Cheikh Bouamrane, président du Haut conseil islamique, invité de Fatour
« Les attentats kamikazes puisent leur source dans le courant wahhabite »
Le Cheikh Bouamrane estime que « la pensée kamikaze qui s’exprime aujourd’hui sur le terrain est un prolongement du courant Salafiste wahhabite,». L’invité de Fatour Essabah a saisi cette occasion pour révéler des informations « qui nous sont parvenues de certains professeurs jaloux de leur religion, et qui indiquent que les wilayas d’Oran, Tizi Ouzou, Ouargla, Skikda et Adrar font face à une attaque évangéliste ». Il a également évoqué Dar El Ifta et le pèlerinage 2007.
« Il faut endiguer les sources de tension et de violence »
Le Cheikh Bouamrane, président du Haut conseil islamique, a condamné le recours aux méthodes kamikazes dans les actions terroristes, et il a indiqué que les personnes qui ont perpétré les attentats kamikazes depuis le 11 avril dernier « puisent leur source dans le courant wahhabite », qui, selon lui, doit être strictement contrôlé.
En réponse à des questions concernant l’un des plus importants événements de l’actualité algérienne, à savoir les attentats kamikazes, Bouamrane a déclaré qu’il avait remis plusieurs rapports à la présidence de la République, qui proposent d’effectuer une étude approfondie sur les raisons qui ont conduit des jeunes à se faire exploser dans des cibles qui symbolisent l’Etat. Il a précisé : « Nous pensons qu’octroyer des logements, offrir des opportunités de travail et répandre la justice permettra d’endiguer les sources de tension et de violence ».
Le président du conseil islamique a indiqué au sujet du fondement religieux des explosions kamikazes utilisées comme une nouvelle méthode par Al Qaïda : « La pensée kamikaze qui s’exprime aujourd’hui sur le terrain est un prolongement du courant Salafiste wahhabite, rigoriste dans les détails, qui a engendré partout la désolation ».
Bouamrane à propos de Dar El Ifta
« Elle est s’inspire de l’expérience tunisienne et le Président accepte nos propositions »
Le Cheikh Bouamrane, président du Haut conseil islamique, a révélé que le président de la République adopte ses propositions concernant le projet de création d’une instance de délivrance de fatwas, inspirée de l’expérience tunisienne dans ce domaine.
Bouamrane a insisté sur les qualités du moufti de la République : « une grande connaissance de la religion, la piété, l’intégrité et la modestie », tout en précisant : « la délivrance des fatwas devrait revenir au conseil ».
L’invité de Fatour Essabah a ajouté que le projet du ministre des Affaires religieuses, Bouabdellah Ghlamallah, « constitue un pouvoir parallèle au même ministère, à cause de sa structure administrative colossale, ainsi que les directions centrales et le poste de secrétaire général, alors que l’instance de l’Ifta ne nécessite que le moufti et des adjoints au nombre de quatre personnes au maximum. La délivrance de fatwas se fait dans les nouvelles mosquées, où il n’y pas de textes explicites ».
Les autorités ont expulsé des étudiants africains suspectés d’évangélisation en Kabylie
Cheikh Bouamrane a demandé aux autorités d’endiguer les sources qui nourrissent le mouvement d’évangélisation en Algérie, qui sont selon lui l’ignorance, la pauvreté et l’injustice. Il a également révélé l’expulsion de jeunes Africains suspectés d’évangélisation à Tizi Ouzou.
Bouamrane a précisé que les rapports du Haut conseil islamique déposés à la Présidence : « ont conclu que les évangélistes en Algérie n’agissent que dans le but de porter atteinte à l’Islam ». Au moment où le ministère des Affaires religieuses tente de minimiser le mouvement d’évangélisation qui serait le seul fait d’éléments isolés, Bouamrane évoque des informations « qui nous sont parvenues de professeurs jaloux pour leur religion, et qui indiquent que les wilayas d’Oran, Tizi Ouzou, Ouargla, Skikda et Adrar font face à une attaque évangéliste », soulignant la vente de livres d’évangélisation à Skikda.
Bouamrane a déclaré, qu’en tant qu’expert à l’Unesco, il a demandé à l’Organisation des Nations-unies de promulguer une loi qui impose le respect des religions et des cultes, et prévoit des sanctions contre quiconque porte atteinte à l’Islam, au Christianisme ou au Judaïsme.
« Le ministère des Affaires religieuses est responsable de l’échec du hadj 2007 »
Le docteur Bouamrane a exprimé son indignation concernant les conditions difficiles dans lesquelles les pèlerins algériens ont accompli les rites du hadj durant la saison 2007, et il a déclaré à El Khabar : « les rapports des services de sécurité ont indiqué que 5 000 pèlerins algériens se sont perdus sur les lieux saints entre Mina et le Mont Arafat ».
