Trois professeurs de l’université de Sétif ont été arrêtés, le 14 janvier, par les services de sécurité égyptiens, durant leur séjour dans ce pays dans le cadre d’un stage officiel. Ils ont été interrogés sous la torture et déshabillés, après qu’on leur ait bandé les yeux et attaché les mains par des chaînes en fer.
El Khabar a reçu une copie d’un rapport signé par les professeurs concernés, à savoir Cheriki Omar, professeur adjoint chargé de cours, Harakati Nabil, professeur adjoint chargé des cours et vice-président de la section des sciences commerciales, et Merabet Saed, professeur chargé de cours et membre du conseil national du Conseil des professeurs de l’enseignement supérieur, à la faculté des sciences économiques et des sciences de gestion à l’université Ferhat-Abbès de Sétif.
Selon le rapport, les professeurs étaient en possession de tous les documents nécessaires, notamment les lettres de réception et les arrêtés de stage à l’étranger, en plus des passeports et des visas.
Cependant, les évènements ont pris une autre tournure, le 14 janvier 2008, soit 11 jours après le début du séjour.
« A 23 : 30, une brigade des services de sécurité, constituée de six personnes habillées en civil et armées de mitraillettes, est entrée dans notre chambre d’hôtel au centre du Caire, et ils ont minutieusement inspecté la pièce, nos effets et nos documents, sans nous donner aucune explication. » Ils ont ensuite ordonné aux professeurs de quitter les lieux et de les accompagner, les yeux bandés, vers une destination inconnue. « A notre arrivée, ils nous ont entièrement déshabillés, et nous ont attachés les mains avec des chaînes en fer ».
Selon le rapport, les professeurs sont restés dans cet état plus de 41 heures, et durant toute la période de séquestration, ils ont été battus et soumis à toutes sortes d’injures sans qu’on leur donne aucune explication. Les interrogatoires étaient orientés autour de la suspicion de terrorisme.
« Le mercredi 16 janvier 2008, ils nous ont informés que nous allions être libérés, pour retourner en Algérie à bord du vol programmé ce jour-là, et ils ne nous ont pas permis de contacter l’ambassade algérienne ».
L’une des victimes, le professeur Merabet, a assuré à El Khabar : « Les trois professeurs ont eu une dépression nerveuse à leur retour en Algérie », c’est ce qui l’a amené à demander, au nom des ses collègues, l’ouverture d’une enquête autour de l’arrestation, et l’intervention des autorités algériennes afin d’obliger l’Egypte à présenter des excuses « officielles ».
El Khabar a reçu une copie d’un rapport signé par les professeurs concernés, à savoir Cheriki Omar, professeur adjoint chargé de cours, Harakati Nabil, professeur adjoint chargé des cours et vice-président de la section des sciences commerciales, et Merabet Saed, professeur chargé de cours et membre du conseil national du Conseil des professeurs de l’enseignement supérieur, à la faculté des sciences économiques et des sciences de gestion à l’université Ferhat-Abbès de Sétif.
Selon le rapport, les professeurs étaient en possession de tous les documents nécessaires, notamment les lettres de réception et les arrêtés de stage à l’étranger, en plus des passeports et des visas.
Cependant, les évènements ont pris une autre tournure, le 14 janvier 2008, soit 11 jours après le début du séjour.
« A 23 : 30, une brigade des services de sécurité, constituée de six personnes habillées en civil et armées de mitraillettes, est entrée dans notre chambre d’hôtel au centre du Caire, et ils ont minutieusement inspecté la pièce, nos effets et nos documents, sans nous donner aucune explication. » Ils ont ensuite ordonné aux professeurs de quitter les lieux et de les accompagner, les yeux bandés, vers une destination inconnue. « A notre arrivée, ils nous ont entièrement déshabillés, et nous ont attachés les mains avec des chaînes en fer ».
Selon le rapport, les professeurs sont restés dans cet état plus de 41 heures, et durant toute la période de séquestration, ils ont été battus et soumis à toutes sortes d’injures sans qu’on leur donne aucune explication. Les interrogatoires étaient orientés autour de la suspicion de terrorisme.
« Le mercredi 16 janvier 2008, ils nous ont informés que nous allions être libérés, pour retourner en Algérie à bord du vol programmé ce jour-là, et ils ne nous ont pas permis de contacter l’ambassade algérienne ».
L’une des victimes, le professeur Merabet, a assuré à El Khabar : « Les trois professeurs ont eu une dépression nerveuse à leur retour en Algérie », c’est ce qui l’a amené à demander, au nom des ses collègues, l’ouverture d’une enquête autour de l’arrestation, et l’intervention des autorités algériennes afin d’obliger l’Egypte à présenter des excuses « officielles ».
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