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13 pilotes d'air algérie empêchés de se rendre au Maroc

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  • #16
    Bonjour.

    Pourquoi Air Algérie perd ses pilotes

    ALGÉRIE - 18 novembre 2007 - par FARID ALILAT

    Malgré sa flotte moderne et ses bons résultats, la compagnie est confrontée à un exil de ses commandants de bord.

    Ce n’est pas encore l’exode, mais c’est déjà une belle saignée. Tout comme sa consœur tunisienne Tunisair (voir J.A. 2434), qui a perdu 10 % de ses commandants de bord ces trois dernières années, Air Algérie doit faire face à une multiplication des départs de ses pilotes vers les compagnies aériennes des pays du Golfe. Officiellement, seulement une dizaine d’entre eux sont partis exercer leurs talents chez Fly Emirates, Qatar Airways, Oman Air, voire Atlas Blue, la nouvelle filiale low cost de la Royal Air Maroc. Mais, officieusement, le chiffre avancé est nettement plus important. Plus d’une centaine de pilotes sur 300 seraient concernés, confie un membre de la direction du Syndicat des pilotes d’Air Algérie.

    Des salaires dix fois moins élevés

    Deux raisons sont à l’origine de cette hémorragie : les salaires faramineux et les bonnes conditions de travail offertes par ces compagnies. Alors que, à Air Algérie, le salaire minimum d’un pilote est de 60 000 dinars (environ 600 euros), il peut atteindre 8 000 dollars (près de 5 500 euros), voire plus, chez Fly Emirates ou Qatar Airways. Dans un pays où le revenu minimum s’élève à 12 000 dinars, la tentation est donc très forte d’aller voir ailleurs. D’autant que « les candidats se voient offrir de nombreux avantages, explique Redouane Benzerroug, ancien pilote chez Khalifa Airways.

    En plus d’une rémunération nette d’impôts, ils ont droit à un contrat à durée indéterminée, à la scolarisation de leurs enfants dans des écoles huppées, à un fonds de pension de retraite attrayant, à des billets gratuits et à une formation professionnelle. » L’engouement pour les compétences algériennes est si fort que des chasseurs de têtes n’hésitent plus, aujourd’hui, à débarquer dans certains hôtels de luxe d’Alger pour y organiser des séances de recrutement.


    Si les dirigeants d’Air Algérie reconnaissent l’existence du phénomène, ils s’efforcent d’en minimiser la portée. « Nous avons constaté le départ de douze de nos pilotes seulement », relativise un dirigeant de la compagnie. Il n’empêche, récemment interpellé par des députés de l’Assemblée nationale, le ministre des Transports, Mohamed Maghlaoui, n’a pas caché son impuissance face à la multiplication des départs. « Que faire si les recruteurs viennent à Alger proposer 10 000 euros par mois à nos pilotes ? » s’est-il lamenté.

    Toujours pas de directeur général

    Le malaise est d’autant plus grand que le poste de directeur général d’Air Algérie n’est toujours pas pourvu plus de quatre mois après le décès de M’hamed Tayeb Benouis (voir encadré), et que, depuis cinq ans, la compagnie, dont le capital a été porté à 37 milliards de dinars, affiche une excellente santé. Son chiffre d’affaires est en hausse constante (voir infographie) et sa flotte a été renouvelée et renforcée : elle dispose aujourd’hui de 33 appareils, dont la moyenne d’âge ne dépasse pas 5 ans. Des arguments qui, pourtant, ne dissuadent pas les candidats à l’exil…


    Jeune Afrique .
    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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    • #17
      elbieroi

      Dans les pays plus developpe que ces pays qui se respectent. Comme le Canada, les USA... ni Air Canada, ni American Air lines ne payent pas des dizaines de milliers de dollars pour former leurs pilotes ou leurs cadres, le pilote, ou le cadre vient avec ses dipolmes ou avec ses licences de pilotages avec au preables une ensembe d'heures de vol. donc "comparaison n'est pas raison".
      Très intéressant, il faut encourager l'autonomie des personnes et s'éloigner de l'état providence. Les formations dans n'importe quel domaine ne devraient pas être subventionnées à 100 %, il faut impérativement qu'il y ait une partie bourse, et une autre sous forme de prêt.
      Des ingénieurs, pilotes , et autres médecins.... sont formés au frais de la princesse pour aller servir sous d'autres cieux.
      Une clause de prêt et de retour du prêt doit être signée avec les banques algériennes....
      Biensûr il faut mettre de l'ordre dans nos affaires d'abord, avant d'exiger de tels devoirs.