Le docteur Bouamrane a imputé la responsabilité de l’échec de la dernière saison du hadj au ministère des Affaires religieuses, en sa qualité de parrain officiel de l’opération, par le biais de la commission nationale du hadj.
05-02-2008
Par H.Y et D.B/ Traduit par F.L
source elkhabar
« Les attentats kamikazes puisent leur source dans le courant wahhabite »
Le Cheikh Bouamrane estime que « la pensée kamikaze qui s’exprime aujourd’hui sur le terrain est un prolongement du courant Salafiste wahhabite,». L’invité de Fatour Essabah a saisi cette occasion pour révéler des informations « qui nous sont parvenues de certains professeurs jaloux de leur religion, et qui indiquent que les wilayas d’Oran, Tizi Ouzou, Ouargla, Skikda et Adrar font face à une attaque évangéliste ». Il a également évoqué Dar El Ifta et le pèlerinage 2007.
« Il faut endiguer les sources de tension et de violence »

En réponse à des questions concernant l’un des plus importants événements de l’actualité algérienne, à savoir les attentats kamikazes, Bouamrane a déclaré qu’il avait remis plusieurs rapports à la présidence de la République, qui proposent d’effectuer une étude approfondie sur les raisons qui ont conduit des jeunes à se faire exploser dans des cibles qui symbolisent l’Etat. Il a précisé : « Nous pensons qu’octroyer des logements, offrir des opportunités de travail et répandre la justice permettra d’endiguer les sources de tension et de violence ».
Le président du conseil islamique a indiqué au sujet du fondement religieux des explosions kamikazes utilisées comme une nouvelle méthode par Al Qaïda : « La pensée kamikaze qui s’exprime aujourd’hui sur le terrain est un prolongement du courant Salafiste wahhabite, rigoriste dans les détails, qui a engendré partout la désolation ».
Bouamrane à propos de Dar El Ifta
« Elle est s’inspire de l’expérience tunisienne et le Président accepte nos propositions »
Le Cheikh Bouamrane, président du Haut conseil islamique, a révélé que le président de la République adopte ses propositions concernant le projet de création d’une instance de délivrance de fatwas, inspirée de l’expérience tunisienne dans ce domaine.
Bouamrane a insisté sur les qualités du moufti de la République : « une grande connaissance de la religion, la piété, l’intégrité et la modestie », tout en précisant : « la délivrance des fatwas devrait revenir au conseil ».
L’invité de Fatour Essabah a ajouté que le projet du ministre des Affaires religieuses, Bouabdellah Ghlamallah, « constitue un pouvoir parallèle au même ministère, à cause de sa structure administrative colossale, ainsi que les directions centrales et le poste de secrétaire général, alors que l’instance de l’Ifta ne nécessite que le moufti et des adjoints au nombre de quatre personnes au maximum. La délivrance de fatwas se fait dans les nouvelles mosquées, où il n’y pas de textes explicites ».
Les autorités ont expulsé des étudiants africains suspectés d’évangélisation en Kabylie
Cheikh Bouamrane a demandé aux autorités d’endiguer les sources qui nourrissent le mouvement d’évangélisation en Algérie, qui sont selon lui l’ignorance, la pauvreté et l’injustice. Il a également révélé l’expulsion de jeunes Africains suspectés d’évangélisation à Tizi Ouzou.
Bouamrane a précisé que les rapports du Haut conseil islamique déposés à la Présidence : « ont conclu que les évangélistes en Algérie n’agissent que dans le but de porter atteinte à l’Islam ». Au moment où le ministère des Affaires religieuses tente de minimiser le mouvement d’évangélisation qui serait le seul fait d’éléments isolés, Bouamrane évoque des informations « qui nous sont parvenues de professeurs jaloux pour leur religion, et qui indiquent que les wilayas d’Oran, Tizi Ouzou, Ouargla, Skikda et Adrar font face à une attaque évangéliste », soulignant la vente de livres d’évangélisation à Skikda.
Bouamrane a déclaré, qu’en tant qu’expert à l’Unesco, il a demandé à l’Organisation des Nations-unies de promulguer une loi qui impose le respect des religions et des cultes, et prévoit des sanctions contre quiconque porte atteinte à l’Islam, au Christianisme ou au Judaïsme.
« Le ministère des Affaires religieuses est responsable de l’échec du hadj 2007 »
Le docteur Bouamrane a exprimé son indignation concernant les conditions difficiles dans lesquelles les pèlerins algériens ont accompli les rites du hadj durant la saison 2007, et il a déclaré à El Khabar : « les rapports des services de sécurité ont indiqué que 5 000 pèlerins algériens se sont perdus sur les lieux saints entre Mina et le Mont Arafat ».
Le docteur Bouamrane a imputé la responsabilité de l’échec de la dernière saison du hadj au ministère des Affaires religieuses, en sa qualité de parrain officiel de l’opération, par le biais de la commission nationale du hadj.
05-02-2008
Par H.Y et D.B/ Traduit par F.L
source elkhabar
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