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Tiaret : ces jeunes chômeurs devenus chefs d'entreprises

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  • Tiaret : ces jeunes chômeurs devenus chefs d'entreprises

    Ghali, un self-made-man
    par E. H. D.

    Tout comme Med, le jeune Ghali est un chef d'entreprise aux dents longues. Après une longue traversée du désert consécutive à la dissolution de l'entreprise publique où il travaillait en qualité d'agent de maîtrise, Ghali monte sa petite affaire et crée une usine de ferronnerie et menuiserie métallique. Retenu par le comité de sélection et de validation de la caisse nationale d'allocations chômage, il obtient un crédit bancaire de la part de l'agence locale de la BADR. Aujourd'hui, avec les deux employés qu'il a recrutés, son entreprise fonctionne au mieux avec de nombreux contrats de livraison à des sociétés publiques et privées. Comme Med, Ghali et les autres, les jeunes ayant réussi à s'insérer dans le monde du travail sont nombreux à Tiaret. Même si d'autres n'ont pas su mettre à profit toutes les possibilités offertes par les différentes institutions d'appui et de soutien à l'emploi des jeunes. C'est le cas, par exemple, du jeune Khaled qui a bénéficié d'un crédit de la part de l'ANSEJ, avant de brader tous ses équipements. Aujourd'hui, il a maille à partir avec la justice avec le risque de se retrouver en prison.


    Tiaret Ces jeunes chômeurs devenus chefs d'entreprises
    par El Houari Dilmi

    A rebours du destin de son ami Mokhtar, mort dévoré par les poissons en mer méditerranée durant l'été dernier, Khaled a voulu faire de la tragique disparition de ce qu'il présente comme «son alter ego» un étrier pour mieux avancer dans la vie. Se débattant dans les griffes du chômage pendant plus de huit années, Khaled saute le pas et réussit le pari de monter, avec succès, sa propre affaire. Il est aujourd'hui chef d'entreprise dans le domaine de l'agro-alimentaire et emploie douze travailleurs dont trois femmes. Croyant mordicus en sa bonne étoile, Khaled résiste au parcours du combattant des fastidieuses procédures administratives avant de décrocher, haut la main, son ticket d'accès pour le monde du travail pour lequel il a tant rêvé. Bénéficiaire d'un crédit bancaire dans le cadre du dispositif du soutien à l'emploi des jeunes (ANSEJ), Khaled acquiert un matériel de fabrication de couscous et arrive, très vite, à imposer son produit de qualité sur le marché local avant de développer son activité pour conquérir une autre part de marché sur le marché national..

    etc...
    On peut nouer un fil rompu, mais il y aura toujours le noeud.

  • #2
    Bonsoir MOH ! moi je vois dans ces HARAGAS des futurs entrepreneurs ! pourquoi ? Tout simplement celui qui a réussis à affronté la haute mer avec une barque de fortune , je dirai que monter une boite et réussir , c'est un jeu d'enfants pour lui , il faut les encourager et surtout rester à leur écoute et les orienter , se sont des vrais courageux .
    ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

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    • #3
      Salut Mouh
      il faut leur donner les moyens, ils sont pas plus bêtes que les autres, bien au contraire.
      On peut nouer un fil rompu, mais il y aura toujours le noeud.

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      • #4
        ils ont la gagne!
        on fait avec..........

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