      Il y a un autre volet : Le paiement intégral des études des enfants de nos diplomates à l'étranger et tous les avantages s'y s'affairant. Ça nous coute astronomiquement cher.

      Les adeptes des raccourcis, les voleurs et ceux qui encouragent la culture du bakchich n'aiment pas ce discours.
      Ce qui appartient à la communauté doit être dépensé avec attention.

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      • #18
        Salut Impévisible

        Soyons plus précis que l'article.

        Les pilotes interessés par les compagnies du Golf sont ceux titulaires de la "qualification" pour naviguer sur des gros porteurs. Ceux là touchent pour près de 140.000 DA (en fixe). Leurs salaires pour heures complémentaires, primes et frais de séjour, explosent durant certaines périodes (tel le Hadj) ou sur certaines destinations africaines (certains pilotes qualifient ces destinations de Club Med).

        Meme à 140.000 Da il est difficile de garder ses pilotes lorsqu'ailleurs on leur offre 3, 4 ou 5 fois plus.

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        • #19
          Bonjour Jawzia.

          L'exode des pilotes de ligne n'est pas une exclusivité d'Air Algérie, Air France n'est pas en reste (l'article du Figaro du 18 Janv 2008).

          Les mirages des gros salaires attirent tout le monde sans exception aucune.

          Un contrat est avant tout un engagement, sa rupture doit répondre à des règles bien précise, mais une chose est certaine ce ne sont certainement pas les pilotes de lignes algériens qui vont se plaindre d'être lésés par la compagnie nationale Air Algérie.

          Enfin l'espoir fait vivre, parait-il et l'argent fait courir.
          “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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          • #20
            L'exode des pilotes de ligne n'est pas une exclusivité d'Air Algérie, Air France n'est pas en reste (l'article du Figaro du 18 Janv 2008).

            Les mirages des gros salaires attirent tout le monde sans exception aucune.
            Je ne te le fais pas dire. Voici un autre lien pour les pilotes de la région.
            Emirates fait « les yeux doux » aux pilotes tunisiens
            Des offres on ne peut plus alléchantes !

            Dans le cadre d’une opération de recrutement de grande envergure, les responsables de la compagnie émiratie Emirates Airlines, ont rencontré lundi 11 février environ une centaine de pilotes et commandants de bords tunisiens à l’hôtel Golden Tulip à Gammarth. Après avoir visité la Jordanie à la recherche des compétences, les Emiratis sont arrivés dans nos murs pour recruter des PNT tunisiens. Et de partir au Maroc le mardi 12 février dans le même objectif. En soulevant les motivations de leur visite, les responsables d’Emirates ont affirmé que les pilotes tunisiens sont des professionnels de grande valeur et sans doute de renommée internationale. La compagnie émiratie désire ainsi les compter parmi son personnel, d’autant plus que bon nombre d’entre eux sinon la plupart ne sont pas satisfaits ni de leurs salaires ni de leurs conditions de travail actuels. Aussi, la majorité écrasante des pilotes qui ont pris part à ce rendez-vous relèvent-ils de la compagnie Tunisair. Celle-ci adopte en effet depuis maintenant une bonne et longue période une politique de silence quant à ces départs massifs des compétences de la compagnie. Certes, le PDG du transporteur national a déclaré que la compagnie ne serait pas prête en aucun cas à retenir ses cadres de force. Mais, elle ne leur laisse pas le choix en revanche de réintégrer Tunisair à leur retour. C’est-à-dire que tous ceux qui ne veulent plus rester, peuvent partir sans compter bénéficier d’une réintégration au cas où l’aventure ne s’avère pas intéressante.

