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Entre l'Egypte et l'Algérie, les relations tendent désormais vers l'excellence, la volonté politique commune déclarée par les deux Chefs d'Etat pour consolider ces relations et les traduire davantage à travers un partenariat exemplaire appelé à se diversifier en est la résultante palpable. En fait, la visite officielle du Président de la République en terre d'Egypte à l'invitation de son homologue égyptien, M. Mohamed Hosni Moubarak, est venue opportunément pour booster justement ces relations à la lumière des résultats des travaux de la Haute commission mixte algéro-égyptienne abritée par Alger les 2 et 3 mars dernier, des résultats jugés satisfaisants par les deux Chefs d'Etat qui ont en commun appelé au renforcement et à l'intensification de la coopération entre les deux pays dans les différents domaines d'activité économique. Exemplaire, cette coopération entre deux pays du Sud et de surcroît partageant la langue, la religion et le même destin tant les deux peuples frères partagent des aspirations identiques, cette coopération-là l'est à plus d'un titre. Avec plus de 4 milliards de dollars investis en Algérie, l'Egypte se place en première position dans le Monde arabe dans le cadre des investissements hors hydrocarbures. Sans jeu de mots, «Djezzy» a ouvert le champ à d'autres investisseurs égyptiens tant le climat des affaires en Algérie est propice offrant toutes les commodités et toutes les garanties financières et juridiques pour justement battre en brèche toute velléité de «frilosité du capital», somme toute normale. L'exemple de la société «Elsewedy-cables» reste à méditer dans ce contexte, l'entreprise en question a investi pour un montant de 50 millions de dollars dans la réalisation d'une câblerie à Aïn-Defla, une wilaya de l'Algérie profonde, destination crainte de par le passé mais qui symbolise aujourd'hui ce renouveau de l'Algérie qui se construit à l'ombre de la paix et de la réconciliation nationale. Ce montant de 4 milliards de dollars est appelé de ce fait à doubler à la lumière des résultats de la réunion début mars dernier de la Haute commission mixte algéro-égyptienne présidée conjointement par le chef du gouvernement, M. Abdelaziz Belkhadem, et son homologue, le président du Conseil des ministres, M. Ahmed Nadhif. Près d'une trentaine de projets d'investissement y ont été retenus dans les domaines des télécommunications, de l'habitat, de l'industrie augurant de la création de pas moins de 5.000 postes de travail. C'est ce «melmouss», cette concrétisation sur le terrain de projets de développement profitables aux deux pays, aux deux peuples qu'ont eu à apprécier les Présidents Bouteflika et Moubarak lors des deux tête-à-tête qui les ont réunis au Caire lors de cette visite.
Une visite qui est intervenue juste après la tenue du sommet arabe de Damas, un vingtième sommet marqué par les dissensions entre les pays arabes et qui ont éclaté au grand jour avec l'absence de certains Chefs d'état et Souverains arabes. Les résultats de ce sommet auquel a participé le Président Abdelaziz Bouteflika auront été bien sûr débattus par les deux Chefs d'Etat qui ont d'ailleurs souligné leur attachement à la concertation et la coordination autour des différents dossiers arabes et internationaux. L'Algérie et l'Egypte à travers cette symbiose, cette démarche commune, cette relation exemplaire ont montré la voie non seulement aux autres pays arabes mais également aux pays du Bassin méditerranéen, tant le devenir du Monde arabe requiert une unité des rangs face aux cruciales questions qui l'interpellent et aux défis que dressent la mondialisation sur son chemin à l'heure où «l'union faisant la force» les pays se regroupant à l'instar de l'Union européenne et à l'heure où un projet d'union méditerranéenne est en débat et pour lequel tant l'Egypte que l'Algérie comptent contribuer pour y imposer leur point de vue et leur présence pour construire communément cet espace commun vital.
Une visite qui est intervenue juste après la tenue du sommet arabe de Damas, un vingtième sommet marqué par les dissensions entre les pays arabes et qui ont éclaté au grand jour avec l'absence de certains Chefs d'état et Souverains arabes. Les résultats de ce sommet auquel a participé le Président Abdelaziz Bouteflika auront été bien sûr débattus par les deux Chefs d'Etat qui ont d'ailleurs souligné leur attachement à la concertation et la coordination autour des différents dossiers arabes et internationaux. L'Algérie et l'Egypte à travers cette symbiose, cette démarche commune, cette relation exemplaire ont montré la voie non seulement aux autres pays arabes mais également aux pays du Bassin méditerranéen, tant le devenir du Monde arabe requiert une unité des rangs face aux cruciales questions qui l'interpellent et aux défis que dressent la mondialisation sur son chemin à l'heure où «l'union faisant la force» les pays se regroupant à l'instar de l'Union européenne et à l'heure où un projet d'union méditerranéenne est en débat et pour lequel tant l'Egypte que l'Algérie comptent contribuer pour y imposer leur point de vue et leur présence pour construire communément cet espace commun vital.
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