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Algérie: la Presse enchaînée

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  • Algérie: la Presse enchaînée

    Célébration de la journée internationale de la presse

    Comme chaque année, la journée du 3 mai est une occasion pour tous ceux qui ont une relation avec la presse de méditer un tant soit peu sur le rôle des média, leur influence sur la société et sur les décideurs politiques.

    Appelée le quatrième pouvoir, la presse en Algérie est loin de jouer réellement ce rôle qu’on attribue dans les pays démocratiques au journaliste. Pris entre le marteau de la censure et l’enclume de l’autocensure, le journaliste algérien, malgré un potentiel énorme reconnu à l’échelle internationale, demeure un piètre scribouillard bon à répercuter la vision des gouvernants. Ces derniers ne voudraient jamais reconnaître au journaliste algérien ses compétences qu’il arrive à exprimer à la première occasion qui lui est offerte pour exercer son talent dans les organes de la presse étrangère.

    Les exemples des journalistes expatriés dans les pays du golfe sont légion. Ils font le bonheur des chaînes de télévision satellitaires dont Al-Dazeera et Alarabya, les deux plus grosses cylindrées. Dans la presse écrite, également, ils comptent parmi les plus belles plumes qui se sont imposées dans des journaux qui ont toujours considéré l’algérien comme un occidental francisé.

    En France, de nombreux journalistes algériens se sont imposés grâce à leur talent dans des rédactions où il n’est pas facile de se faire une place. Ils sont nombreux, aujourd’hui, à vivre de leur plume alors qu’en Algérie ils sont mal acceptés pour leur liberté de ton ou leur refus de se soumettre à des règles du jeu imposées par des hommes incultes et illettrés.

    Le triste record du monde de Omar Belhouchet,
    le directeur du quotidien El Watan
    une honte pour l'Algérie

    Vouloir jouer, ne serait-ce qu’en partie, le rôle qui incombe à la presse c’est s’exposer à la répression d’un pouvoir qui n’arrive pas à s’accommoder de la liberté d’expression et de la liberté de la presse. Le quotidien El Watan est le parfait exemple pour tous ceux qui tentent de se jouer de la censure et du zèle des décideurs politqiues. Son directeur Omar Belhouchet déteint un record mondial en matière de procès pour délit de presse. Environ 150 procès. Aujourd’hui, avec l’un de ses chroniqueurs vedettes, Chawki Ammari, ils ont un pied en prison après le verdict final rendu par le tribunal de Jijel les condamnant pour 2 mois de prison ferme. Il ne reste plus qu’à attendre la décision de la cour suprême pour voir le verdict confirmé ou commué.

    Cependant, l’ennemi numéro un de la presse ce ne sont pas les gouvernants. Les ennemis de la presse ont les trouve dans le corps même de cette corporation. Ce sont ces journalistes corrompus qui servent d’alibi pour un régime impopulaire. Ce sont ces directeurs de journaux et leurs sbires qui font une véritable entorse à l’éthique journalistique en servant le régime en contre partie de recettes publicitaires de l’Agence Nationale d’édition et de Publicité qui a le monopole des annonces publicitaires du secteur étatique. Une véritable manne dont profitent tous les cireurs de bottes qui sont de véritables parasites dans le monde de la presse. Tant que cette faune de journalistes corrompus existe il n’y a aucun espoir de voir l’Algérie changer de cap.

    Une autre catégorie de journalistes est celle des affairistes. Certains journalistes n’hésitent pas à confondre leur bisness avec le journalisme. C’est le cas de Mohamed Benchicou condamné à deux ans de prison ferme pour un délit de droit commun. L’ancien directeur du quotidien Le Matin cherche à tromper l’opinion publique en confondant sa condamnation pour trafic de devises à une condamnation pour délit d’opinion. Ses activités en matières de trafic de devises sont prouvées à travers les documents publiés sur notre site et que n’importe quel citoyen peut obtenir chez euridile pour la modique somme de 5 Euros.
    Les pratiques de Mohamed Benchicou ont mené son quotidien à la faillite et nuisent énormément au combat des journalistes qui luttent pour une véritable indépendance de la presse algérienne. Une indépendance non pas du pouvoir en place, seulement, mais aussi des cercles occultes qui jouent aux protecteurs pour ceux qu’ils instrumentalisent en s’attaquant à la personne du président de la république ou à des clans adverses.


    Hichem Aboud
    03/05/2008

  • #2
    La chronique de Hamid belkacem qui passé tout les matin a la radio chaîne III a été supprimé, parce ces dire été cru et directe a leurs goût.

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    • #3
      ... et il y en a malheureusement qui croient encore que notre presse est libre :22:

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