            Or, pour le cas des propositions faites par la compagnie émiratie, il semble qu’elles sont intéressantes sur toute la ligne, plus alléchantes tu meurs ! En effet, les salaires proposés à nos pilotes, s’alignent sur la fourchette de toutes les compagnies internationales. En d’autres termes, et selon bien sûr les propos des pilotes tunisiens, Emirates propose non seulement de vrais salaires de pilotes, mais aussi de véritables conditions de travail pour ce corps de métier particulièrement sensible. Il va sans dire que ces offres sont souvent taxées d’être au-dessus des moyens de la compagnie tunisienne et que c’est plutôt dans les cordes d’une compagnie opérant dans un pays comme les Emirats Arabes Unis. Cependant, les PNT tunisiens affirment qu’il s’agit là de salaires tout à fait alignés sur les rémunérations en vigueur au sein des autres compagnies.

            Suite http://www.tourismag.com/ui/business...iens_1061.html
            Dernière modification par jawzia, 13 février 2008, 16h19.

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            • #21
              La formation d'un pilote coûte des dizaines de milliers de dollars par an. Rares sont les compagnies qui forment leur pilotes à leur charge, surtout pour la formation de base. Chose que les compagnies étatiques maghrébines assurent à leur futurs pilotes, leur offrant ainsi un trèsor inestimable.

              Toutefois, ces compagnies ne peuvent pas s'approprier les pilotes à vie. Il doit y avoir une durée d'engagement minimale, au delà de laquelle le pilote peut chercher ailleurs. Nous sommes bien dans un marché libre et les compagnies doivent offrir à leur personnel un salaire convenable et de bonne conditions de vie et de travail.

              Elle est peut être là la faille. Si des pilotes bien payés par rapport au niveau de vie ne veulent plus rester dans leur pays c'est qu'ils ne cherchent pas que l'argent, mais des conditions de travail meilleures, et un cadre de vie plus agréable.

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              • #22
                Concentrons nous donc sur l'essentiel, le salaire des pilotes. Dire et affirmer qu'il ne sont pas payés comme une élite suppose la connaissance de leur revenu. Je réitère donc, à l'adresse de l'auteur de l'affirmation ;

                As tu une idée de niveau de revenu de ces pilotes ?

                Jawzia

                .................................

                Tu défends l'indéfendable.

                Quel que soit le salaire des pilotes algeriens , il restera , en dessous de ce que perçoivent les pilotes des autres pays voisins.

                C'est aussi le cas des enseignants-chercheurs et les autres elites du pays.

                J'ai été sidéré de savoir que les mauritaniens sont mieux payés qu'eux.

                Par rapport au salaire moyen des algeriens , ils sont certes privilégiés mais une fois sortis du pays , ils trouveront toutes les peines du monde à rivaliser avec les pilotes des autres pays qui , eux, sont choyés.

                Il importe de les aligner au moins avec les pilotes des pays voisins pour eviter l'hémorragie

                Commentaire


                • #23
                  Tu défends l'indéfendable.

                  Quel que soit le salaire des pilotes algeriens , il restera , en dessous de ce que perçoivent les pilotes des autres pays voisins.

                  C'est aussi le cas des enseignants-chercheurs et les autres elites du pays.
                  Pour la simple raison que,le cout de la vie en Algerie est deux a trois fois moins cher que le maroc ou la tunisie,simple concepte de parite pouvoir d'achat.

                  [b]
                  Par rapport au salaire moyen des algeriens , ils sont certes privilégiés mais une fois sortis du pays , ils trouveront toutes les peines du monde à rivaliser avec les pilotes des autres pays qui , eux, sont choyés.

                  Il importe de les aligner au moins avec les pilotes des pays voisins pour eviter l'hémorragie
                  Cette "hemoragie" dont tu fais mention est devenue un phenomene planetaire,ce flux et reflux de pilotes experimentes(europeens americains....) vers les pays du golfe et asiatiques s'instaure comme une regle,par les temps qui courent et tes compatriotes marocains ne derogeant surement pas a la regle,puisque la "Royale air maroc" accuse des douzaines de desistements annuels(en tout genres,pilotes, techniciens....) au profil de compagnies arabes, entre autres.

