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A qui profite le déchirement ffs-rcd en kabylie ?

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  • #16
    sincerement ,la these qui dis que les partis politiques ne mobilise rien du tout ne tient pas debout
    @souhil
    j'aimerais tant etre de ton avis ! mais en attendant, le soleil écrase tout !meme le fameux aghyoul ( h'mar el gayla ) doit sans doute temperer ses ardeurs pour se manifester !

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    • #17
      Said Sadi

      Et Said Sadi...

      dans les années 1980, avant son arrestation, était persuadé qu'il allait entrer au comité central du FLN

      l'homme qui a insulté le peuple en 1991 ("je me suis trompé de peuple")

      l'homme qui a fustigé l'islamisme mais qui a accepté de faire partie d'un gouvernement où siégeaient des islamistes

      l'homme qui ne tolère aucun dauphin et qui, finalement, refait les même erreurs qu'Aït Ahmed

      pauvre Algérie

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      • #18
        Je ne pense pas qu'on puisse attaquer Ait Ahmed sur le fait qu'il soit en exil.
        C'est un argument que ces détracteurs utilisent beaucoup.
        Beaucoup de changements, de révolutions, dans l'histoire ont été faites par des hommes revenant d'exil.
        L'Etoile Nord Africaine, à l'origine du PPA, a été crée en France dans les milieux de l'immigration ouvrière en France et c'est le premier parti indépendantiste.
        Le premier drapeau algérien a été cousu par la femme (française) de Messali Hadj, dans une chambre modeste, rue du Repos à Paris.
        Ce drapeau/symbole que vont déployer les manifestants pacifiques de 1945.
        La révolution cubaine s'est faite par 80 exilés partis du Mexique sur un bateau de fortune (dont le Che et Fidel) pour accoster dans les fôrets cubaines.
        Enfin, on pourrait pas mal argumenter dans ce sens.

        Concernant l'extension de l'influence de ces partis, les dernières révoltes kabyles ont montré ce qu'il en était: un constat d'échec.
        Mais une nuance très forte, réside dans le fait que le RCD a une influence très localisée: la Kabylie, l'Algérois alors que les sympathisants du FFS sont beaucoup plus déployés sur le territoire national.

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        • #19
          absence de culture politique plutôt

          Bonjour,
          Si les partis politiques Algériens, je parle de l'opposition biensur, n'ont pas d'assises, c'est d'abord et avant tout du à l'absence de culture politique dans le pays encouragée jusqu'au paroxisme par le pouvoir qui demeure le meme depuis 1962, c'est à dire aux mains du fameux clan d'Oujda qui n'a pas hésité à passer sur le corps des vaillants combattants de la wilaya 4 un certain été 62.
          Le RCD et le FFS sont deux partis différents ayant des référents idéologiques et des programmes politiques différents, le fait que Sadi soit issu du FFS ne doit pas masquer les differences politiques entre lui et Aït Ahmed.certains pensent que parceque ces deux hommes viennent de la meme région ils doivent donc s'unir , n'est-ce pas reproduire ainsi le régionalisme exécrable de ceux qui nous gouvernent ?
          Au lieu de focaliser sur de prétendus clivages d'ordre personnel ou sur le lieu de résidence de Mr Aït Ahmed, penchons nous plutot sur les programmes des uns et des autres et apprenons à nous respecter dans la différence , c'est là à mon huimble avis le premier pas vers l'émancipation de notre société et donc la fin du régne de l'arbitraire d'un pouvoir qui n'arrete pas de manipuler les algériens les uns contre les autres et de diaboliser le politique.
          Mr Ali Tounsi, second du triste Zerhouni, vient d'avouer que les événéments du printemps 2001 étaient prévus par ses services deux ans à l'avance, ce qui renforce l'idée que le but recherché était d'en finir avec le dernier bastion du débat politique que constituait encore la Kabylie, après la décennie de terreur qui a disqualifié toute idée de lutte politique pacifique dans le reste de l'Algérie.
          Nos partis politiques sont peut être faibles, mais ce sont les seuls instruments pour asseoir la démocratie, les discréditer aujourd'hui revient à encourager le retour du parti unique et la fin des espoirs nés un certain octobre 88.
          Bonne soirée.
          Oumerri
          Ledzayer tezdegh ul-iw
          Dzayer sakna fi qelbi

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          • #20
            Nos partis politiques sont peut être faibles, mais ce sont les seuls instruments pour asseoir la démocratie, les discréditer aujourd'hui revient à encourager le retour du parti unique et la fin des espoirs nés un certain octobre 88.
            Bonne soirée.
            Oumerri

            voila qui est trés bien dit ! c'est vrai que pour diverses raisons ( deceptions, frustrations, reveil un peu tard ) beaucoup d'algeriens et pas forcementd des imbeciles tirent à boulets rouges sur les partis politiques d'opposition et pour ainsi dire jetettent volontiers le bébé avec l'eau du bain, à l'image d'ailleurs de notre suspicion à l'egard de la presse qu'on n'aime pas trop la proclamer "independante" à juste titre !
            pourtant que ca soit pour les partis ou ces journaux d'aprés octobre 88, il faut plutot chercher à les fortifier par des critiques constructives et non pas les discrediter, parceque nous n'avons rien qui remplace ce peu de liberté qu'on a, demain, si ces partis et cette presse s'affaiblissent d'avantage, nous aurons du mal à gagner ce qu'on aurait perdu !
            ca me fait penser un peu au public Francais qui a tendance parfois de dire tout bas ce que Le Pen dit tout haut : tous pourris ! peut etre que c'est vrai, mais en discréditant toute la classe politique francaise, c'est pas dit que la démocratie gagnerait dans ce pays !

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