Sur initiative de la coordination des comités de la faculté de génie électrique et d’informatique, les étudiants de l’université de Tizi-Ouzou se sont rassemblés hier devant la faculté sus-citée en guise de dénonciation contre le scandale de harcèlement sexuel dont a été victime l’étudiante N. B. de la 2e année.
Certes, la foule n’était pas assez nombreuse ni trop suffisante pour créer un percutant élan de mobilisation autour de la victime.
Cette solidarité mêlée à la colère et à la dénonciation s’est traduit par une longue séance de prise de parole durant laquelle les intervenants ont réitéré leur souhait de voir l’enseignant incriminé passer devant le conseil de déontologie de l’université pour que “ les sanctions qui s’imposent lui soient infligées”. Des sanctions, apprend on sur place, qui doivent se traduire pas une “ radiation pure et simple de l’enseignant.” Parallèlement à cela, les étudiants appellent aussi au gel des T. D et T.P. assurés par l’enseignant.
Il est à noter, toutefois, que la marche prévue vers le rectorat à été annulée par les étudiants.Ces derniers s’étant contentés de désigner une délégation qui devrait remettre un rapport détaillé sur cette affaire au recteur de l’université.
Selon les informations en notre possession, la délégation en question se chargera également de transmettre une copie des 5 000 signatures récoltées dans le cadre de la pétition lancée à cet effet.
Pour ce qui est du corps enseignants celui-ci s’est montré tout à fait solidaire avec le chargé de T.P. accusé par la jeune étudiante. Une attitude qui ne peut être que “compréhensible” de la part des enseignants. D’abord, parce que la déontologie et la morale professionnelle vont dans ce sens, et aussi, et surtout, parce que cette affaire se limite, jusqu’à l’écriture de ces lignes, à la version unilatérale de l’étudiante qui, il faut le rappeler, n’a pas encore porté plainte.
Par La Dépêche de Kabylie
Certes, la foule n’était pas assez nombreuse ni trop suffisante pour créer un percutant élan de mobilisation autour de la victime.
Cette solidarité mêlée à la colère et à la dénonciation s’est traduit par une longue séance de prise de parole durant laquelle les intervenants ont réitéré leur souhait de voir l’enseignant incriminé passer devant le conseil de déontologie de l’université pour que “ les sanctions qui s’imposent lui soient infligées”. Des sanctions, apprend on sur place, qui doivent se traduire pas une “ radiation pure et simple de l’enseignant.” Parallèlement à cela, les étudiants appellent aussi au gel des T. D et T.P. assurés par l’enseignant.
Il est à noter, toutefois, que la marche prévue vers le rectorat à été annulée par les étudiants.Ces derniers s’étant contentés de désigner une délégation qui devrait remettre un rapport détaillé sur cette affaire au recteur de l’université.
Selon les informations en notre possession, la délégation en question se chargera également de transmettre une copie des 5 000 signatures récoltées dans le cadre de la pétition lancée à cet effet.
Pour ce qui est du corps enseignants celui-ci s’est montré tout à fait solidaire avec le chargé de T.P. accusé par la jeune étudiante. Une attitude qui ne peut être que “compréhensible” de la part des enseignants. D’abord, parce que la déontologie et la morale professionnelle vont dans ce sens, et aussi, et surtout, parce que cette affaire se limite, jusqu’à l’écriture de ces lignes, à la version unilatérale de l’étudiante qui, il faut le rappeler, n’a pas encore porté plainte.
Par La Dépêche de Kabylie
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