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                  • #24
                    algerie

                    slt voila cai tombé ce matin;
                    Selon M. Alleche, le directeur des opérations aériennes, il y aura du nouveau dans les prochains jours. “Une augmentation de salaire pour les pilotes a été décidée et le conseil d’administration a déjà donné son accord.” Il ne donnera pas plus de détails, mais il n’omettra pas de revenir sur les pilotes qui quittent Air Algérie pour rejoindre des compagnies étrangères. “Je ne connais pas leur nombre, mais cela devrait être une trentaine environ.”
                    Le flou dans le secteur aérien ne disparaîtra pas de sitôt. C’est le premier constat qu’on peut tirer de la première journée des Assises d’Air Algérie qui ont débuté, hier, et devront se terminer demain vendredi.
                    Ni le ministre des Transports, Mohamed Maghlaoui ni encore le directeur général par intérim de la compagnie aérienne, Abdelnacer Hadj Rabia, n’ont pu donner des indications claires sur les proches perspectives alors que la situation est loin d’être reluisante. Ainsi, et à propos de l’ouverture du capital d’Air Algérie, le premier responsable du secteur déclare que “la question n’est pas d’actualité”. Il ajoutera que “les efforts sont concentrés actuellement sur la restructuration de la compagnie et la filialisation de ses activités annexes”. Soit carrément le même discours d’il y a deux ans lorsqu’il affirmait que la filialisation devait être la première étape avant l’ouverture du capital. Ce stand-by est aussi mis en exergue concernant l’ouverture de l’espace aérien. Le ministre a toutefois essayé d’être plus “prolixe” et moins vague en précisant que ce sera fait… “un jour ou l’autre”.
                    Pourtant les arguments pour accélérer les choses ne manquent pas et c’est lui-même qui les présente : “Nous sommes dans un monde qui évolue. Il y a, entre autres, notre prochaine adhésion à l’OMC. C’est pourquoi Air Algérie doit s’y préparer. C’est le seul représentant du pavillon national et elle doit s’adapter à ce qui se passe ailleurs.” Il survolera aussi la question de l’installation d’un P-DG à la tête de la compagnie qui est gérée depuis la mort de son patron, M. Benouis, (survenu en août dernier) par un DG par intérim.

                    11 avions seront acquis “prochainement”

                    Un intérimaire qui semble plein d’espoir à propos de l’avenir d’Air Algérie. “On est conscient qu’il reste beaucoup à faire, mais on reste optimiste et on y travaille d’arrache-pied pour réaliser nos objectifs”, déclara-t-il. Revenant sur la flotte, il s’appuiera sur des chiffres “entre 2000 et 2008, nous avons pu acquérir 28 avions et prochainement on en ramènera 11 autres”. Il précisera qu’il s’agira de 4 avions de moins de 100 places, de 5 moyens porteurs et 2 avions cargos.
                    Les responsables présents à ces Assises ont évidemment été interpellés sur la grogne incessante et grandissante des clients. Si le ministre jette la responsabilité sur la compagnie : “Il faut trouver des solutions pour la satisfaction des clients”, le DG par intérim ne s’en cache pas tout en essayant d’“expliquer” la situation : “Le transport aérien est un métier complexe. Dans d’autres secteurs, le client n’a au bout que la marchandise devant lui sans avoir à subir les étapes de productions. Chez nous, ce n’est pas le cas. La chaîne de production de services se fait avec nos clients et ils vivent donc les imperfections avec nous.” Il tentera aussi de trouver des “arguments” aux retards que tout le monde constate : “Il y a beaucoup de paramètres étrangers à la compagnie qui font que ces retards existent. Tenez il y a quelques jours, il y a eu la grève des contrôleurs aériens en France et cela a engendré beaucoup de retard et même des annulations de vols.” Il donnera aussi devant les présents dans la salle un autre exemple et cette fois “local” en pointant du doigt l’attitude de certains clients : “Quelqu’un avait acheté le billet et s’était fait enregistrer. Subitement, il décide d’acheter des dattes et il part jusqu’à Alger. On n’avait pas d’autres choix que de l’attendre.”

