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Pour un sursaut d’orgueil démocratique

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  • Pour un sursaut d’orgueil démocratique

    Pour un sursaut d’orgueil démocratique
    L’Algérie, cette fois-ci, est vraiment à la croisée des chemins. Le vilain jeu auquel se prête un pur produit de la pensée unique : un certain Belkhadem et quelques organisations satellites du même tonneau (vide) est en passe de nous gâcher la vie.

    Ces saltimbanques, par souci de survie, claironnent déjà à gorges déployées qu’il faut achever le bébé qu’est ce fameux acquis démocratique des deux mandats limités, et ce, pour tuer tout espoir d’alternatif au pouvoir, faisant du coup royalement le jeu des rapaces coutumiers qui, cyniquement, ne voudront pas d’un antécédent de limitation effectif de mandats qui aurait pour conséquence de casser les ressorts d’un régime vieillissant et faire tache d’huile chez des pays musulmans à fort potentiel de démocratisation (Liban, Egypte, Tunisie, Maroc). Ces inusables objecteurs de conscience savent pertinemment que si un pays de la classe de l’Algérie parvient à ouvrir les yeux sur ce registre précis, il se stabilisera, évoluera rapidement et s’arrogera le droit de changer beaucoup de donnes politiques et économiques dans ce monde impitoyable. Un monde à deux vitesses qui, décidément, tient toujours la corde et où l’archaïsme de l’omniprésent ex-parti unique risque de perdurer pour longtemps encore. Méditons sur cet exemple ô combien significatif et regardez ce que fait la France ! Elle puise de sa chair pour assurer une place de choix à ses générations montantes parce que soucieuse et préoccupée de son avenir de nation phare à rayonnement scientifique et technologique. Elle vient de vendre 2,5% du capital d’EDF et empocher 3.7 milliards d’euros pour les injecter dans une politique de quête d’attractivité universitaire afin d’éviter tout risque de décalage face à la rude concurrence mondiale. Et que fait-on du côté de la rive sud méditerranéenne ? Et bien on projette de construire une mosquée à 3 milliards de dollars sur un simple coup de tête du souverain, pressé de passer à la postérité alors qu’on enregistre souvent l’existence de quatre à cinq mosquées dans un même quartier dans ce pays qui regorge de lieux de culte et que, d’autre part, nos chérubins sont entassés à quarante-cinq dans une même classe, que les laboratoires d’expérimentations scientifiques de nos collèges et lycées sont dans un piteux état et que nos hôpitaux peinent à accueillir les malades et à bien les soigner. Mais nous, les militants démocrates, notre rôle n’est pas de nous lamenter tout le temps et de recenser les bêtises des autres. Nous devons apprendre à anticiper et rythmer la vie politique de notre pays, et surtout pas nous accommoder à un débat anesthésiant. C’est quoi notre offre ? Quelle est notre volonté ? Nous avons perdu trop d’occasions pour revenir à chaque fois à la case départ. Cela doit bien changer un jour. Et ce jour est arrivé : les prochaines élections présidentielles ! L’actuel locataire d’EI Mouradia a deux œuvres qui méritent notre satisfecit citoyen : la résorption de la dette et quelques mégaprojets (l’autoroute entre autres). S’il avait compris qu’il fallait enjoindre à ce genre de nobles entreprises la promotion de la démocratie et des droits de l’homme en Algérie et donner l’exemple de se contenter des deux mandats constitutionnels, nous aurions tous signé des deux mains pour en faire un mythe national. Or, depuis 1999 à ce jour, nous avons sans cesse eu l’étrange sensation de vivre dans une autre galaxie. En comparant le spectacle offert par le journal télévisé de l’unique (transformé aujourd’hui en trois en un) et celui des chaînes libres et professionnelles des pays occidentaux, la première idée qui nous vient à l’esprit, c’est qu’on nous prend pour des sots du côté de l’exécutif et de l’ENTV. Le manque de respect est flagrant ! Il y’a un écart énorme entre notre manière de concevoir la politique et l’information et celle des héritiers du monolithisme. La démocratie à laquelle nous convie cette équipe au pouvoir depuis 1999 n’est tout simplement ni chair ni poisson ! Malgré tout ce déphasage, je dirais personnellement que la balle est dans le camp de ceux qui veulent s’affranchir de la gabegie. Car si l’attitude du pouvoir qui recourt à chaque fois à l’achat de la paix sociale, aux redressements, aux harcèlements, à la répression, aux mesures coercitives et a la confiscation de nos droits peut expliquer en grande partie les déboires et désillusions collectives ; la sempiternelle mauvaise appréciation par les citoyens et l’opposition politique de la multitude de dangers qui les guettent, ajoutée à la reproduction, à satiété, des mêmes erreurs et des mêmes comportements conduit fatalement aux mêmes échecs. C’est ce qui explique les raisons d’un affaiblissement chronique du pays. Un afflaiblissement dû justement à un émiettement déraisonnable et injustifié du camp démocratique ; lequel, s’il continue de se comporter de la sorte, portera la lourde responsabilité d’hypothéquer à jamais toutes les chances de voir l’Algérie évoluer et vivre, un jour, dans une logique de paix et de stabilité La majorité républicaine, potentiel réel mais disparate pour le moment, devra se résoudre à l’idée qu’elle n’a, en fait, que deux choix. De deux choses l’une : ou bien, elle perpétue une peu glorieuse tradition, qui du reste est autodestructrice, consistant à cautionner sans le vouloir une parodie de démocratie, et cohabiter avec un ogre autoritaire par rapport auquel elle sera confinée à un éternel statut de victime, voire de faire valoir à une politique diamétralement opposée à ses aspirations. Ou bien, elle force le destin et décidera alors de passer à la vitesse supérieure en faisant bloc autour d’un front patriotique national déjà en place dans les faits, grâce à l’activité vénérable d’une élite consciencieuse prête à en découdre avec le pouvoir d’un capital de résistance de la société civile, d’un signal politique révélateur à travers des abstentions électorales historiques etc. De toute évidence, il n’y a plus de temps à l’hésitation, car l’heure est grave. Nous vivons actuellement dans une ambiance asphyxiante de déloyauté. On veut et on va nous refaire le coup de la mise en scène de l’élection présidentielle de 2004 avec ce ballet de prosternements et de soutiens inconditionnels au président-candidat en occupant intensément la télévision et en déboursant l’équivalent de la fortune de « Karoune » afin de conditionner outrancièrement l’électorat national et l’audimat et lui insinuer que Bouteflika est le centre du monde et qu’après lui (ou sans lui), c’est le déluge ! Mais pour nous, ce qui compte en priorité, n’est-ce pas justement de tout contrecarrer solidairement dès à présent avant qu’il ne soit trop tard. N’est-il pas judicieux pour nous d’affirmer notre existance et de vulgariser de tonitruants engagements républicains qui nous distingueront des autres ? Car dans la réalité, ce pouvoir doit expliquer sa faillite à défaut de déguerpir. Nous savons tous qu’il y a un sentiment de dégoût et de rejet systématique de tout ce qui se rapporte aux sphères du pouvoir. Nous venons à peine de boucler un long et terrible cycle de violences et d’agitations sociopolitiques, et voila que l’on découvre encore une fois des errements inexpliqués du pouvoir que rien ne justifie au monde. Un laisser-aller qui a permi à une meute de responsables de l’exécutif, de magistrats et d’officiels de l’administration de participer de manière directe ou indirecte à une opération de razzia d’argent comme on en voit rarement dans les annales de l’histoire des nations contemporaines : escroquerie affectant le FNDRA et la GCA (gestion des concessions agricoles) compromettant des dignitaires du régime, scandales bancaires à répétition, fuites des capitaux – par valises et en plein cockpits s’il vous plaît ! – surfacturation à coups de milliards du côté d’Air Algérie, etc. Le fanfaron Moumène Khalifa, par exemple, par ses pratiques, ses actes et son audace ferait certainement rougir le célébrissime narco-trafiquant colombien, Pablo Escobar. En mordant à l’hameçon de ce jeune larron sorti de nulle part et puisant des années durant dans les caisses de l’Etat comme un vulgaire malfrat spécialisé dans les hold-up bancaires, le pouvoir exécutif a montré toute l’étendue de ses limites et ses faiblesses. De mémoire d’Algériens indépendants, jamais nos institutions n’ont atteint un tel degré de perversion et de décrépitude. C’est assez symptomatique de la période 1999/2007. Les exemples en matière de coups tordus, d’injustices et de scandales politico-financiers sont légion. Le drame dans tout cela, c’est que cela se fait au nez et à la barbe des nombreuses institutions de veille de l’Etat (assemblée populaire, justice, organismes de régulation et de contrôle, Banque centrale, Douanes, PAF...) censées être instruites, formées et mobilisées pour nous épargner à temps ce genre de dérives capitales ! Cet épisode de trop vient donc, de raviver les vieux démons et heurter violemment la sensibilité des millions d’Algériens, tout en entachant une confiance déjà trop altérée. Ce qui va accroître fatalement l’isolement de ce régime politique décidément discrédité, anachronique et totalement disjoncté de son peuple. ll n’y a pas lieu, donc, de faire un dessin pour alerter l’opinion publique ou comble de l’effronterie et du ridicule lui demander un troisième mandat pour mieux enfoncer le clou de la dégringolade ! Puisque ce spectacle de dilapidation à ciel ouvert des deniers publics renseigne à lui seul sur l’état de déliquescence qui frappe de plein fouet l’Algérie du troisième millénaire. Des dérapages extraordinaires qui viennent aussitôt confirmer la faillite du système et illustrer parfaitement bien l’ampleur de l’obsolescence de nos institutions, leur insignifiance et le dangereux rôle de comparses usuellement réservé aux populations algériennes dans leur vie de tous les jours.

