L'Onu avait demandé en vain aux autorités algériennes de bloquer la rue où se trouvait son antenne visée le 11 décembre par un attentat qui a fait 41 morts, a déclaré Kemal Dervis, administrateur du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud).
Dix-sept membres du personnel du Pnud ont trouvé la mort dans le double attentat, revendiqué par Al Qaïda au Maghreb islamique, qui outre l'antenne du Pnud dans le quartier d'Hydra, visait le Conseil constitutionnel algérien.
"Nous savons déjà que le responsable de la sécurité de l'Onu (à Alger) avait demandé au gouvernement des mesures de sécurité particulières, notamment le blocage de la rue, et que le gouvernement n'y a pas répondu", a déclaré Dervis, lors d'une conférence de presse, précisant que la requête avait été présentée après le double attentat qui a fait 30 morts à Alger, en avril.
Cette demande n'a donné lieu à aucune réponse écrite, a-t-il ajouté par la suite, sans toutefois exclure une réponse orale. "Il s'agit d'une question que nous devons vraiment suivre", a souligné le diplomate, ajoutant que les membres du personnel du Pnud avait été invités à travailler de chez eux dans une dizaine de pays depuis l'attentat d'Alger.
Un rapport préliminaire a d'ores et déjà été établi par les Nations unies et Ban Ki-moon, secrétaire général de l'organisation, a décidé de mettre sur pied une commission d'enquête qui a suscité la désapprobation d'Alger.
Selon le Premier ministre, Abdelaziz Bekkhadem, cité mercredi par le quotidien El Moudjahid, l'ambassadeur d'Algérie à l'Onu n'a pas été consulté sur cette initiative et "le point de vue de l'Algérie sur la question n'a pas été pris en considération". Dervis s'est en revanche dit certain du contraire.
Cette initiative "ne peut être accueillie favorablement parce que l'Algérie fait son devoir concernant le sujet en question", affirme Belkhadem, qui qualifie cette enquête de "mesure unilatérale".
Lundi, l'Onu avait annoncé cette mesure en précisant que la commission d'enquête serait composée d'experts internationaux extérieurs à l'Onu qui seraient nommés prochainement. Leur champ d'investigation couvrira tout ce qui touche aux attentats, en collaboration avec les autorités algériennes, avait précisé Michèle Montas, porte-parole du secrétaire général Ban Ki-moon.
Cette dernière a précisé sans plus de détails que Ban avait évoqué le sujet mardi soir à Madrid avec Belkhadem, à l'occasion d'une manifestation culturelle.
source : Reuters
Dix-sept membres du personnel du Pnud ont trouvé la mort dans le double attentat, revendiqué par Al Qaïda au Maghreb islamique, qui outre l'antenne du Pnud dans le quartier d'Hydra, visait le Conseil constitutionnel algérien.
"Nous savons déjà que le responsable de la sécurité de l'Onu (à Alger) avait demandé au gouvernement des mesures de sécurité particulières, notamment le blocage de la rue, et que le gouvernement n'y a pas répondu", a déclaré Dervis, lors d'une conférence de presse, précisant que la requête avait été présentée après le double attentat qui a fait 30 morts à Alger, en avril.
Cette demande n'a donné lieu à aucune réponse écrite, a-t-il ajouté par la suite, sans toutefois exclure une réponse orale. "Il s'agit d'une question que nous devons vraiment suivre", a souligné le diplomate, ajoutant que les membres du personnel du Pnud avait été invités à travailler de chez eux dans une dizaine de pays depuis l'attentat d'Alger.
Un rapport préliminaire a d'ores et déjà été établi par les Nations unies et Ban Ki-moon, secrétaire général de l'organisation, a décidé de mettre sur pied une commission d'enquête qui a suscité la désapprobation d'Alger.
Selon le Premier ministre, Abdelaziz Bekkhadem, cité mercredi par le quotidien El Moudjahid, l'ambassadeur d'Algérie à l'Onu n'a pas été consulté sur cette initiative et "le point de vue de l'Algérie sur la question n'a pas été pris en considération". Dervis s'est en revanche dit certain du contraire.
Cette initiative "ne peut être accueillie favorablement parce que l'Algérie fait son devoir concernant le sujet en question", affirme Belkhadem, qui qualifie cette enquête de "mesure unilatérale".
Lundi, l'Onu avait annoncé cette mesure en précisant que la commission d'enquête serait composée d'experts internationaux extérieurs à l'Onu qui seraient nommés prochainement. Leur champ d'investigation couvrira tout ce qui touche aux attentats, en collaboration avec les autorités algériennes, avait précisé Michèle Montas, porte-parole du secrétaire général Ban Ki-moon.
Cette dernière a précisé sans plus de détails que Ban avait évoqué le sujet mardi soir à Madrid avec Belkhadem, à l'occasion d'une manifestation culturelle.
source : Reuters
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