                    Pékin : “Ce sera pour 2008”

                    Les responsables de la compagnie étaient au moins unanimes sur un sujet : celui d’avoir réalisé le “coup” de Montréal. Dans leurs déclarations, tous rappelaient à qui voulait les entendre qu’Air Algérie dessert depuis le 15 juin dernier le Canada à raison de deux vols par semaine tout en rappelant qu’un troisième vol hebdomadaire viendra renforcer la ligne Alger-Montréal “dès cet été” comme l’a indiqué
                    M. Benahmed, le chef de la direction commerciale. Ce dernier précisera que d’autres lignes vont être développées “dont celle de Pékin qui normalement se réalisera en 2008” tout en ajoutant : “ça dépendra naturellement de l’autorisation que nous attendons.” Le cas des pilotes algériens reste de son côté toujours d’actualité même si on semble entrevoir des solutions pour satisfaire leurs revendications salariales.
                    Selon M. Alleche, le directeur des opérations aériennes, il y aura du nouveau dans les prochains jours : “Une augmentation de salaires pour les pilotes a été décidée et le conseil d’administration a déjà donné son accord.” Il ne donnera pas plus de détails, mais il n’omettra pas de revenir sur les pilotes qui quittent Air Algérie pour rejoindre des compagnies étrangères : “Je ne connais pas leur nombre, mais ça devrait être une trentaine environ. Il ne faut pas oublier qu’on leur offre un salaire qui atteint jusqu’à 12 000 euros, mais malgré cela, nous faisons tout notre possible pour convaincre ceux qui sont en poste de rester.” En revanche, M. Maghlaoui ne semble pas inquiet de l’hémorragie qui touche les pilotes de la compagnie nationale : “L’Algérie a les ressources nécessaires pour pallier toute éventualité”, affirmera-t-il à ce propos.
                    Rappelons que les représentants des pilotes algériens ne cessent de tirer la sonnette d’alarme sur la situation socioprofessionnelle de ces cadres.
                    Ces derniers sont de plus en plus convoités par les compagnies aériennes du Moyen-Orient qui leur font miroiter des salaires et des avantages très alléchants. Si le responsable d’Air Algérie parle d’une trentaine de départs, les pilotes eux affirment qu’il s’agit de beaucoup plus.
                    Déjà le 9 octobre dernier, dans une contribution publiée sur nos colonnes, Mohamed Redouane Benzerroug (pilote algérien) affirmait : “En un mois, cinquante pilotes professionnels quittent leur employeur, la compagnie aérienne algérienne, et une centaine au total d’ici à la fin de l’année.”
                    D’autres pilotes tiennent à dénoncer le recours au personnel naviguant technique étranger avec des opérations d’affrètement très coûteuses. D’ailleurs, ce sont ces solutions que préconise le ministre pour expliquer sa réaction à ce sujet

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                    • #25
                      Par rapport au salaire moyen des algeriens , ils sont certes privilégiés mais une fois sortis du pays , ils trouveront toutes les peines du monde à rivaliser avec les pilotes des autres pays qui , eux, sont choyés.
                      C’est une affirmation qui me parait trop prétentieuse. Que ce que tu connais du marche international, du travail des pilotes. De quelle façon fait tu le suivi des carrières des pilotes Algériens a l’étranger. Tu te base sur quelles statistiques. On croirait que tu parle de choses que tu connais.

                      Commentaire


                      • #26
                        C’est une affirmation qui me parait trop prétentieuse. Que ce que tu connais du marche international, du travail des pilotes. De quelle façon fait tu le suivi des carrières des pilotes Algériens a l’étranger. Tu te base sur quelles statistiques. On croirait que tu parle de choses que tu connais.

                        El biero

                        ...............................

                        Je n'affirme rien .

                        Je n'ai fait que rapporter les revendications des pilotes algeriens repercutées par la presse algerienne comme c'est le cas avec l'article ci apres du journal Liberté

                        §§§§§§§§§§§§§§

                        Le Syndicat des pilotes de ligne algériens (SPLA) a saisi l’occasion de la tenue de la conférence régionale de l’Ifalpa (Fédération internationale des pilotes de ligne) du 29 au 31 octobre courant à l’hôtel Mercure d’Alger pour contester, la propension d’Air Algérie à affréter, à longueur d’année, depuis quelques mois, des avions étrangers avec leurs équipages, alors que le principe n’était appliqué que conjoncturellement lors de la saison estivale ou de pèlerinage vers les Lieux saints de l’Islam (c’est-à-dire aux périodes de grands mouvements de voyageurs).

