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Comme ailleurs en Kabylie, la wilaya de Bouira a enregistré, elle aussi, dans la nuit de mercredi à jeudi, plusieurs attaques terroristes simultanées perpétrées par les groupes terroristes affiliés à Al Qaïda Maghreb au niveau de différents postes de sécurité de la wilaya.
Ainsi et d’après plusieurs sources crédibles, dans la soirée de mercredi dernier, la première cible des groupes terroristes a été le siège de la BMPJ de Lakhdaria. Aux environs de 21h, des tirs de hebhabs ont touché le bloc administratif endommageant plusieurs bureaux mais sans faire de victimes. Immédiatement après ces tirs, des éléments de la BMPJ appuyés par des militaires se sont déployés sur les hauteurs des monts Lalla-Mossaâd, situés au nord de la ville, à la recherche de ces terroristes mais en vain.
Quelques minutes plus tard, plusieurs autres explosions ont été enregistrées au niveau de la périphérie de la ville de Lakhdaria. Des cantonnements de l’ANP au niveau de Bourbache et Lalla- Mosaâd, le barrage fixe de la gendarmerie au nord-ouest de Lakhdaria et celui de la garde communale au niveau de la station- service, située au sud de la ville, ont été également ciblés par des terroristes à laide de tirs de hebhabs. Au même moment, au niveau de la commune de Maâla, un cantonnement de la garde communale a fait l’objet d’une attaque terroriste, puis au niveau du village Krarib, un autre cantonnement de la garde communale a été également la cible de tirs de hebhabs, et au niveau de la région d’Aïn-Bessem, un autre poste avancé de la garde communale a été également ciblé.
Ces attaques simultanées et qui sont vraisemblablement coordonnées portent une seule griffe ; celle du GSPC devenu Al Qaïda Maghreb conduite au niveau de la région de Lakhdaria par la phalange El Farouk. Cependant, et d’après des sources sécuritaires, l’objectif assigné à ces attaques est beaucoup plus médiatique qu’autre chose, puisque partout où elles sont produites, le déploiement en temps réel des services de sécurité n’a pas été accueilli comme cela se faisait dans le temps par des embuscades terroristes. En d’autres termes, le nombre de terroristes appartenant à la phalange El Farouk, qui active dans cette région de Lakhdaria, n’était pas aussi important et ne pouvait, par conséquent, pas commettre plusieurs attaques simultanées et faire face à la riposte des services de sécurité qu’ils savaient prompts.
Notons enfin que le bilan de ces attaques fait état de la blessure de trois militaires touchés par des éclats de hebhabs, deux au niveau du cantonnement de Bourbache et un au niveau de la caserne de Lalla-Mossaâd. Par ailleurs, une personne habitant à côté de la BMPJ de Lakhdaria, le dénommé D. Saïd, exerçant comme économe au niveau d’un CEM, a trouvé la mort par arrêt cardiaque au moment de l’attaque terroriste. Rappelons aussi, que les chemins de fer ont été également visés par les terroristes puisque pendant la même journée de mercredi passé, deux attentats à l’explosif ont été enregistrés ; l’un dans l’après-midi et a touché le train de marchandises au niveau de la commune d’Ahnif, située à 40 km à l’est de Bouira, au PK 157, et l’autre pendant la nuit au niveau de la localité de Benâzem, au sud de la Lakhdaria. Les deux attentats ont causé des dommages au niveau des rails et des trains mais sans faire de victimes.
H. M. (Le Soir d'Algérie)
Ainsi et d’après plusieurs sources crédibles, dans la soirée de mercredi dernier, la première cible des groupes terroristes a été le siège de la BMPJ de Lakhdaria. Aux environs de 21h, des tirs de hebhabs ont touché le bloc administratif endommageant plusieurs bureaux mais sans faire de victimes. Immédiatement après ces tirs, des éléments de la BMPJ appuyés par des militaires se sont déployés sur les hauteurs des monts Lalla-Mossaâd, situés au nord de la ville, à la recherche de ces terroristes mais en vain.
Quelques minutes plus tard, plusieurs autres explosions ont été enregistrées au niveau de la périphérie de la ville de Lakhdaria. Des cantonnements de l’ANP au niveau de Bourbache et Lalla- Mosaâd, le barrage fixe de la gendarmerie au nord-ouest de Lakhdaria et celui de la garde communale au niveau de la station- service, située au sud de la ville, ont été également ciblés par des terroristes à laide de tirs de hebhabs. Au même moment, au niveau de la commune de Maâla, un cantonnement de la garde communale a fait l’objet d’une attaque terroriste, puis au niveau du village Krarib, un autre cantonnement de la garde communale a été également la cible de tirs de hebhabs, et au niveau de la région d’Aïn-Bessem, un autre poste avancé de la garde communale a été également ciblé.
Ces attaques simultanées et qui sont vraisemblablement coordonnées portent une seule griffe ; celle du GSPC devenu Al Qaïda Maghreb conduite au niveau de la région de Lakhdaria par la phalange El Farouk. Cependant, et d’après des sources sécuritaires, l’objectif assigné à ces attaques est beaucoup plus médiatique qu’autre chose, puisque partout où elles sont produites, le déploiement en temps réel des services de sécurité n’a pas été accueilli comme cela se faisait dans le temps par des embuscades terroristes. En d’autres termes, le nombre de terroristes appartenant à la phalange El Farouk, qui active dans cette région de Lakhdaria, n’était pas aussi important et ne pouvait, par conséquent, pas commettre plusieurs attaques simultanées et faire face à la riposte des services de sécurité qu’ils savaient prompts.
Notons enfin que le bilan de ces attaques fait état de la blessure de trois militaires touchés par des éclats de hebhabs, deux au niveau du cantonnement de Bourbache et un au niveau de la caserne de Lalla-Mossaâd. Par ailleurs, une personne habitant à côté de la BMPJ de Lakhdaria, le dénommé D. Saïd, exerçant comme économe au niveau d’un CEM, a trouvé la mort par arrêt cardiaque au moment de l’attaque terroriste. Rappelons aussi, que les chemins de fer ont été également visés par les terroristes puisque pendant la même journée de mercredi passé, deux attentats à l’explosif ont été enregistrés ; l’un dans l’après-midi et a touché le train de marchandises au niveau de la commune d’Ahnif, située à 40 km à l’est de Bouira, au PK 157, et l’autre pendant la nuit au niveau de la localité de Benâzem, au sud de la Lakhdaria. Les deux attentats ont causé des dommages au niveau des rails et des trains mais sans faire de victimes.
H. M. (Le Soir d'Algérie)