algérienne est réglée par la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, il n’en demeure pas moins, que ces actes (terroristes) retardent la paix et la réconciliation.

    Par ailleurs, l'ancien activiste de l'AIS a ajouté que, même si les appellations importent peu pas, des gens versent dans le cycle de violence, qui, en définitive, ne fait que remettre en cause l'aspiration du peuple à la paix.
    L'ex-chef de file des criminels du FIS dissous, se dit étonné qu'après cinquante ans de l'indépendance du pays et autant d'années de " constantes nationales ", entre, " arabité, islamité et unité nationale ", un groupe de gens tiennent " un congrès et appellent à la scission ".
    Faut-il rafraîchir la mémoire au sieur Benaicha et lui rappeler toutes les exactions et les crimes commis par ses ouailles de l'AIS au nom de la religion contre les Algériens.

    Faut-il, aussi lui réapprendre que les démocrates algériens, à leur différence, n'ont, jusqu'au jour d'aujourd'hui pas porté les armes contre leurs frères algériens, alors que les islamistes mènent une guerre contre la République depuis 15 ans.

    Plus loin encore, Benaicha a indiqué que le mouvement de Ferhat Mehenni, ainsi que les éradicateurs, qu'il nomme au passage " Hizb França ", visent l'Islam et les musulmans.

    Pour lui, cette frange de politiciens alimentent la crise algérienne depuis 1962, en envoyant les jeunes s'exploser ou prendre la mer (Harraga). Par cette grave accusation, venue heureusement d'un hors la loi, Benaicha blanchit les islamistes de leurs actes criminels et barbares.

    Il endosse la crise que les phalanges islamistes armées ont provoqué depuis le début des années 80, avec notamment les islamistes enrôlés en Afghanistan, au camp démocratique algérien.

    Les propos " kabylophobes " émanant d'un islamiste sanguinaire renseigne, même un tant soit peu, sur les desseins racistes de cette famille politique qu'est l'islamisme.

    Par ailleurs, Benaicha a souligné qu'un troisième mandat pour le Président Bouteflika est primordial pour la continuité du projet de la réconciliation.
    Il prône, au mépris des lois algériennes, le retour du FIS dissous à l'activité politique, en signalant que le règlement définitif de la crise réside dans l'ouverture du champ politique devant les militants du parti de Abassi Madani.

    Interrogé sur sur troisième mandat du Président, le sieur Benaicha, a déclaré d'emblée que les bombes de Batna et de Ben Aknoun visent cette idée, car le projet porté par le Président devient gênant. Apostrophé sur la personnalité adéquate pour porter le projet du FIS, Benaicha a répondu que Ahmed Ouyahia ne peut être à la hauteur, à cause de ses positions vis-à-vis de l'islamisme armé.

    Avec cette sortie pour le moins violente d'un chef terroriste, en désignant à la vindicte populaire les démocrates algériens, toute la famille qui avance est visée par ces allégations racistes et politiquement impardonnables. Mais, le temps de la peur qui a désormais changé de camp n'est plus si présent.
    C'est pourquoi les déclarations de ce tristement célèbre sanguinaire n'auront pas plus d'effets que celui d'une baudruche comme celui des messages émis par cette " presse " qui leur tend le micro.
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