                        Dans la dynamique de renouvellement de sa flotte, la compagnie aérienne a vendu la cinquantaine d’appareils, dont elle disposait, au motif de leur vieillesse et vétusté. D’ailleurs, le directeur général par intérim d’Air Algérie était tout fier de rappeler, lundi passé, que la compagnie a acquis en parallèle une trentaine d’avions, dont la moyenne d’âge ne dépasse pas quatre ans.

                        La réduction du nombre d’appareils a quelque peu pénalisé la compagnie nationale, qui a maintenu, selon nos interlocuteurs, toutes les destinations qu’elle desservait jusqu’alors, d’où son recours systématique à l’affrètement pour respecter un tant soit peu son planning.

                        Les pilotes de ligne d’Air Algérie ne sont pas satisfaits de cette politique qui coûte, d’une part, cher à la compagnie et les prive, de l’autre, personnellement d’heures de vol (comprendre autant de primes perdues). Pour l’heure, Air Algérie emploie environ 300 pilotes qui ne travaillent pas à plein régime.
                        Les syndicalistes du SPLA posent, en outre, la problématique de la fiabilité des avions loués, auprès de compagnies aériennes privées turques et de la qualification de leurs équipages. “Est-ce que ces pilotes sont réellement qualifiés et est-ce que les appareils répondent aux normes, puisque qu’il n’y a pas de contrôle”, a indiqué Karim Seghouane, vice-président du SPLA. Un de ses collègues a affirmé que les avions turcs sont des Airbus 310 plus vieux et en plus mauvais état que ceux vendus par Air Algérie, par souci de répondre aux normes de sécurité internationales. “Nous voulons être associés aux opérations d’affrètement ou du moins consultés sur leurs modalités”, exigent les pilotes de ligne, qui menacent d’initier des actions sur le terrain afin d’alerter l’opinion publique sur cette situation.

                        Ils anticipent sur les difficultés que rencontrera inévitablement Air Algérie, à l’horizon 2009, avec l’ouverture obligatoire de l’espace aérien algérien aux compagnies étrangères. Avec sa flotte réduite, le pavillon national ne saura pas concurrencer les géants mondiaux du transport aérien. “Il ne sera même plus possible de contrôler les vols domestiques”, nous dit-on. De fait, Air Algérie perdra non seulement son monopole sur certaines lignes, mais aussi de grosses parts de marché. Elle sera alors en difficultés financières, si l’on croit qu’elle ne génère déjà pas de grands bénéfices, selon les pilotes rencontrés à l’hôtel Mercure. D’autant que la compagnie algérienne subit une saignée de ses pilotes qui s’insurgent contre ce qu’ils qualifient de mauvaises conditions de travail et contre des salaires jugés bien bas comparativement à ce que touchent les pilotes de ligne en Tunisie et au Maroc, pour ne citer que ces deux pays voisins.

                        M. Nacer Boukhari, pilote syndicaliste UGTA, a déclaré à l’APS qu’“à ce rythme, l’Algérie va devenir un vivier de pilotes au profit de compagnies étrangères. Les pilotes algériens, formés à coup de devises à l’étranger, sont recrutés par les compagnies aériennes internationales qui offrent de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail”.

                        Une cinquantaine de ces aviateurs ont déjà abandonné leur poste à Air Algérie pour assumer des fonctions similaires, mais nettement mieux rémunérées dans des compagnies aériennes étrangères. Une centaine d’autres devraient suivre le même chemin, en 2008, si la direction de la compagnie nationale (la fonction du P-DG est d’ailleurs toujours assurée par un intérimaire depuis le décès de Tayeb Benouis au mois d’août dernier), ne trouve pas à un terrain d’entente avec son personnel naviguant qualifié.

                        Source : Journal Liberté.
                        Dernière modification par chicha51, 14 février 2008, 14h27.

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