arayzon
Des enquêtes dans les règles de l'art ont déjà été menées en Algérie mais toujours avec l'obstruction du gouvernement algérien qui n'a pas les mains aussi propres qu'il devrait l'avoir :
La suite ici pour ceux qui n'ont pas peur des vérités :
http://www.amnesty.org/fr/region/mid...a/alg%C3%A9rie
Des enquêtes dans les règles de l'art ont déjà été menées en Algérie mais toujours avec l'obstruction du gouvernement algérien qui n'a pas les mains aussi propres qu'il devrait l'avoir :
Les nombreuses atteintes flagrantes aux droits humains, et notamment les cas de torture, d'homicide, d'enlèvement et de disparitions forcées, commises depuis les années 1990 dans le cadre du conflit interne, et imputables aux groupes armés et aux forces de sécurité, n'avaient toujours fait l'objet d'aucune enquête. Comme les années précédentes, le gouvernement n'a pas véritablement coopéré avec les organes et mécanismes des Nations unies dédiés aux droits humains pour tenter de remédier aux séquelles du conflit.
L'impunité a été renforcée par les lois d'amnistie promulguées en février par une série de décrets présidentiels. Selon le gouvernement, ces textes visaient à mettre en application la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, adoptée par référendum en 2005. Des groupes de défense des droits humains et des associations de victimes ont organisé des manifestations de protestation contre ces lois, qu'ils qualifiaient de contraires à la Constitution.
Les lois d'amnistie prévoyaient que les plaintes contre les membres des forces de sécurité et ceux qui ont agi de concert avec elles ne seraient pas recevables, ce qui accordait à ces personnes une impunité globale pour les atteintes aux droits humains commises dans le cadre du conflit. Par ailleurs, toute critique publique des abus commis par les forces de sécurité était passible d'emprisonnement. Durant les années 1990, les forces de sécurité et les milices armées par l'État ont continuellement eu recours à la torture et se sont rendues responsables de milliers de cas d'exécution extrajudiciaire et de disparitions forcées, qui constituent des crimes relevant du droit international. Les lois d'amnistie sont contraires aux obligations internationales de l'Algérie, qui devrait notamment ouvrir des enquêtes sur les crimes visés et sanctionner les responsables. Les victimes et leurs familles se trouvent ainsi privées de possibilités de recours.
L'impunité a été renforcée par les lois d'amnistie promulguées en février par une série de décrets présidentiels. Selon le gouvernement, ces textes visaient à mettre en application la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, adoptée par référendum en 2005. Des groupes de défense des droits humains et des associations de victimes ont organisé des manifestations de protestation contre ces lois, qu'ils qualifiaient de contraires à la Constitution.
Les lois d'amnistie prévoyaient que les plaintes contre les membres des forces de sécurité et ceux qui ont agi de concert avec elles ne seraient pas recevables, ce qui accordait à ces personnes une impunité globale pour les atteintes aux droits humains commises dans le cadre du conflit. Par ailleurs, toute critique publique des abus commis par les forces de sécurité était passible d'emprisonnement. Durant les années 1990, les forces de sécurité et les milices armées par l'État ont continuellement eu recours à la torture et se sont rendues responsables de milliers de cas d'exécution extrajudiciaire et de disparitions forcées, qui constituent des crimes relevant du droit international. Les lois d'amnistie sont contraires aux obligations internationales de l'Algérie, qui devrait notamment ouvrir des enquêtes sur les crimes visés et sanctionner les responsables. Les victimes et leurs familles se trouvent ainsi privées de possibilités de recours.
http://www.amnesty.org/fr/region/mid...a/alg%C3%A9rie
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