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La criminalité se nourrit du chômage. 54% des criminels qui sévissent dans la capitale font partie de la société inactive. C’est ce qu’indiquent les statistiques de l’année 2007, rendues publiques, hier, par la Gendarmerie nationale. Le chiffre doit inciter les pouvoirs publics à chercher des solutions plus efficaces pour lutter contre l’oisiveté. Inutile donc de s’attaquer au crime organisé quand ses causes sont évidentes. Même si la source révèle qu’un faible recul a été enregistré comparativement aux chiffres de 2006, l’heure n’est pas à la satisfaction. Les statistiques de la gendarmerie font ressortir également que d’autres catégories s’invitent à la criminalité.
Parmi elles, on note 155 fonctionnaires et 566 personnes exerçant dans des fonctions libérales. La répartition par âge indique que les jeunes âgés entre 18 et 28 ans constituent l’ossature de la communauté du crime. Ils sont en effet 1 483 criminels âgés entre 18 et 28 ans. 990 sont âgés de 29 à 40 ans, 289 dépassent la quarantaine, alors que 158 sont des mineurs. Un simple calcul mène à cette conclusion : 50,78 % des criminels qui rodent à Alger sont âgés de 18 à 28 ans. En matière d’infractions à l’ordre public, une baisse est remarquée durant l’année 2007 par rapport à 2006. C’est ainsi que le nombre de crimes signalés à Alger passe de 263 en 2006 à 207 en 2007. Concernant les délits, d’un total de 3 948 en 2006, on est passé à 3 466 en 2007. «Les crimes et les délits contre les personnes ont été les plus courants à Alger durant l’année dernière. Parmi ces crimes, il y a les agressions à l’arme blanche, dont le chiffre est de 491.»
Durant l’année 2007, il y a eu aussi l’arrestation de 297 individus, d’origine africaine pour l’essentiel, qui sont rentrés en Algérie de façon illégale. Ils sont originaires de plusieurs pays : Cameroun, Syrie, Nigeria, Sénégal, Egypte, Niger, Tchad et Congo. Sur les 297 arrêtés, 257 ont été mis en détention provisoire, 17 ont été libérés et 23 ont été expulsés. Les chiffres concernant le commerce informel renseignent sur une hausse inquiétante, dans la mesure où ceux qui exercent illégalement le commerce sont à présent au nombre de 4 664 alors qu’ils étaient 3 640 en 2006. Les statistiques viennent ainsi contredire l’interminable discours que tiennent les responsables du secteur quant au contrôle de ces activités.
Le nombre d’affaires de commerce sans facture passe de 530 à 948. La non-déclaration de tarifs des produits alimentaires est une pratique qui tend à se généraliser à Alger. 1 215 cas sont enregistrés, selon l’enquête de la Gendarmerie nationale. L’atteinte à l’environnement est en régression. Le pillage du sable passe de 35 cas en 2006 à 29 en 2007. Pour ce qui est des constructions sans permis, une baisse de 36 cas a été enregistrée en 2007. Abordant la question liée à la portée des «descentes punitives» effectuées par le groupement de la gendarmerie de la ville d’Alger, le colonel Taïbi Mustapha annonce l’identification de 30 421 auteurs de crimes où suspects. Une donne qui va faciliter, a-t-il noté, la poursuite des opérations de lutte contre le crime organisé. Tout en tirant de satisfaction de ces bilans, M. Taïbi met en avant le rôle joué par les citoyens qui n’hésitent pas à fournir des informations aux éléments de la gendarmerie. A propos de la sécurité routière, le bilan fait état d’une réduction de 219 accidents. L’utilisation du radar a, par ailleurs, aidé à l’identification des conducteurs coupables d’excès de vitesse, qui est le plus souvent à l’origine des accidents de la route.
source : la Tribune
Parmi elles, on note 155 fonctionnaires et 566 personnes exerçant dans des fonctions libérales. La répartition par âge indique que les jeunes âgés entre 18 et 28 ans constituent l’ossature de la communauté du crime. Ils sont en effet 1 483 criminels âgés entre 18 et 28 ans. 990 sont âgés de 29 à 40 ans, 289 dépassent la quarantaine, alors que 158 sont des mineurs. Un simple calcul mène à cette conclusion : 50,78 % des criminels qui rodent à Alger sont âgés de 18 à 28 ans. En matière d’infractions à l’ordre public, une baisse est remarquée durant l’année 2007 par rapport à 2006. C’est ainsi que le nombre de crimes signalés à Alger passe de 263 en 2006 à 207 en 2007. Concernant les délits, d’un total de 3 948 en 2006, on est passé à 3 466 en 2007. «Les crimes et les délits contre les personnes ont été les plus courants à Alger durant l’année dernière. Parmi ces crimes, il y a les agressions à l’arme blanche, dont le chiffre est de 491.»
Durant l’année 2007, il y a eu aussi l’arrestation de 297 individus, d’origine africaine pour l’essentiel, qui sont rentrés en Algérie de façon illégale. Ils sont originaires de plusieurs pays : Cameroun, Syrie, Nigeria, Sénégal, Egypte, Niger, Tchad et Congo. Sur les 297 arrêtés, 257 ont été mis en détention provisoire, 17 ont été libérés et 23 ont été expulsés. Les chiffres concernant le commerce informel renseignent sur une hausse inquiétante, dans la mesure où ceux qui exercent illégalement le commerce sont à présent au nombre de 4 664 alors qu’ils étaient 3 640 en 2006. Les statistiques viennent ainsi contredire l’interminable discours que tiennent les responsables du secteur quant au contrôle de ces activités.
Le nombre d’affaires de commerce sans facture passe de 530 à 948. La non-déclaration de tarifs des produits alimentaires est une pratique qui tend à se généraliser à Alger. 1 215 cas sont enregistrés, selon l’enquête de la Gendarmerie nationale. L’atteinte à l’environnement est en régression. Le pillage du sable passe de 35 cas en 2006 à 29 en 2007. Pour ce qui est des constructions sans permis, une baisse de 36 cas a été enregistrée en 2007. Abordant la question liée à la portée des «descentes punitives» effectuées par le groupement de la gendarmerie de la ville d’Alger, le colonel Taïbi Mustapha annonce l’identification de 30 421 auteurs de crimes où suspects. Une donne qui va faciliter, a-t-il noté, la poursuite des opérations de lutte contre le crime organisé. Tout en tirant de satisfaction de ces bilans, M. Taïbi met en avant le rôle joué par les citoyens qui n’hésitent pas à fournir des informations aux éléments de la gendarmerie. A propos de la sécurité routière, le bilan fait état d’une réduction de 219 accidents. L’utilisation du radar a, par ailleurs, aidé à l’identification des conducteurs coupables d’excès de vitesse, qui est le plus souvent à l’origine des accidents de la route.
source : la Tribune
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