    Suite: http://www.elwatan.com/spip.php?page..._article=85354

  • #2
    Tant que les algériens ne voudront pas comprendre que Belkhadem est un islamiste et qu'il n'a été mis en place que pour plaire à ses compères, la démocratie n'avancera pas en Algérie. Il est bien de connaitre le passé pour comprendre aujourd'hui et pourquoi Belkhadem malgré son échec au gouvernement et ses multiples bévues ne bouge pas.

    Le fanfaron Moumène Khalifa, par exemple, par ses pratiques, ses actes et son audace ferait certainement rougir le célébrissime narco-trafiquant colombien, Pablo Escobar. En mordant à l’hameçon de ce jeune larron sorti de nulle part et puisant des années durant dans les caisses de l’Etat comme un vulgaire malfrat spécialisé dans les hold-up bancaires, le pouvoir exécutif a montré toute l’étendue de ses limites et ses faiblesses.
    Khalifa n'est pas un fanfaron et n'a pas la dimension de Pablo Escobar car il n'était qu'une marionnette dans les mains de ceux qui dirigent l'Algérie. L'état algérien aurait très vite réagit si un dinar des caisses de l'état avait disparu sans qu'ils soient impliqués. De telles sommes ne pouvaient passer inaperçues et l'alerte aurait été immédiatement donnée et le coupable rapidement appréhendé si aucunes complicités en hauts lieues n'avaient existé. La plus belle preuve c'est que plutôt que de répondre aux questions des autorités anglaises qui auraient permis le maintien en détention de Khalifa s'il avait été coupable, les autorités algériennes ont préféré ne pas répondre.
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #3
      zwina

      coucou zwina encore avec cette histoire de khalifa hahahahah
      faudrait que tu vienne vivre en algerie je te jure
      PARLER EST UN BESOIN,ECOUTER EST UN ART.

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      • #4
        Nul n'est éternel

        Je ne vais pas parler de troisième mandat pour le président, mais des opportunistes qui gravitent autour du système en place à l'image de Belkhadem et autres médiocres. Ceux qui battent les tambours, sont ceux qui veulent que le drame algérien perdure; ils savent que si la paix revient, ils n'auront de places là ou ils sont actuellement. Mais y'a t'il plus haut que le ciel, un jour il partiront. Nul n'est éternel ni dans son fauteuil, ni sur terre. Prions dieu pour qu'ils partent le plus tôt possible afin que la volonté populaire confisquée soit libérée. La lutte des peuples est ainsi semée d'embuches et de sacrifices.
        Dernière modification par compétences, 01 février 2008, 17h45.

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        • #5
          Taurus

          Tu crois que j'attend ton autorisation ?
          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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          • #6
            Zwina

            ben tu vit en france ma chere zwina !!!!non ????
            PARLER EST UN BESOIN,ECOUTER EST UN ART.

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