La sphère des oppositions à la révision de la Constitution, que le Front de libération nationale (FLN), essentiellement, retient comme option politique majeure, s’élargit de manière significative. A en croire l’hebdomadaire Al Mouhaqaq , l’ancien président de la République, Liamine Zeroual, ne trouve pas à son goût le nouvel accoutrement préparé pour la loi fondamentale du pays.
Sofiane Aït-Iflis - Alger (Le Soir) - A des convives qu’il reçut dans sa résidence à Batna, rapporte l’hebdomadaire dans sa livraison de la semaine, l’ancien président de la République a fait savoir qu’il reste foncièrement défavorable à la révision de la Constitution en ce qu’elle prétend à évacuer la disposition qui limite à deux le nombre de mandats présidentiels. Liamine Zeroual, qui refuse toujours de compter parmi les thuriféraires du président Bouteflika, a confié que son opposition au remodelage du texte de la Constitution procède d’une position de principe. Autrement compris, il ne nourrit pas d’animosité personnelle à l’encontre du président Bouteflika, son successeur , en 1999, à la tête de l’Etat. Les quelques bribes de conversations ébruitées, et dont Al Mouhaqaq fait échos, soulignent une intention chez Zeroual d’affirmer publiquement son opposition à la révision de la Constitution au moment opportun. C'est-à-dire une fois que le président Bouteflika aura officialisé sa décision. Logique, puisque il serait pour le moins incohérent que d’opposer un ton solennel à ce qui, pour le moment, relève tout juste de la spéculation politicienne et de la conjecture médiatique. Selon toujours Al Mouhaqaq, le général à la retraite aurait rappelé à ses convives que les principaux «hérauts» qui réclament aujourd’hui un troisième mandat pour Bouteflika et qui défendent avec acharnement l’option de la révision constitutionnelle avaient, hier, appuyé le principe de l’alternance au pouvoir. Vraisemblablement, son propos concerne les personnalités politiques qui mettent un certain zèle à réclamer la révision de la Constitution. Dans le lot, on pourrait aisément retrouver le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, les présidents du Sénat et de l’APN, respectivement Abdelkader Bensalah et Abdelaaziz Ziari. Cela étant, si la position de Liamine Zeroual relativement à la révision de la Constitution élargit de fait le cercle des oppositions à cette perspective, elle saborde en même temps cette entreprise qui poursuit à intéresser les anciens présidents de la République pour une expression unanimement favorable à une reconduction de Bouteflika pour un autre mandat. Les anciens présidents Ahmed Ben Bella et Ali Kafi n’ont pas fait mystère de leur appui au projet de Bouteflika. Ces derniers maintiennent d’ailleurs, Ahmed Ben Bella plus que Ali Kafi, une visibilité sur la scène politique. Contrairement à Chadli Bendjedid et Liamine Zeroual qui préfèrent se tenir loin des feux de la rampe, ne s’exprimant qu’en de rares occasions. Chadli Bendjedid s’est, pour rappel, exprimé récemment dans une interview à un journal arabophone. Il ne s’est cependant pas exprimé sur la question de la révision constitutionnelle.
Le soir d'Algérie
Sofiane Aït-Iflis - Alger (Le Soir) - A des convives qu’il reçut dans sa résidence à Batna, rapporte l’hebdomadaire dans sa livraison de la semaine, l’ancien président de la République a fait savoir qu’il reste foncièrement défavorable à la révision de la Constitution en ce qu’elle prétend à évacuer la disposition qui limite à deux le nombre de mandats présidentiels. Liamine Zeroual, qui refuse toujours de compter parmi les thuriféraires du président Bouteflika, a confié que son opposition au remodelage du texte de la Constitution procède d’une position de principe. Autrement compris, il ne nourrit pas d’animosité personnelle à l’encontre du président Bouteflika, son successeur , en 1999, à la tête de l’Etat. Les quelques bribes de conversations ébruitées, et dont Al Mouhaqaq fait échos, soulignent une intention chez Zeroual d’affirmer publiquement son opposition à la révision de la Constitution au moment opportun. C'est-à-dire une fois que le président Bouteflika aura officialisé sa décision. Logique, puisque il serait pour le moins incohérent que d’opposer un ton solennel à ce qui, pour le moment, relève tout juste de la spéculation politicienne et de la conjecture médiatique. Selon toujours Al Mouhaqaq, le général à la retraite aurait rappelé à ses convives que les principaux «hérauts» qui réclament aujourd’hui un troisième mandat pour Bouteflika et qui défendent avec acharnement l’option de la révision constitutionnelle avaient, hier, appuyé le principe de l’alternance au pouvoir. Vraisemblablement, son propos concerne les personnalités politiques qui mettent un certain zèle à réclamer la révision de la Constitution. Dans le lot, on pourrait aisément retrouver le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, les présidents du Sénat et de l’APN, respectivement Abdelkader Bensalah et Abdelaaziz Ziari. Cela étant, si la position de Liamine Zeroual relativement à la révision de la Constitution élargit de fait le cercle des oppositions à cette perspective, elle saborde en même temps cette entreprise qui poursuit à intéresser les anciens présidents de la République pour une expression unanimement favorable à une reconduction de Bouteflika pour un autre mandat. Les anciens présidents Ahmed Ben Bella et Ali Kafi n’ont pas fait mystère de leur appui au projet de Bouteflika. Ces derniers maintiennent d’ailleurs, Ahmed Ben Bella plus que Ali Kafi, une visibilité sur la scène politique. Contrairement à Chadli Bendjedid et Liamine Zeroual qui préfèrent se tenir loin des feux de la rampe, ne s’exprimant qu’en de rares occasions. Chadli Bendjedid s’est, pour rappel, exprimé récemment dans une interview à un journal arabophone. Il ne s’est cependant pas exprimé sur la question de la révision constitutionnelle.
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