Par rafik tayeb le 25/12/2007 à 18:47
Vingt ans après l’assassinat de l’avocat algérien Ali Mécili, la justice française vient d’émettre deux mandats d’arrêt internationaux à l’encontre de deux Algériens impliqués dans l’affaire, affirme ce soir le journal en ligne rue89.com.
Le premier mandat vise le tueur présumé, Abdelmalek Amellou. Le second mandat d’arrêt concerne Mohamed Ziane Hassani –qui se fait aussi appeler Rachid Hassani-, un capitaine de la Sécurité militairela dernière fonction connue était consul d’Algérie à Bonn. « Le rôle de Hassani, qui fut l’agent traitant du tueur dans la préparation du meurtre, était très vite apparu aux enquêteurs français. Mais en 2003, un témoignage édifiant permettait d’établir que cet agent consulaire diplomatique en Allemagne avait aussi assuré le suivi de l’exécution d'Ali Mécili... », affirme rue89.com.
Les témoignages de deux anciens militaire dissidents algériens auraient été décisifs dans cette affaire : ceux de l’ancien colonel Mohamed Samraoui et de Hichem Aboud, aujourd’hui réfugiés en Europe. « Le 2 juillet 2003 en effet, le juge Thouvenot entendait en qualité de témoin, et sur la demande expresse de Me Antoine Comte, un officier dissident algérien réfugié en Allemagne, Mohammed Samraoui -sur lequel l’Etat algérien rêve d’ailleurs de remettre la main– et qui était, à l’époque des faits, responsable d’une "section de prévention économique de l’armée pour la région Est". "Mohammed Samraoui, note le juge Thouvenot dans son mandat d’arrêt, nous a déclaré avoir assisté à une réunion fin juin-début juillet 1987, au cours de laquelle Amellou a reçu des mains de Hassani une forte somme d’argent en liquide, qui n’était visiblement qu’une partie de ce qu’il devait recevoir" (800000 F). Auditionné par le juge français, Hicham Aboud, un autre ex-officier de la Sécurité militaire, fera également état de cette information », écrit encore rue89.com.
L’issue de l’affaire dépendra de la suite que va donner le Parquet à l’enquête. Dans un contexte marqué par des relations difficiles entre Alger et Paris, il est en effet fort probable que l’enquête soit bloquée.
T.S.A
Vingt ans après l’assassinat de l’avocat algérien Ali Mécili, la justice française vient d’émettre deux mandats d’arrêt internationaux à l’encontre de deux Algériens impliqués dans l’affaire, affirme ce soir le journal en ligne rue89.com.
Le premier mandat vise le tueur présumé, Abdelmalek Amellou. Le second mandat d’arrêt concerne Mohamed Ziane Hassani –qui se fait aussi appeler Rachid Hassani-, un capitaine de la Sécurité militairela dernière fonction connue était consul d’Algérie à Bonn. « Le rôle de Hassani, qui fut l’agent traitant du tueur dans la préparation du meurtre, était très vite apparu aux enquêteurs français. Mais en 2003, un témoignage édifiant permettait d’établir que cet agent consulaire diplomatique en Allemagne avait aussi assuré le suivi de l’exécution d'Ali Mécili... », affirme rue89.com.
Les témoignages de deux anciens militaire dissidents algériens auraient été décisifs dans cette affaire : ceux de l’ancien colonel Mohamed Samraoui et de Hichem Aboud, aujourd’hui réfugiés en Europe. « Le 2 juillet 2003 en effet, le juge Thouvenot entendait en qualité de témoin, et sur la demande expresse de Me Antoine Comte, un officier dissident algérien réfugié en Allemagne, Mohammed Samraoui -sur lequel l’Etat algérien rêve d’ailleurs de remettre la main– et qui était, à l’époque des faits, responsable d’une "section de prévention économique de l’armée pour la région Est". "Mohammed Samraoui, note le juge Thouvenot dans son mandat d’arrêt, nous a déclaré avoir assisté à une réunion fin juin-début juillet 1987, au cours de laquelle Amellou a reçu des mains de Hassani une forte somme d’argent en liquide, qui n’était visiblement qu’une partie de ce qu’il devait recevoir" (800000 F). Auditionné par le juge français, Hicham Aboud, un autre ex-officier de la Sécurité militaire, fera également état de cette information », écrit encore rue89.com.
L’issue de l’affaire dépendra de la suite que va donner le Parquet à l’enquête. Dans un contexte marqué par des relations difficiles entre Alger et Paris, il est en effet fort probable que l’enquête soit bloquée.
T.S.A
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