Zerhouni ne voit pas d’« urgence » et émet des craintes sur le danger de la contrebande
L’Algérie peu enthousiaste à l’idée de réouvrir ses frontières avec le Maroc
L’Algérie a accueilli froidement la demande des autorités marocaines pour la réouverture des frontières terrestres pour le motif qu’elle serait préjudiciable à notre pays à cause du phénomène de la contrebande et du trafic de drogues. L’Algérie a également posé ce qui s’apparente à des conditions pour la naturalisation totale des relations bilatérales, avec en tête le contrôle sécuritaire des frontières de la part des Marocains.
La réserve officielle vis-à-vis de la demande marocaine s’est exprimée par le biais du ministre de l’Intérieur, Nourredine Yazid Zerhouni, qui a déclaré à la radio-chaîne trois que l’Algérie « n’est pas pressée de réouvrir les frontières, car nous évaluons l’ampleur des dommages qu’engendrerait une décision comme celle-là, notamment le phénomène de la contrebande». Il a également indiqué : « je ne dis pas que l’ouverture des frontières va accentuer le phénomène, mais il ne contribuera pas à son apaisement de toute manière ».
Malgré ça, Zerhouni pense que la mesure de réouverture des frontières du côté algérien n’est pas « exclue, mais elle n’a pas, pour nous, un caractère d’urgence».
Le ministre de l’Intérieur a déclaré que l’affaire remonte à de longues années (14 ans précisément), et que la génération qui n’a pas vécu les évènements de cette période « doit connaître les raisons qui ont poussé l’Algérie à fermer les frontières ». Il a poursuivi dans le même sujet : « Vous savez très bien que l’initiative de fermeture des frontières n’est pas venue de chez nous, mais qu’elle est due à des mesures prises par l’autre partie », en référence à la décision du Maroc qui a imposé le visa aux ressortissants algériens, en plus du lancement d’une campagne de poursuite contre les Algériens résidants sur son territoire, comme réaction à l’attaque terroriste qui a ciblé des touristes étrangers à Marrakech en 1994. Le Maroc avait alors accusé l’Algérie d’être impliquée dans l’attentat.
23-03-2008
Par H. Yes/ Traduit par F.L
elkhabar
L’Algérie peu enthousiaste à l’idée de réouvrir ses frontières avec le Maroc
L’Algérie a accueilli froidement la demande des autorités marocaines pour la réouverture des frontières terrestres pour le motif qu’elle serait préjudiciable à notre pays à cause du phénomène de la contrebande et du trafic de drogues. L’Algérie a également posé ce qui s’apparente à des conditions pour la naturalisation totale des relations bilatérales, avec en tête le contrôle sécuritaire des frontières de la part des Marocains.
La réserve officielle vis-à-vis de la demande marocaine s’est exprimée par le biais du ministre de l’Intérieur, Nourredine Yazid Zerhouni, qui a déclaré à la radio-chaîne trois que l’Algérie « n’est pas pressée de réouvrir les frontières, car nous évaluons l’ampleur des dommages qu’engendrerait une décision comme celle-là, notamment le phénomène de la contrebande». Il a également indiqué : « je ne dis pas que l’ouverture des frontières va accentuer le phénomène, mais il ne contribuera pas à son apaisement de toute manière ».
Malgré ça, Zerhouni pense que la mesure de réouverture des frontières du côté algérien n’est pas « exclue, mais elle n’a pas, pour nous, un caractère d’urgence».
Le ministre de l’Intérieur a déclaré que l’affaire remonte à de longues années (14 ans précisément), et que la génération qui n’a pas vécu les évènements de cette période « doit connaître les raisons qui ont poussé l’Algérie à fermer les frontières ». Il a poursuivi dans le même sujet : « Vous savez très bien que l’initiative de fermeture des frontières n’est pas venue de chez nous, mais qu’elle est due à des mesures prises par l’autre partie », en référence à la décision du Maroc qui a imposé le visa aux ressortissants algériens, en plus du lancement d’une campagne de poursuite contre les Algériens résidants sur son territoire, comme réaction à l’attaque terroriste qui a ciblé des touristes étrangers à Marrakech en 1994. Le Maroc avait alors accusé l’Algérie d’être impliquée dans l’attentat.
23-03-2008
Par H. Yes/ Traduit par F.L
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